Allez Les Filles Establet

...................................... 29 1 Une socialisation familiale différentielle 29 Graphique 9 : Évolution du nombre de filles et de garçons en classe préparatoire scientifique (ef- fectifs) ........................................................................................................................................30 Les relations maîtres/élèves en mathématiques

rôles sociaux I/ Que transmet la socialisation et en quoi est-elle révélatrice d’une culture spécifique ? 1/ La socialisation transmet des normes et des valeurs qui permettent à l’individu de devenir un acteur social Au travers du document 1, vous allez découvrir un exemple célèbre, souvent utilisé en sociologie et en psycho-pédagogie. 2 DOCUMENT 1 : De l’enfant sauvage à l’être social En 1797, des paysans de l’Aveyron aperçoivent un enfant nu courant dans la forêt. Craintif, il s’enfuit à leur

à la naissance (quand un garçon nait, il est déposé à la droite de sa mère et séparé d’elle par des objets codés comme étant masculins, puis, entrée au marché pour la première fois : cheveux coupés, emmené par le père, etc.) ; obligations pour les filles dans la coiffure et les vêtements. Ainsi « en Kabylie, du fait que tout le monde fini dans lequel elles sont cantonnées, l’espace villageois, la maison, le langage, les outils, enferme les mêmes rapports à l’ordre silencieux, les femmes ne peuvent

et des rémunérations. Cueillette des edelweiss (Meynaud, 1988), plafond de verre, ciel de plomb (Marry, 2004), plancher collant ou tuyau percé (European Commission, ETAN, 2000), les métaphores ont fleuri pour exprimer la disparition des femmes au fil de leur progression dans les hautes (atmo)sphères professionnelles. Introduite, à la fin des années 1970 dans la littérature américaine (Morrison et al., 1987), puis francaise (Laufer, ¸ 2004), la métaphore du « glass ceiling », du « plafond de verre

d’état (de la classe dominante). Il met les divisions scolaires en rapport avec les divisions sociales -> s’inscrit dans les théories marxistes. L’école divise les générations, d’un côté les bourgeois, de l’autre les prolétaires. Cf. BAUDELOT & ESTABLET, L’Ecole capitaliste en France.  L’école méritocratique divise chaque génération.  Elle fonctionne en réseau : - Secondaire supérieur pour ceux destinés à rejoindre la bourgeoisie (cadres) - Primaire et professionnel pour ceux destinés à

qu’un effet de la domination symbolique exercée par les classes favorisées sur les moins favorisées. Ces amendements de la théorie bourdieusienne ont été complétés quelques années plus tard par Christian Baudelart et Roger Establet dans Allez les Filles ! ainsi que Bernard Lahir qui montre que les configurations familiales liées à la sociabilité ou au statut sexuel des enfants peuvent parfois contrecarrer les déterminismes sociaux. Il s’agit moins d’une réfutation des Bourdieu que d’un

Il existerait 6 000 offres d'emplois par an dans le secteur, alors que seulement 600 apprentis sortent chaque année des écoles, estime la Fédération de la boucherie d'Ile-de France. "Dans les années 70, nous avons accueilli jusqu'à 600 apprentis. Au fil des années, le nombre de vocations s'est atténué. La boucherie a une image de marque déplorable. Les élèves ne disent pas facilement qu'ils sont apprentis bouchers à l'extérieur de l'école, ils s'inventent un autre cursus. Les patrons bouchers souhaitent

jamais appris sans cela. Ils surent mentir, tricher » Mixité 45 : les femmes votent pour la 1ère fois le 29 avril. Volonté politique de stopper la montée du communisme car les femmes sont considérées comme conservatrices Les garçons et les filles sont officiellement séparés, mais on les regroupe surtout pour des raisons économiques. 1945 : 775 000 élèves. 1963 : 2 400 000 + 2 300 collèges construits. LABRIDY, 1989 : « La mixité s’est imposée (…) par la force des choses. » Réforme BERTHOIN

féminin » devient une arme pour ces femmes au moment où elles accèdent aux institutions qui leur ont été progressivement ouvertes dans le cadre de l’évolution propre à l’histoire sociale de l’institution scolaire intégrant peu à peu les filles (Baudelot/Establet, 1992 ; Lagrave, 1992). Ces auteures figurent parmi les cohortes féminines pour qui l’accès aux études supérieures devient la norme. Elles s’inscrivent souvent dans des disciplines en cours d’institutionnalisation (sociologie, lettres modernes…)

père, tant l’idée de mère semble relever de l’ordre de la nature et ce malgré le livre de Badinter qui posait la question de l’instinct maternel. Quant à l’héroïne, elle est toujours belle, gentille et obéissante. Voilà les qualités attendues des filles. * Les belles-mères ainsi que les demi-sœurs qui, par définition, n’ont aucun lien de sang avec l’héroïne sont cruelles, méchantes et jalouses de la beauté et de la gentillesse de leur belle fille ou de leur demi-soeur (Cendrillon, Blanche-Neige