Adalberon De Laon

DISSERTATION D’HISTOIRE : LA NOBLESSE SOUS L’ANCIEN REGIME « Il y a ceux qui prie pour eux et les autres, c'est-à-dire ceux qui remplissent des fonctions qui ne leurs permettaient pas de prier » disait Adalbéron de Laon. Pendant plus de 350 ans, l’ancien régime sépara la population française en 3 ordres distincts selon leurs rôles à tenir dans la société. Ainsi le clergé priait, le tiers état travaillait et la noblesse combattait. Grâce à cela, chacun soutenait l’autre dans la tâche qu’il ne

représentait la parfaite interdépendance. La noblesse combat pour protéger les deux autres groupes, le clergé prie pour les autres, le Tiers état travaille pour les autres. On essaye d’expliquer donc la parfaite complémentarité des 3 ordres. Adalbéron de Laon est un évêque et dans un poème qui dédie au roi Le pieux, il va justifier l’organisation de cette société en donnant une légitimité divine à l’organisation sociale. C’est donc un schéma idéologique qui s’institutionnalise. Jusqu’à la fin

être noble par le biais de ce fief. XII: La censive est aliénable. Fin XII: plus de Droit de mutation à payer en cas de transmission héréditaire d'une censive. XIII: La mise en saisine disparait pour la censive. 1020: l'évèque de Laon (Adalberon) écrit un poème dédié au roi Robert Le Pieux (fils d'H.Capet): "ici bas, les uns prient d'autres combattent et les autres enfin travaillent". Sur la hiérarchie des Hommes. Chapitre 2: La dimension seigneuriale: Dès 10e: Sont mis en place

siècle en France et en Europe A. Une société à fondement religieux Sous l’Ancien Régime, cette société était perçue par sa hiérarchie d’ordres, ou des états, qui a un fondement religieux. Elle fut créée dès le Xème siècle par le moine Adalbéron de Laon, à l’origine basée sur les noms latins : les oratores, les bellatores et les laboratores . Le maintien de cette vision s’explique car il s’agissait d’un ordre naturel créé par Dieu, la première place étant naturellement accordée au clergé en

domaine (= terr sur lequel le duc de France est le « dominus », où il exerce son autorité en direct). Difficulté face aux princes qui veulent être indépendants. Le principal outil pour HC + successeurs se sont les évêchés (capitales religieuses : Laon (ville de France où il y le plus de monuments historiques à l’hectare) (roi carolingien qui a pris sa capitale)). Le roi est aussi un abbé laïc (= les princes sont aussi les protecteurs des abbayes, où ils exercent leur pouvoir en concurrence avec

sépulture chrétienne après sa mort, il est certain d’être condamné à l’enfer… Mais ce pouvoir d’influence n’est pas entièrement négatif car les prêtres assurent également au quotidien un soutien moral auprès de la population car, selon Adalbéron, évêque de Laon au XIe siècle, ils sont les « médecins des plaies qui peuvent gangrener les âmes et ils sont chargés d’y appliquer les remèdes de leurs paroles ». Enfin, l’Eglise s’est fixé une mission de protection des plus faibles (qui représentent

société, 3 ordres: hiérarchie sociale ancienne, 3 mots: dignité, La Terre, la Solidarité opposé 3 mots de la société actuelle: le commerce, l'argent, l'individualisme. Répartition 3 ordres: Clergé, Noblesse Tiers-État, observé par l'évêque de Laon, Adalberon, au XI ème siècle: Les plus dignes,les Oratores, au service de Dieu Les Bellatores, ceux qui font la guerre Les Laboratores, ceux qui travaillent la Terre Distinction, au moyen Orient, comme dans la Civilisation Égyptienne. Témoignage

entre les trois corps de la société : il est l'homme choisi par Dieu, le premier des guerriers et le père de tous ses sujets. Une société d'ordres et de privilèges Les trois ordres du royaume Le modèle tripartite formulé au Xe siècle par Adalbéron de Laon reste en vigueur sous l'Ancien Régime. Les trois ordres correspondent à trois fonctions : il y a ceux qui prient, ceux qui font la guerre et ceux qui travaillent. Cette classification de la société est sous-tendue par des motifs d'ordre religieux

violences. Des trêves de dieux: Moments pendant lesquels on a pas le droit de se battre. Ces violences sont d’avantage faites à l’église qu’au paysans. La limite est que cela ne concerne que ceux qui étaient présent lors de la « réunion ». Adalbéron de Laon critique vivement ces mouvements de paix, il considère que c’est une confusion des genres. Cet émiettement du pouvoir s’appuis sur un important réseau de lieux fortifiés: ponts, tours, villages entourés de murailles. Castra: Maisons fortes

Gervais, issu de la famille de Bellême qui contrôle le siège épiscopal du Mans depuis 977 (siège royal en théorie), devient évêque en 1036, après son oncle Avesgaud. Adalbéron de Würzbourg monte également sur le siège épiscopal après la mort de son oncle. Ulrich d’Augsbourg a également essayé de faire désigner son neveu Adalbéron pour lui succéder. → Parfois le pouvoir se transmet aussi entre frères, quand il n’ya pas d’héritier. En Aquitaine, après la mort du duc Guillaume V en 1030, la principauté