Alors regarde

sont trempés. Vos visages, dégoulinants. Pourtant une différence est là : lui ne pleure pas. Il tient toujours fermement ton poignet, t'empêchant alors de t'enfuir. Tu n'en avais pasl'intention mais tu es contente de son geste. Il s'est rapproché de toi. Son autre main replace quelques mèches derrière ton oreille et il te sourit. Tu ne le lâches pas du regard, détaillant la moindre parcelle de son visage. Doucement, il capture tes lèvres, salées par les larmes, et t'attrape par la taille. Les gouttelettes d'eau

publié en 2000. Les thèmes principaux abordés sont : - le point de vue et le regard - l’eau - le changement de personne il/lui ==> je/moi - la peur (des carpes) - la divinité Le roman raconte les 3 premières années de sa vie. Les deux premières, elle se considèrent comme un être totalement végétatif : elle ne bouge pas, ne crie pas et n’a pas de regard : c’est le tube. La narration est alors à la 3ème personne (le tube, Dieu, il, ...) A l’âge de deux ans il se produit

dirige alors vers elle, et lui tend la vache avec laquelle il était entrain de jouer. Léane le regarde, puis retourne à son occupation, Axel lui tire alors le bras, en lui disant « tiens ››. Léane, tombe et se met à pleurer, c'est à ce moment là que je décide d'intervenir. Axel me regarde me diriger vers lui, d'un pas assuré, puis baisse les yeux, je relève Léane et demande à Axel sur un ton calme, tout en me mettant à sa hauteur, de m'expliquer ce qui vient de se passer. Il me dit alors en me regardant

Faut-il craindre le regard d'autrui ? Commencez par vous demander pourquoi on vous pose la question de manière à déterminer le problème du sujet. On craint généralement ce qui est mauvais pour nous ou ce qui pourrait nous mettre en danger. Faire du regard d’autrui l’objet d’une crainte, c’est ainsi souligner que par le regard qu’autrui porte sur moi, il serait celui qui me juge. En effet, nous pouvons redouter qu'autrui puisse nous voir agir de telle ou telle manière et porte alors un jugement définitif

se représente donc la personne qu’il désirerait être. Mais alors comment être soi-même si on ne sait pas réellement qui on est et qu’on cherche constamment à être une personne différente ? Nous prendrons également en compte l’influence d’autrui. L’Homme est constamment jugé par le regard des autres. Sa perception de sa personne est donc entravée par le jugement de son entourage, de la société. Il peut même agir sous la pression du regard extérieur. Ensuite, on sait que parfois, on agit sous la

2/ Observation  Dans cette situation j’entends Sandrine dire à Léa < Regarde maman arrive > lorsque la maman arrive dans la halte-garderie. Je peux observer qu’arrivée, la maman marche vers Sandrine tout en regardant Léa, Sandrine regarde la maman, la maman regarde alors Sandrine et lui demande : < La matinée s’est bien passée pour Léa ? A-t-elle bien mangée ? > et cette dernière, prend du temps avant de lui répondre. Je peux observer qu’avant de répondre à la maman de Léa, Sandrine reste

peut-être banal, mais c’est vrai. Pendant les premières années quatre-vingt Jean-Marie donnait l’impression qu’il avait la tendance de se situer hors le courant principal de la sémiotique du discours en s’orientant vers des questions considérées alors comme marginales: le visuel, la photographie et, encore plus, la publicité. On était tout juste avant, ou après la parution du Sens II (1983), de Greimas, et on faisait tous des efforts pour développer les concepts théoriques de ce que nous regardions

destructrice. L'idéal ne serait-ce pas que l'humanité parvienne à aller de l'avant et à évoluer ? Mais... Actuellement, on est en train de détruire des ressources et du temps pour rien. Pire encore. On regarde le passé avec un sourire méprisant, et on se prend pour une civilisation ultra avancée. Alors, qu'on se rend de plus en plus compte que les anciennes civilisations, avaient beaucoup de savoirs qui ont été perdus avec le temps. Et malgré ça, on reste dans notre suffisance. On avance pas

chacune de nos pensées, nous offrant à chaque instant une représentation de nous-mêmes. Mais la conscience fait plus que nous dire ce que nous sommes : elle nous juge, à travers ce que nous faisons et ce que nous pensons. Elle porte parfois sur nous le regard de la culpabilité, au point d’avoir honte de ce que nous sommes. Or, avec ce que nous faisons, nous pouvons déformer l’image que nous nous faisons de soi-même. Donc, la conscience peut se tromper sur ce que nous sommes, elle manque de recul, c’est-à-dire

de la chaussure, il frotte la poussière machinalement. Les secondes s’écoulent, il ne bouge pas, il fait trop chaud, il aime cet anéantissement sur un quai de gare. Il regarde fixement les rails brillants, ne pense à rien, si, juste à celle qui est partie ce matin, au cimetière de Redstone 4, quelques heures plus tôt alors que onze heures venait de sonner au clocher de l’église. Il est arrivé ce matin, pour enterrer une femme qu'il a aimée plusieurs années auparavant. Il n’avait plus de