Alamans

s’ouvre par la transformation des chefferies militaires barbares en de véritables royaumes : le royaume franc, au Nord de la Loire, le royaume burgonde, au Sud-est, le royaume wisigoth, au Sud-ouest, le royaume ostrogoth, en Italie et le royaume alaman, au Nord-est. Le royaume franc l’emporta sur ses compétiteurs en moins d’un siècle. La force des conquérants se heurta à la tradition antique. Les deux dynasties franques connurent une même destinée : après des débuts brillants, elles sombrèrent

régler les problèmes judiciaires. L’esprit de ces institutions marquera beaucoup la royauté. B) Les invasions germaniques. De nombreuses tribus se fédèrent au IIIème siècle. Deux d’entre elles vont émerger : Les Francs et Les Alamans. Les francs s’établissent en tant qu’alliés de Rome et s’établissent que la rive gauche du Rhin. Les Visigoths franchissent le Danube à la fin du IVème siècle. Les Vandales arrivent début Vème siècle. Les Burgondes s’installent en région alpine

moment de l’acquisition de la personnalité juridique. Dans la loi salique, est sanctionné de la même peine pécuniaire le fait de tuer un enfant in utero ou déjà né mais qui n’a pas reçu de nom c’est-à-dire qui n’a pas vécu 9 nuits. Dans la loi des Alamans, il est exigé que l’enfant est vécu suffisamment pour ouvrir les yeux et voir le toit de la maison et les 4 murs pour obtenir la personnalité juridique. Ces lois barbares vont influencer les coutumes du Nord et de l’Ouest de la France qui vont poser

fertiles , soit ils sont poussé par des peuples asiatiques (effet domino) . L’établissement des peuples germaniques en gaule : Autour de 250 après JC, la ligne de défense du Rhin, que l’on appelle le Limes, va être rompue, par deux peuples, les alamans et les francs. Les uns vont descendre jusqu’en Auvergne et les autres jusque vers les Pyrénées. Cette première migration est suivie pas une deuxième, en 275, à nouveau s’étend depuis le Rhin, jusqu’au Pyrénées, troisième vague d’invasion en 350, chaque

consacrer le reste de son règne à protéger et renforcer les frontières. Et Aelius Aristide, qui écrit à la même époque compare l’empire à une forteresse assiégée. L’anarchie militaire du IIIe s. dégarnit le système de défenses et les barbares, francs, alamans, saxons ravagent les provinces gauloises déjà affaiblies par la crise et les bagaudes. En Orient, les goths arrivent devant Thessalonique, tandis que l’ennemi héréditaire perse agresse les provinces asiatiques. Les assauts sont simultanés, provoquant

gallo-romains, qui sont installés au centre de la Somme à la Loire, les visigoths installés au Sud-Ouest, Les burgondes, installés au Sud-Est, lest ostrogoths, qui se trouvent à l’Est, tandis qu’au Nord, nous trouvons les francs saliens ainsi que les alamans. Ce sont des royautés indépendantes et parmi ces royautés, celles qui s’imposent le plus rapidement sont les francs. Le Roi des francs, Clovis (481 – 511) va étendre son autorité en moins de trente ans sur la presque totalité de l’ancienne province

C’est une chose classique dans les histoires anecdotiques : on invoque une divinité païenne qui n’apporte rien et puis une divinité chrétienne qui, quant à elle, marche (Cf. conversion de Clovis qui avait convoqué tous les dieux des francs et des alamans puis celui de Clothilde son épouse chrétienne, de même pour Constantin). La conversion du géant est opérée par Roland lui-même, il vient de tuer deux des trois géants qui mènent la vie dure au monastère, il s’apprête à faire de même avec Morgante

des Francs-Saliens : Clovis. En moins de trente ans, celui-ci va étendre son autorité à toute la Gaule romaine, préfigurant nos futures frontières. En 486, il réussit à vaincre l’armée romaine de Syagrius près de Soissons. Puis, c’est le tour des Alamans, vaincu à Tolbiac en 496. Mais « le coup de génie » de Clovis est d’opter pour le christianisme, religion de la majorité des populations méridionales. Après son baptême (Noël 497, 498, 499 ?), Clovis s’assure du soutien de l’épiscopat. En attaquant

chrétienne) qui va beaucoup prêcher la foi catholique auprès de lui, afin qu’il devienne chrétien. Les évènements devaient servir l'insistance de Chlothilde car en 496, Clovis s'est engagé dans la bataille de Tolbiac (sud de la Pologne) contre les « alamans ». Or Clovis est au bord de la défaite, il va alors faire l'expérience d'invoquer le dieu de Chlothilde, et marchande sa victoire contre sa foi. Et selon Grégoire de Tours : Clovis aurait fait le vœu de se convertir « si le Christ, que Chlothilde

répond à Clotilde « Votre Dieu, il est manifeste qu’il ne peut rien. Et qui plus est, il n’est pas prouvé qu’il soit de la race des dieux ». Les événements vont donner raison à Clotilde car en 496, Clovis livre bataille à Tolbiac et contre les Alamans, il est au bord de la défaite et invoque le Christ et lui fait une promesse : s’il l’emporte il se convertira. Grégoire de Tours dit « Si le Christ que Clotilde proclame fils du Dieu vivant lui donnait la victoire il se convertirait ». Clovis emporte