Arrêt époux V

que lorsqu’un mariage est nul, il soit tout de même possible que les effets antérieurement produits par ce mariage soient conservés par les époux. Pour cela, un élément déterminant s’impose qui est celui de la bonne foi des époux qui se sont mariés, c’est-à-dire qu’il est nécessaire pour que la théorie du mariage putatif s’applique que l’un ou les deux époux n’aient pas eu conscience de l’erreur, cause de nullité qui entachait leur mariage lors de la conclusion de celui-ci. Cette théorie inspirée

droit Le mariage peut faire de l'argent du ménage un enjeu de pouvoir avant même celui de sa propriété. L'égalité des époux à disposer librement de leurs revenus a impliqué que leur soit reconnue une autonomie bancaire (1). Celle-ci repose sur le principe de libre ouverture du compte et sur la présomption de pouvoir posés par l'art. 221 c. civ. Cet article dispose : « Chacun des époux peut se faire ouvrir, sans le consentement de l'autre, tout compte de dépôt et tout compte de titres en son nom personnel

Cour de Cassation le 11 juin 1992 Faits : Mme Y et Mr X sont époux. Mme Y a porté plainte pour viol. En effet, son conjoint lui a imposait un rapport sexuel en usant de la force pour la soumettre à deux reprises. Procédure : Mme Y saisit le juge d’instruction pour viol. Mr X est défendeur. Le juge d’instruction a rendu une ordonnance de refus d’informer au motifs que les époux X vivants tous les deux au domicile commun sans qu’aucune procédure judiciaire de séparation ait été engagée

veulent obtenir la nullité du commandement, le 14 septembre 1998, Mme Y..., divorcée de M. X..., assigne le créancier en nullité de l'hypothèque sur le fondement de l'article 215, alinéa 3, du code civil. 3 - La cour d'appel de Dijon, dans son arrêt du 31 janvier 2008, a déclaré irrecevable la demande pour défaut d'intérêt à agir au motif « qu'à la date de son assignation du 14 septembre 1998 Mme Y... ne résidait plus dans l'immeuble litigieux qu'elle avait quitté depuis le 21 juin 1997, au cours

conditions de formation du mariage lui-même (Sous-section 2).   Sous-sECTION 1 - LES FIANCAILLES, PRELIMINAIRES AU MARIAGE   Définition. – Par fiançailles, on entend la promesse qu'échangent un homme et une femme de se prendre ultérieurement pour époux. De ces fiançailles, le Code civil ne parle pas. Dans le silence de la loi, le problème s'est posé de savoir quelle valeur juridique il fallait leur attribuer. La jurisprudence ne pose aucune condition de validité particulière, elle a d’ailleurs admis

La loi du 26 mai 2004 réformant le divorce a cherché à rendre plus objective la séparation des époux. Cependant, la loi nouvelle est restée fort discrète à propos des conséquences de cette objectivisation en cas de report des effets du divorce à la date de la séparation de fait. La jurisprudence semble en faire une application très étendue, qui peut paraître excessive en ce qu’elle favorise celui des époux qui décide de rompre la vie commune sans engager une procédure de divorce pour autant. Des conséquences

(document n°1). Afin d’adapter le droit positif aux faits et à l’évolution de la société, les hautes juridictions procèdent graduellement. Toutefois, il arrive qu’elles rendent des « arrêts de provocation* » afin de signifier au législateur qu’il est temps de légiférer ! A titre d’exemple, dans le célèbre « arrêt Desmares » (document n°2) en matière de responsabilité du fait des choses, la Cour de cassation a opéré un revirement de jurisprudence*, entendant ainsi faire part de sa volonté qu’une

s’aiment en secret et bravent les interdits pour espérer inverser leur destinée. Laissezvous entraîner par les vers de Shakespeare et découvrez l’histoire mythique des amants de Vérone. ISBN 978-2-7011-5632-3 256 pages Roméo et Juliette Arrêt sur lecture 1 Arrêt sur lecture 1 p. 53-57 Un quiz pour commencer p. 53-54 1 Où l’action de la pièce se déroule-t-elle ? À Vérone. 2 Quel personnage intervient pour séparer les serviteurs des maisons ennemies ? Benvolio. 3 Quelle condamnation les deux

documents / Traitez les cas pratiques suivants Cas 1 Modou est un jeune marié très consciencieux. Dès son union avec Awa, son souci majeur a été d'assurer à sa famille un bien-être matériel et moral. C’est ainsi qu’étant ouvrier, il travaille dur et sans arrêt. Il a aussi souscrit une assurance décès au profit de sa conjointe et de ses enfants qui naîtraient de son union. Pour que sa famille soit à l’abri du besoin, Modou a toujours souhaité avoir deux enfants, pas plus ni moins. Mais le destin en a décidé

formation du mariage lui-même (Sous-section 2).   SOUS-SECTION 1 - LES FIANCAILLES, PRELIMINAIRES AU MARIAGE               Définition. – Par fiançailles, on entend la promesse qu'échangent un homme et une femme de se prendre ultérieurement pour époux. De ces fiançailles, le Code civil ne parle pas. Dans le silence de la loi, le problème s'est posé de savoir quelle valeur juridique il fallait leur attribuer. La jurisprudence ne pose aucune condition de validité particulière, elle a d’ailleurs admis