Arret Baldus 3 Mai 2000 Cass

globalité une sorte de statut. Mais la jurisprudence s’inspire parfois de ces règles pour en faire application aux contrats innomés : voir ainsi la transposition des règles du contrat de société au contrat d’association, à titre subsidiaire (Civ. 1ère 3 mai 2006). Pour les contrats complexes, on appliquera parfois de façon distributive les règles applicables à plusieurs modèles : par exemple, un contrat d’un autre type viendra se greffer sur le contrat d’entreprise (dépôt, pour le garagiste qui se voit

n'a pas manifesté la volonté de s'engager, on ne peut pas imposer le contrat a un tiers B. Les fluctuations de cette théorie Sa caractéristique principale est la liberté contractuelle. Le Conseil Constitutionnel a refuser dans une décision du 3 aout 1994 de donner une valeur constitutionnelle au principe de liberté contractuelle. En effet on s'est rendu compte au fil du temps que la liberté contractuelle avait comme inconvénient de favoriser la partie en position de force. Cela explique que

prestations, à des services et non pas à des choses. Obligation par laquelle le débiteur s’engage à accomplir une prestation positive comme un maçon qui s’engage à construire une maison, un avocat s’engage à consulter à plaider, un médecin à soigner…. 3/ Obligation de ne pas faire (de résultat): C'est l'obligation par laquelle le débiteur promet une abstention. Souvent retrouvée dans les contrats sous forme accessoire, elle n’est pas l’objet principal du contrat. Exemple : le vendeur d’un petit

pas un accord de volonté ,on choisit ses chaînes. Si l’une des parties ne respectent pas ses engagements l’autre pourra l’y contraindre. Les engagements sur la morale, sur l’honneur n’ont ils pas acquis une certaine valeur juridique? Cour de cass : 23 janv 2007 deux sociétés en concurrence : Dans le cadre de leur relation l’une des société s’était engagée à ne pas reproduire les produits commercialisés par l’autre. Dans cet engagement il était précisé que l’engagement était moral et que tout

n’est pas une obligation juridique, c’est un concept différent. A l’heure actuelle, la théorie de l’obligation naturelle, est la théorie selon laquelle l’obligation naturelle résulte d’un engagement unilatéral de volonté, elle le considère dans un arrêt 1ere chambre civile, du 10 octobre 1995. B.Les variétés d’obligations  1.Les obligations de faire, de ne pas faire et de donner  On peut envisager beaucoup de variétés particulières d’obligations, des classifications essentielles les plus habituelles

contrat définitif. L’autre personne ne s’engage à rien. B a le choix, il a une option. Le bénéficiaire ne s’engage pas ou verse une somme d’indemnité d’immobilisation (pas obligatoire) : rémunère le fait qu’on réserve une exclusivité. 15 déc. 1993, arrêt CRUZ : promesse unilatérale consentie, mais le promettant se rétracte. Le bénéficiaire demande l’exécution forcée de la vente. Mais le juge a décidé qu’on ne pouvait pas demander la vente forcée. La promesse unilatérale de vente ne peut aboutir qu’à

l’obligation naturelle Ø L’exécution volontaire de l’obligation naturelle empêche la répétition de ce qui a été versé (art. 1235 al. 2 C. civ.) Ø L’obligation naturelle peut être transformée en obligation civile (Civ. 1ère, 10 octobre 1995) Section 3. La classification des obligations A. Les classifications des obligations en fonction de leur objet 1. La distinction entre les obligations de donner, de faire ou de ne pas faire (art. 1101 C. civ.) a. L’obligation de donner Ø Donner signifie transférer

fondements et les grands principes de base). Mais c’est aussi le droit appliqué ou droit vivant c'est-à-dire la pratique du contrat. Pour le mot « du » ça veut dire du contrat en général. Sur le mot « contrat » on s’y attardera plus tard. 3) Avant propos sur le renouvellement des sources du contrat Au-delà des sources classiques (lois et code civil et jurisprudence), au-delà des sources officielles et de droit dur. § 1 : La perspective d’un Code civil européen des contrats Quatre

débiteur. ¨ Le drt réel s’accompagne d’un drt de préférence qui permet au titulaire du drt de primer tout les autres sur l’objet de ce droit. Il y a un sujet actif (créancier) de l’obligation et un sujet passif (débiteur). Souvent les deux se cumulent. 3. En vertu duquel l’un peut exiger une prestation ou une abstention. Il existe une classification des obligations en fct de leur objet. L’obligation est contraignante, on peut exiger son application. On distingue parfois dans l’obligation ce sur quoi

chose. La vente comporte une obligation de donner. Le commerçant qui s’engage à ne pas faire concurrence est une obligation à ne pas faire. Le créancier s’engage à une prestation ou à une abstention. II Source des obligations Titre III du livre 3 du Code Civil : des contrats ou des obligations conventionnelles en général : articles 1101 et suivant. Le titre IV s’intitule : des engagements qui se forment sans convention. A l’époque du Code Civil, ce sont ces deux titres qui couvrent le droit