Arret Manoukian 26 Novembre 2003

Droit des obligations Bibliographie : Favre-maillon - « Les obligations » Précis Dalloz - « Les obligations » Flour-Hobert et Savot - « Droit civil : les obligations » Malinvot - « Manuel du droit des obligations » « Les grands arrêts de la jurisprudence civile » Edition Dalloz (Tome 2) « Les grandes décisions de la jurisprudence civile » - Aubry Introduction : I – La notion d'obligation C'est un terme qui a plusieurs définitions. Il existe trois sens : > Le premier

y a une double manifestation de volonté. Sinon la jurisprudence utilise souvent les quasi-contrats. Autre exemple : les loteries publicitaires. Arrêt 28 Mars 1995 CC : fonde l’obligation pour le marchand de remettre le lot promis sur l’existence d’un engagement unilatéral de volonté. Mais la jurisprudence est revenue en arrière et c’est désormais (Arrêt 6 septembre 2002 cc) grâce aux quasi-contrats qu’elle sanctionne les loteries publicitaires. Aujourd’hui, la jurisprudence reconnait très peu de

fautifs. Arrêt rendu par la chambre commercial du 26 novembre 2003 : arrêt Manoukian. La cour de cassation va refuse d’indemniser autre chose que les frais de négociation. La cour de cassation dit que la rupture brutale des pour parlers n’est pas la cause du préjudice résultant en la perte de chance de réaliser les bénéfices escomptés. Le seul préjudice indemnisable c’est les frais de négociations. Arrêt du 18 septembre 2012 chambre commerciale (11-19629) : confirmation de l’arrêt Manoukian. En Angleterre

changement imprévisible de circonstances est protégé par le devoir de bonne foi qui impose à son partenaire de prendre en considération ses difficultés et de renégocier loyalement le contrat en vue de sa révision (JP en ce sens avant Cass. com. 3 novembre 1992). - Effet relatif des contrats (hors le cas de la stipulation pour autrui) Introduction : Rappel de droit commun des contrats Article 1134 Cciv.  : « les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites. Elles

être traité comme un meuble plutôt que comme un immeuble. La Cour de cassation a en effet jugé que « la nature immobilière ou mobilière d’un bien est définie par la loi ; la convention des parties ne peut pas avoir d’incidence à cet égard » (civ III, 26 juin 1991). 3/ Enfin, tous les droits auxquels la loi n’a pas conféré le caractère immobilier doivent être traités comme étant des droits mobiliers. Selon l’article 527 du Code civil, il existe deux catégories de meubles : Les meubles par nature

solutions qui paraissent importune aux juges. Exemple : Dans le droit du travail, le juge peut considérer qu’un employeur qui s’engage à limiter le nombre de licenciements met en jeu sa responsabilité si il ne s’y tient pas (Cour de Cassation, 23 novembre 2003). L’engagement unilatéral de volonté explique la création d’une obligation juridique civile à partir d’une obligation naturelle. Cet engagement est bien consacré par notre droit, mais a une place résiduelle : le juge n’y a recours que si il n’a

de cette obligation qui quand bien même n’est qu’un devoir morale, une fois qu’il à commencer, il doit payer jusqu’au bout. -si une personne promet de s’exécuter, dans ce cas la, cette promesse morale peut se transformer en obligation civile. ex: arrêt Quinté-Plus du 10 octobre 1995 : C’est un joueur de Quinté Plus, qui avait l’habitude de confier à l’un de ses collègues de travail le soin de faire valider ses tickets auprès du Quinté Plus. Il était convenu qu’en cas de gain, le collègue qui valide

La violence 24 i.Les éléments constitutifs de la violence 24 ii.Prendre en compte de l’origine de la violence 24 c)Le dol 25 i.Formes des manœuvre doleuses 25 ii.Effets des manœuvre dolosives  25 2)La lucidité du consentement 26 III.L’expression du consentement 26 Section 2 : La capacité de contracter 27 I.Le Régime de la capacité 27 1)La capacité des personnes morales 27 2)La capacité des personnes physiques 28 Section 3 : L’objet du contrat 29 I.L’objet de l’obligation 29 1)Obligation

ses dettes (hypothèse du rétablissement) alors que si l’on appliquait le droit commun, la dette devrait être mise à exécution. Face à une situation de surendettement le droit admet un effacement de dette, déroge au droit des contrats. Loi du 1er Août 2003 : introduit l’effacement des dettes pour les particuliers en droit français. II - Sources externes, internationales du droit des obligations Très grande évolution encore une fois. Cette évolution est due à l’influence croissante des sources

contrat définitif. L’autre personne ne s’engage à rien. B a le choix, il a une option. Le bénéficiaire ne s’engage pas ou verse une somme d’indemnité d’immobilisation (pas obligatoire) : rémunère le fait qu’on réserve une exclusivité. 15 déc. 1993, arrêt CRUZ : promesse unilatérale consentie, mais le promettant se rétracte. Le bénéficiaire demande l’exécution forcée de la vente. Mais le juge a décidé qu’on ne pouvait pas demander la vente forcée. La promesse unilatérale de vente ne peut aboutir qu’à