Art naïf

La littérature présente le paradoxe inhérent au fait qu’elle soit à la fois art et langage, de s’inscrire dans une dimension universelle mais aussi actuelle. Nombre de polémiques ont eu lieu, sur la fonction qu’elle devait ou non adopter, d’être utile ou d’être seulement expression artistique, sans autre légitimité que d’exister. Théophile Gautier et les tenants de « l’art pour l’art » allaient jusqu’à refuser toute utilité à la littérature, proclamant que « tout ce qui est utile est laid », tandis

message. Candide de Voltaire aussi bien qu’une pièce comme Tartuffe de Molière, montrent dans leurs structures même qu’un enseignement peut nécessiter un parcours personnel pour que son destinataire trouve enfin à y adhérer. Candide est un personnage naïf prêt à croire le premier enseignement théorique qu’on lui livre, et qui n’apprendra véritablement que de ses expériences ;  de même, le lecteur est invité à recevoir le message de Voltaire non par un développement explicite, mais de manière implicite

(acte I, scène 4) qu’il ne saurait consentir à complimenter la prétention aussi sotte que ridicule que les femmes ont d’être savantes et qui très vite se cristallise sur un nom : Trissotin. Ce personnage lasse jusqu’à l’agacement un auditoire moins naïf qui le considère comme "Un benêt dont partout on siffle les écrits". Même Chrysale s’est aperçu (acte II, scène 7) du rôle essentiel que joue ce pédant et lui reproche son emphase, son verbiage et sa sottise. Trissotin est d’abord un poète de piètre

morales ou sociales. Donc, un auteur peut utiliser l’argumentation indirecte (à l’aide de personnages et d’un récit fictif), pour critiquer sa société. Par exemple, Voltaire, dans Candide critique sa société, par le moyen de Candide, un jeune homme naïf qui découvre la société. En effet Voltaire met en scène une rencontre entre Candide et un esclave. Celui-ci décrit comment son maître le maltraite (membres estropiés, un caleçon de toile pour seul vêtement…) et provoque ainsi de la pitié chez le lecteur

Le Tartuffe ou l’Imposteur) de Molière (1669) Molière, de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, est un auteur illustre du XVIIème siècle engagé dans son art et dans la société de son temps. Dans Le Tartuffe ou l’Imposteur, il met en scène un faux dévot, un faux ami, un homme qui s’immisce au sein d’une famille pour en tirer profit, un fourbe par excellence, un hypocrite, Tartuffe. C’est par le biais de

est un riche bourgeois qui rêve de devenir un homme de qualité, c'est pourquoi il engage des professeurs pour lui apprendre tout ce qu'un noble doit savoir selon lui. Seulement voilà, Monsieur Jourdain est tout sauf un élève doué, il est capricieux, naïf, etc. Les professeurs ne sont finalement là que pour l'argent et passent leur temps à le berner. Lucile, la fille de monsieur Jourdain, aimerait épouser Cléonte malheureusement celui-ci n'est pas noble, il en est donc hors de question. De son côté

violentes, pures et vives, et revendiquent un art fondé sur l'instinct. Ils séparent la couleur de sa référence à l'objet, afin d'accentuer l'expression, et réagissent de manière provocatrice contre les sensations visuelles et la douceur de l'impressionnisme. • le sens abstrait L’image peut être non figurative. L’artiste peut déformer ce qu’il perçoit (expressionisme, cubisme) jusqu’à ne plus représenter un objet identifiable (art abstrait). Thomas Texier est né en 1977 dans

comique de ces scènes * étudiez le rôle de Merlin dans ces trois scènes * qu’apprenons nous sur le théâtre dans ces trois scènes ? * comment la mise en abyme révèle t-elle l’importance de l’illusion théâtrale ? * comment le théâtre, art de la représentation, peut-il être à lui même son propre sujet ? Problématique à laquelle nous allons répondre : En quoi ces scènes de comédies où Merlin joue un rôle essentiel permettent-elles, grâce au recours à la mise en abyme, de montrer le

Les albatros sont également désignés par la périphrase : indolents compagnons de voyage, voyageur ailé ou bien encore : infirme qui volait Personnification également par des adjectifs habituellement attribués aux humains : maladroits, honteux, naïf, indolents, comique, exilé... C : les réseaux symboliques. Albatros = poète Equipage = la société Navire = terre (communauté des hommes) Ailes blanches = inspiration du poète Gouffre = mort Remarque : tout ce qui est associé à la société se

Driver : « Trouver une forme qui accommode le désordre, telle est aujourd’hui la tâche de l’artiste. » B. va alors chercher une « syntaxe de la faiblesse », à « abstractiver » le langage, « cad à transformer les mots en simple matériau au service d’un art littéraire abstrait sans les réduire à leur pure matérialité sonore, sans dissoudre totalement la spécificité du langage, cad le lien irréductible entre le mot et la chose. » (Casanova) Faire du « comment faire » le « faire ». Dans L’Innomable, les