Aspiration Au Bonheur Et Passion

LE BONHEUR Le bonheur représente indéniablement ce à quoi tout homme aspire. Il marque l’accomplissement de son être, de son œuvre. Mais dès qu’on essaie de réfléchir sur ce terme, nous sommes confrontés à des difficultés , d’une part pour le définir, d’autre part pour le réaliser. Car suffit-il vraiment d’agir dans ce but pour l’atteindre , il faut sans doute y mettre du sien mais c’est rarement suffisant, toutes sortes d’obstacles jalonnent notre parcours (maladies, accidents, désillusions…)

succomber à cette passion. Julien entre au séminaire,puis obtient une place de secrétaire chez le Marquis de la Môle à Paris. Il séduit la belle et orgueilleuse Mathilde,fille du Marquis et demande la main de Mathilde qui est enceinte. Mais le Marquis reçoit alors une lettre de dénonciation écrite par M.me de Rênal. Toutes les ambitions de Julien s’évanouissent. Il est emprisonné et condamné à mort, Mais assume avec détermination son acte. Il goûte en prison quelques rares moments de bonheur avec M.me de

Socrate expose sa thèse sur le bonheur à Gorgias qui se trouve en désaccord avec lui. En effet, pour Socrate, le bonheur pour un homme est d’avoir une vie bien réglée alors que Calliclès pense plutôt que le désir doit être le moteur de la vie. Réussir sa vie et être heureux, est-ce accomplir tous ces désirs et assouvir toutes ces passions? Doit-on être sage et ordonné pour être heureux ou est-ce l’inconstance d’un homme dans ses actes qui lui permet d’arriver au bonheur ? En premier lieu, nous

l’opinion commune, le bonheur correspond à une finalité naturelle, un objectif que poursuivent spontanément tous les hommes sans avoir besoin de se l’imposer comme un devoir. En effet, un devoir est une règle ou une loi que l’homme s’impose en général pour l’obliger de faire ce qu’il ne veut pas ou l’empêcher à faire ce qu’il désir. Soit la recherche du bonheur est naturelle et il n’y a pas de devoir, soit il y a un devoir d’être heureux et alors il faut se demander quel est ce bonheur que nous ne recherchons

différents types de sociétés, de gouvernements, de religions.  Le héros de la première vague du romantisme, celle où l'on cherchait avant tout la libération de l'art, est un homme sensible, auquel son destin échappe, et dont la société nie les aspirations. Selon Madame de Staël, « l’incomplet de la destinée » qui donne à l’homme conscience de ses limites, inspire un « sentiment douloureux ». Aussi distingue-t-elle de l’âme romantique « les esprits médiocres », ceux qui sont satisfaits de la vie

divertissement le voila malheureux, et plus malheureux que le moindre de ses sujets qui joue et qui se divertit. » Donc même si être roi apporte de nombreuses satisfactions et si l’on a tout ce que l’on veut, on ne sera pas forcement heureux car le bonheur se trouve essentiellement dans le divertissement. Désirer l’impossible peut donc être un divertissement nous permettant d’être heureux. Cependant, le rêve au quotidien ne suffit pas pleinement ; il a aussi besoin de satisfaire ses désirs pour ne

irrémédiable. Pourtant, force est de constater qu’aujourd’hui, dans la publicité notamment, le désir est extrêmement valorisé : peu importe l’objet considéré, le désir est mis en scène par les publicitaires et semble porter en lui-même comme une promesse de bonheur. D’où l’érotisation de certaines pubs pour des produits sans charge érotique naturelle, comme le café. On nous vend, non du café, mais bien du désir, parce qu’une vie sans désirs semble à la plupart d’entre nous vaine, ennuyeuse, privée de mouvement

accords, le rythme sont magnifiquement utilisés pour peindre le paysage. On goute la précision et la richesse du vocabulaire, cette prose musicale servira aussi pour exprimer sentiments et passions. Par l'intermédiaire de René, Chateaubriand décrit le mal des temps modernes qu'il appèlera le Vague des Passions ou le Mal du siècle. Ce mal du siècle provient de l'ennui, qui vient de l'opposition entre la richesse de l'imagination et la pauvreté offerte par le réel. Le plaisir d'imaginer détruit le

force consolante qui rapproche de lui tout ce qu'il désire, qui le soumet à son imagination, qui le lui rend présent et sensible, qui le lui livre en quelque sorte, et pour lui rendre cette imaginaire propriété plus douce, le modifie au gré de sa passion. Mais tout ce prestige disparaît devant l'objet même ; rien n'embellit plus cet objet aux yeux du possesseur; on ne se figure point ce qu'on voit ; l'imagination ne pare plus rien de ce qu'on possède, l'illusion cesse où commence la jouissance. Le

(Introduction.) (Thème et thèse du texte) A travers cet extrait, Rousseau aborde les thèmes du désir, du bonheur et de l'imagination. Il souligne l'importance de l'imagination dans le développement du désir. Il soutient ici la thèse selon laquelle le désir nourri de l'imagination plus que la jouissance de sa réalisation décevante apporte le bonheur de sorte que l'univers imaginaire des objets idéalisés du désir a plus de valeur pour l'existence de l'homme que toutes les richesses acquises.