Arret Cantoni

Dans cet arrêt en date du 20 février 2001, la chambre criminelle de la cour de cassation a eu à trancher un litige relatif à l’interdiction de publier des photographies reproduisant les circonstances d’un crime. Dans la présente affaire, la photo d’une victime partiellement dénudée à la suite d’un attentat à Paris a été publiée dans un reportage du quotidien « France soir » ainsi que dans le journal « Paris match ». Suite aux plaintes des victimes, le ministère public a engagé des poursuites

Ces « qualités » de la loi pénale ont été dégagées par la Cour dans son arrêt Sunday Times de 1979. Le Conseil constitutionnel a repris l’exigence de prévisibilité, qui impose une certaine précision de la loi pénale, dans sa décision du 18 janvier 1985 (censure du délit de malversation - faute de définition de la malversation).  La prévisibilité de la loi pénale a été précisée dans l’arrêt Cantoni c/ France de 1996. M. Cantoni était poursuivi par l’État français pour exercice illégal de l’activité

principalement l’énoncé d’une norme par la loi. En effet, la loi doit exister car le principe est que « Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la loi, et selon les formes qu’elle a prescrites » article 7 DDHC. En conséquence si la loi ne détermine pas le comportement prohibé, l’individu ne pourra pas être détenu et arrêté . Le principe de légalité participe à la politique criminelle d’un pays dans le sens ou il prévient les citoyens de l’existence des comportements

envisagée sous l’angle de la prestation de services (arrêt du 4 oct. 1991, 159/90, Society for the Protection of Unborn Children c/ Grognan et autres, rec. I- 4685) c. après l’entrée en vigueur du traité sur l’union européenne – interférences accrues en matière de justice et d’affaires intérieurs. 2. Le rôle de la jurisprudence (son apport) Il y a eu une évolution de la position de la cour de justice : a. Dans les premiers arrêts (arrêt du 4 février 1959, 1/ 58, stork c/ Haute Autorité de

Communautés européennes, no 8030/77, décision de la Commission du 10 juillet 1978, DR 13, p. 231, Dufay c. Communautés européennes, no 13539/88, décision de la Commission du 19 janvier 1989, non publiée, M. & Co., décision précitée, p. 152, et Matthews, arrêt précité, § 32). 153. D'autre part, la Cour a également jugé que les Parties contractantes sont responsables au titre de l'article 1 de la Convention de tous les actes et omissions de leurs organes, qu'ils découlent du droit interne ou de la nécessité

de la définition. À eux seuls, ces doutes à propos de cas limites ne suffisent pas à rendre une disposition incompatible avec l’article 7 de la CESDH, pour autant que celle-ci se révèle suffisamment claire dans la grande majorité des cas » (CEDH, Cantoni/France, 16 novembre 1996). Elle ajoute que si la lecture du seul libellé de la loi est insuffisante, il est possible de se reporter « à des conseils éclairés pour évaluer, à un degré raisonnable dans les circonstances de la cause, les conséquences

concilier la justice et la liberté, alors il échoue à tout. » Albert Camus, Carnets Liste des abréviations AJDA : Actualités juridiques de droit administratif D. :Dalloz DDHC : Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen c. : contre (exemple : Cantoni c. France) Convention : Convention européenne des droits de l’Homme Cour : Cour européenne des droits de l’Homme (dans le texte) Cour EDH : Cour européenne des droits de l’Homme (en note de bas de page J.C.P: Semaine juridique, Edition générale Rev

est en générale la limite d'exercice du pouvoir du juge. hypothèse où une situation est totalement appréhendée par le droit international. ou cas de figure où le droit interne est totalement appréhendé par le droit international (CEDH...). ex : arrêt Brusco CEDH 14 octobre 2010, condamnation de la France en raison de son système de Garde à vue. critique portait sur le fait que l'avocat n'était pas présent dès la première heure de GAV. question de la violation des droits de la défense. enjeu important

constitutionnalité et plus précisément au principe de légalité. De plus, la CEDH estime que la clarté n’empêche pas une certaine généralité dans la description des modalités de l’infraction. C’est ce qu’elle a décidé dans un arrêt rendu le 16 novembre 1996 , arrêt dénommé Cantoni contre France. Ainsi par exemple, des expressions telles que : « par tout moyen ou tout acte ou d’une manière quelconque » doivent être contrôlées. La CEDH considère que ce qu’il faut contrôler c’est la mesure de ces expressions

privilèges pontificaux. Boniface VIII réagit violemment à ces accusations ce qui lui valut à son tour d'être qualifié d'hérétique par le roi, c'est le 2nd procès. Après avoir été accusé d'hérésie, Boniface s'apprête à excommunier le roi mais il est arrêté dans sa résidence d'Anagni par une troupe dirigée par Nogaret. Il meurt peu après son arrestation ; lui succède pendant un an le Pape Benoit XI puis Clément V à partir de juillet 1304. Entre 1305 et 1314, Boniface VIII fit à nouveau l'objet d'un procès