Adalbéron de Reims

monastères jetés à bas ou incendiés, champs réduits en solitudes... Partout le puissant opprime le faible et les hommes sont pareils aux poissons de la mer qui pêle-mêle se dévorent entre eux. » Ainsi parlaient, en 909, les évêques de la province de Reims, assemblés à Trosly. La littérature des IXe et Xe siècles, les chartes, les délibérations des conciles sont pleines de ces lamentations. Faisons, tant qu’on voudra, la part de l’emphase, comme du pessimisme naturel aux orateurs sacrés. Dans ce thème

Capet (le comte de Paris) et un représentant de la famille Carolingienne (qui n’a pas encore disparu car il y a encore des représentants de cette famille) : Charles de Lorraine. Charles de Lorraine est écarté grâce à l’intervention de l’archevêque de Reims. Les grands du royaume choisissent pour roi Hugues Capet (987) : début de la dynastie Capétienne, date fameuse car elle consacre la fin de la dynastie Carolingienne c’est à dire qu’en 987, la dignité royale passe dans le lignage capétien et elle y

Geneviève qui va mobiliser les parisiens contre les Huns). Ces bonnes relations on les trouve également au temps de Clovis, il a lui aussi un certains nombres de chrétiens dans son entourage : des ecclésiastiques comme Saint Rémi qui est évêque de Reims et il écrit beaucoup et est l’évêque important de l’ancienne Gaulle Romaine. Clovis a une sœur qui est chrétienne. Sa femme Clothilde va jouer un rôle essentiel dans sa conversion car elle est chrétienne, princesse burgonde & la nièce du roi Gondebaud

sel du Saulnois et de l’organisation des foires et marchés. Enfin, il battait monnaie. Le pouvoir des comtes qui remplaçaient le souverain dans le gouvernement de la ville diminua progressivement pour être finalement confié à l’évêque. En 1047, Adalbéron (1047/1072), évêque de Metz, reçut de l’empereur des droits nouveaux comme celui de rendre la justice, de surveiller les routes et de fixer les poids et mesures en vigueur sur ses terres, qui ne cessaient de s’agrandir en Belgique et dans les Vosges

royaume revient aux carolingiens en la personne de Louis IV d’Outremer. Mais seuls 3 princes viennent à sa rencontre, les autres se déplaceront mais contraints et forcés et plus tard. On choisit un robertien , Hugues Capet à l’initiative d’ Adalbéron de Reims. L’héritage carolingien est grand, ils ont marqué l’occident. [Le baptême est l’instrument de la légitimité de Clovis, le 1er des guerriers est alors le roi. Le sacre est la légitimité des carolingiens et couronnement. Le roi n’est roi que

cérémonial très important et il produit des effets très importants. 1°Le roi sacré Le cérémonial du sacre se déroule comme au temps carolingien, en présence d’une foule nombreuse et de nombreux ecclésiastiques (prélats, évêques), dont l’archevêque de Reims, qui va sacrer le roi. La cérémonie du sacre (cérémonial constant) obéit à un rituel fixe très tôt. Tout d’abord, le roi fait une promesse. Il fait la promesse de faire régner la paix, l’ordre, d’assurer la justice dans son royaume, de défendre le

en terre. -Difficultés extérieures: l'empire carolingien est attaqué par les Normands, et le pouvoir n'est pas en mesure de résister. Les rois qui succèdent à Charlemagne ont une personnalité politique bien moins forte. Hincmar, archevêque de Reims, donne à l'église un grand pouvoir. Il réussit une rechristianisation de la Gaule en lançant le culte des saints. A) La res publica menacée Le but du pouvoir politique est de maintenir la cohésion sociale: essayer de faire en sorte que l'état

temps les plus ancien de la monarchie française, on peut ainsi mettre en parallèle ce que dit Loyseau avec ce qu’avait dit un vieille évêque à la fin du 10ème siècle, début 11ème siècle nommé Adalbéron, il était chancelier du droit et avait écrit un poème, chant dédier a Robert le pieux, son roi de France. Adalbéron insiste : ce qui compte ce n’est pas tellement les trois fonctions mais plutôt l’ensemble formé par ces trois ordres qui ne souffrent pas de séparation car ils sont interdépendants « sur l’office

C'était aussi un personnage très puissant car elle avait des fonctions très élevées à Paris. ET enfin, ce qui à hâté sa conversion c'est une victoire contre les Alamands, celle qu'il a obtenu après avoir prié le Dieux de Clotilde. Il est baptisé à Reims par l’archevêque St Denis en 496-498. Risque principal de la conversion de Clovis c'était que le peuple Francs le juge infidèle aux dieux habituellement vénérés chez son peuple et lui tourner le dos. Il s'est d'ailleurs fait instruire en secret. Finalement

au mieux de ses désirs. Et s'il désire vivre tranquillement sur son alleu, que nul n'ose l'en empêcher d'une manière quelconque et qu'on ne lui réclame rien d'autre que le seul devoir d'aller défendre sa patrie. III. LA FEODALITE 31. ADALBERON, évêque de LAON, Poème au roi Robert, vers 1025 (éd. et trad. C. CAROZZI, Paris, 1979, p. 20-22). Dieu a établi l‟’Eglise […] et ses ministres dont il a réglé la hiérarchie […]. Il leur a soumis par ses commandements le genre humain tout entier