Alcibiade

l'apparence du lecteur. Pourquoi lecteur ivre? Semble vouloir rapprocher le lecteur de Socrate : buveur et vérolé. • Complice ou dupe : semble vouloir la complicité. Mais implicitement Rabelais veut entre lui et lecteur le même lien qu’entre Socrate et Alcibiade : disciple, veut qu'on dise que le livre est laid d'apparence et beau à l'intérieur : veut qu'on dise du livre ce qu'Alcibiade disait de Socrate. • fou ou sérieux : il est demandé au lecteur une exigence intellectuelle, un sérieux dans la lecture

Rire avec les « Silènes », petites boites amusantes où l’on mettait des drogues (baume, ambre…). Cela, montre que le contenu des boites n’avait aucun rapport avec les dessins caricaturés ou imaginaires inscrit dessus. Tout comme il le montre avec « Alcibiade et Socrate » et le chien appréciant son os à moelle. L’aspect extérieur trahi celui de l’extérieur. L’auteur laisse sous-entendre le sens caché du rire avec l’humain. Ainsi, l’affiche du film de Charlie Chaplin et le Schpountz de M. Pagnol se réfèrent

représentés à l’Orient de notre temple, le pavé mosaïque blanc et noir que nous foulons à chaque tenue ou encore les colonnes du septentrion et du midi qui s’y font face en miroir. Je reviens d’ailleurs à cette citation de Socrate dans le Premier Alcibiade déjà évoquée dans mon travail sur le delta lumineux : « si l’œil veut se voir lui-même, il faut qu’il regarde un autre œil ». Ces positions en vis-à-vis (des colonnes, des surveillantes, de nos secrétaire et oratrice), les mots secrets glissés

(Socrate. Ironie et philosophie morale, Paris, Aubier, 1994, 455 pages) Platon rédige des dialogues mettant en scène Socrate comme personnage principal. L'Apologie de Socrate, Criton, Charmide, Lysis, Euthyphron, Second Alcibiade, Gorgias, Protagoras, Hippias Mineur, Premier Alcibiade, Hippias Majeur, Lachès, Ion forment un premier groupe de dialogues qui furent de petits chefs-d'oeuvre à l'époque et qui le sont toujours aujourd'hui. Dans cette première série de dialogues, Platon reste fidèle à l'enseignement

un héros tragique.   B L’insuffisance de la conscience des valeurs pour établir un jugement compétent au sujet de ces valeurs, présentes comme croyance ou préjugé moral. Alcibiade est un autre Œdipe, mais il échoue et réussit à devenir lui-même dans le sens inverse qui confirme nos premières remarques. Il faut à Alcibiade, dans le texte de Platon, l’Alcibiade, autre chose que la mémoire de ses origines et la conscience de son pouvoir de prononcer des jugements de valeur. Il doit reconnaître son

Autres porte donc le regard de l’extérieur vers l’intérieur : c’est par le soucis des éléments extérieurs que le sujet arrivera à se connaître soi-même. C’est ce que confirme Aristote dans Alcibiade. En effet, l’attention portée à l’extérieur et aux Athéniens permet à Alcibiade non seulement de se connaître lui-même mais également de bien gouverner la cité d’Athènes. Dès lors, on voit que la connaissance du soi du sujet se fonde majoritairement au travers du contact de l’Autre

texte argumentatif et sérieux, mais présenté comme plaisant et provocateur, imprégné des idées humanistes. I - Un texte sérieux et argumentatif a) Abondance des références antiques et savantes. · Ecrivains : "Socrate" et son élève "Platon", "Alcibiade","Galien", "Bacchus" (dieu de la fête) · OEuvres : "Le banquet", "La république" · Les silènes : boîtes à l'aspect extérieur amusant contenant des remèdes précieux b) Lexique abstrait très présent. · Lexique philosophique : religion, mystère

l'apparence du lecteur. Pourquoi lecteur ivre? Semble vouloir rapprocher le lecteur de Socrate : buveur et vérolé.• Complice ou dupe : semble vouloir la complicité. Mais implicitement Rabelais veut entre lui et lecteur le même lien qu’entre Socrate et Alcibiade : disciple, veut qu'on dise que le livre est laid d'apparence et beau à l'intérieur : veut qu'on dise du livre ce qu'Alcibiade disait de Socrate.• fou ou sérieux : il est demandé au lecteur une exigence intellectuelle, un sérieux dans la lecture

lecteur. Pourquoi lecteur ivre? Semble vouloir rapprocher le lecteur de Socrate : buveur et vérolé. • Complice ou dupe : semble vouloir la complicité. Mais implicitement Rabelais veut entre lui et lecteur le même lien qu’entre Socrate et Alcibiade : disciple, veut qu'on dise que le livre est laid d'apparence et beau à l'intérieur : veut qu'on dise du livre ce qu'Alcibiade disait de Socrate. • fou ou sérieux : il est demandé au lecteur une exigence intellectuelle, un sérieux dans la

représentation publique, ce drame peut aisément se lire comme un message pacifiste à l’égard des évènements qui agitaient Athènes en ces années, à savoir la volonté de conquêtes lointaines (la Sicile notamment) de la part d’hommes politiques comme Alcibiade. Un autre fait militaire peut également être mis en corrélation avec cette pièce : la prise de Mélos en 416, dont les conséquences funestes ne peuvent que rappeler le thème des Troyennes. Le glissement du tragique théâtral à la sordide réalité de