Allez Les Filles Baudelot Et Establet

ALLEZ LES FILLES ! R. Establet et C. Baudelot, LeSeuil, Paris, 1992. Résumé Pour l’instruction des femmes, le grand siècle, c’est le 20e siècle. 624 étudiantes en 1900 dans toute la France, 719 000 étudiantes en 2005... Le fait est là, les filles l’emportent aujourd’hui sur les garçons (de l’école primaire à l’enseignement supérieur). Ce changement social s’effectue à un rythme soutenu et inexorable ; et c’est un changement qui s’observe même dans le déterminant fondamental de la réussite

main d’œuvre, parrainent des jeunes filles choisissant des voies a priori peu féminisées, tentant de "susciter" des vocations. Des sociologues (notamment Baudelot et Establet dans leur ouvrage "Allez les filles !"), se sont penchés sur le curieux paradoxe qui veut que les filles soient plus performantes que les garçons au niveau scolaire, mais ne s’engagent que peu dans les filières élitistes, telles les classes préparatoires. Leur analyse montre que si les filles accumulent un capital scolaire plus

formation initiale A. L’Ecole de la Troisième République B. Une massification accélérée depuis les trente glorieuses C. Une démocratisation à deux vitesses : l’école des filles et des garçons II. Une inégalité des chances persistante A. Quelques définitions B. Des catégories sociales inégales face à la réussite scolaire C. Les filles à l’école : une réussite en trompe-l’œil D. « Ecole de la périphérie », « apartheid scolaire » : la ségrégation ethnique à l’école III. L’école saisie par la sociologie

apparences que la société attribue à chaque sexe. C’est vers l’âge de 5-7 ans que les enfants comprennent que le sexe d’un individu est déterminé biologiquement. Il y a certes des différences de comportements ou d’aptitudes qui apparaissent très tôt entre filles et garçons mais les différences interindividuelles sont également très importantes (Chiland, 1998). Rôle de l’environnement social. De nombreuses théories mettent en avant l’influence de l’environnement social dans lequel l’enfant est affilié dès

« Allez les filles » est un ouvrage concernant l’instruction des hommes et des femmes. Christian Baudelot et Roger Establet constatent que la montée des filles se poursuit, certaines accèdent désormais à des responsabilités dans les domaines de la politique ou l’économie. Les statistiques démontrent l’ampleur du phénomène, où la réussite scolaire des filles est fulgurante mais aussi supérieure à celle des garçons. En un siècle, la progression de l’instruction des filles ainsi que la mixité scolaire

à l’instar des expériences des pays d’Europe du Nord ou du « temps des villes » expérimenté en Italie. Presqu’une décennie plus tard, il paraît opportun de mesurer le chemin accompli en termes d’évolutions culturelles et organisationnelles (Baudelot et Establet, 2006). 2. Femmes et entreprises en 2009 : un constat contrasté en France, des questions en suspens En mars 2009, lors de la « Journée de la Femme », deux économistes de l’OFCE109 soulignent les disparités qui perdurent et expriment leurs

lieux majeurs du changement. On s'attend ici à ce qu'il commente ou critique la recherche la plus aboutie sur les filles et le système scolaire qui ait été écrite dans les dix dernières années, par ses collègues sociologues C. Baudelot et R. Establet. Dans Allez les filles, les deux auteurs mettent au jour une révolution historique d'importance, le fait statistiquement établi que les filles sont aujourd'hui plus diplômées que les garçons, tout en mettant en évidence les phénomènes de reproduction sociale

frontières dans tous les domaines de la vie sociale (apparence physique et esthétique, mais également capacités intellectuelles et pratiques sociales). Ce processus de différenciation est accompli notamment par le biais de la socialisation différenciée des filles et des garçons : la « socialisation sexuée ». Ainsi, les hommes et les femmes intériorisent des normes et des valeurs et s’incorporent une identité de genre c’est-à-dire le fait de se penser, de se sentir comme appartenant à un sexe. Il ne s’agit

distance par rapport à la réalité sociale, pas importer ses opinions – jugements de valeurs, dans l’observation du fait social. * Durkheim : déconstruire les prénotions rupture avec le savoir ordinaire du fait, avec les préjugés (exemples : les filles n’iraient pas tellement dans les filières mathématiques, car elles seraient moins bonnes.) La rupture est difficile, car les prénotions sont attachées à la société. * Weber : le rapport aux valeurs et la neutralité sociologique. Il est d’accord

19eprès de 100% des enfants vont à l’école(lois ferrys)2)L’augmentation reste modéré pour effectifs du secondaire : 1930’s=>Système du secondaire réservé à bourgeoisie non remis en cause jusqu’à la fin 2nd GM. =>scolarisation secondaire des filles se développe :de 1 à 1867 à plus de 50 000 dans 20’s => EPS = enseignement primaire secondaire réservée aux enfants de familles modestes mais avec bon résultats( 30 000 élèves dans 30’s)