Aulu-Gelle

citoyens de première classe, c’est-à-dire les plus nobles et/ou les plus riches. C’est donc avant tout une catégorie sociologique. Au IIe siècle, Aulu-Gelle, l’auteur des Nuits attiques, évoque les « auctores classici », pour parler des auteurs de premier rang, parmi lesquels il classe Cicéron, Virgile, César, Horace, Salluste, et quelques autres. Mais Aulu-Gelle lui-même, qui s’enseignait régulièrement à l’époque où le latin était au centre des humanités, est-il encore un classique, aujourd’hui, en 2009 

Édit. E. L. T., Paris, 1946, p. 141. Pierre Clarac, La Fontaine. Nouvelle édition. Connaissance des Lettres. Hatier, Paris, (1959), p. 131-132. 1. S. F. 2. 3. Id., Ibid., p. 128. g6 l'a mis J. BOURGUIGNON la place du barbare de son modèle Aulu-Gelle, c'est sans doute à cause de la moralité qu'il entendait tirer de sa fable, mais c'est aussi par malice. La Scythie, que les Anciens, et probablement les gens du XVIIe siècle comme eux, situaient de façon très approximative, était renom¬ mée pour

cadre territorial de la cité romaine (civitas, citoyenneté), chaque cité de l'empire correspond à une communauté de citoyens, avec un territoire propre, une agglomération-capitale (oppidum), et « un droit commun à tous et pour la foule des hommes » (Aulu Gelle – 2e moitié du IIe s. –, Nuits Attiques, 18, 7, 5). Il existe deux grandes catégories de cités : – les cités pérégrines, réputées étrangères, vivant selon leur droit – les cités romaines, colonies et municipes, dont les institutions reproduisent

Microsoft Word - Reforme_Comices.docDE LA RÉFORME DES COMICES CENTURIATES AU IIIe SIÈCLE AV. J.-C. par Paul Guiraud I. — Système de M. Mommsen. On sait que Servius Tullius avait proportionné le service militaire à la fortune. Il avait voulu que chacun eût dans l’armée la place que lui assignait sa richesse, que tel chiffre de cens fit entrer un citoyen dans la cavalerie, tel autre dans les premiers rangs de l’infanterie, tel autre dans les derniers, enfin que la pauvreté fût une cause d’exemption1

Angellier - Anglemont - Apollinaire - Apoukhtine - Apulée - Arago - Arène - Argenson - Aristophane - Aristote - Arnac - Arnim - Arrien - Artsybachev - Arvers - Asselineau - Assollant - Aubert - Aubigné - Aubourg - Audoux - Saint Augustin - Aulnoy - Aulu-Gelle - Auneuil - Austen - Autran - Auvray - Babeuf - Bacchylide - Baillon - Bainville - Bakounine - Balzac - Bang - Banville - Barbara - Barbey d'Aurevilly - Barrès - Barrucand - Bastiat - Baudelaire - Baudiau - Bazaillas - Bazin - Beauchemin - Beauclair

connu sa plus grande tranquillité et sa plus grande prospérité, méritait à tous égards de donner son nom à une série de princes souvent excellents (Les Antonins). L'éclat littéraire n'a pas non plus manqué à cette époque qui a vu fleurir Fronton, Aulu-Gelle, Apulée, Appien, Pausanias, Lucien, Ptolémée, etc.; le jurisconsulte Gaius est aussi de ce temps. L'empereur Antonin avait toujours conservé une passion très vive pour la campagne et la vie des champs : un de ses grands bonheurs était de quitter

Rabelais est humaniste par son constant retour aux textes antiques et par le commentaire qu’il en fait. ⇒ dès le prologue il cite Homère et Platon, convoque la figure de Socrate. Pendant tout reste de l’ouvrage, il multiplie les références à Aulu-Gelle, Aristote, Caton, Cicéron, Démosthène, Galien, Hésiode, Pline, Xénophon… Tous les épisodes guerriers suscitent des comparaisons avec les grands généraux de l’Antiquité Or ces références sont souvent fantaisistes voire de seconde main : Rabelais

Dion Chrysostome, etc… dont certains firent plus tard le récit élogieux de sa vie. Antonin, qui était un véritable humaniste, favorisa l’essor des lettres. C’est sous son règne que de nombreux écrivains se firent connaître, comme Appien, Apulée, Aulu-Gelle, Pausanias, etc. Mais malgré l'apogée connue par l'empire, les limites se font sentir. Des divergences de religions créent des tensions, l'immobilisme militaire de certains empereurs fit éclater de nombreuses guerres barbares, mais les

L’insaisissable connaissance La critique de l’optimisme gnoséologique selon lequel nous pouvons connaître la vérité avec certitude n’est pas propre à la philosophie sceptique. Par exemple, la 4 Voir notamment Aulu-Gelle dans Nuits Attiques, XI. 5 Esquisses pyrrhoniennes, I, 25-30. 4 démarche de Démocrite n’est pas exempte d’une pratique du doute lorsqu’il critique la connaissance des qualités sensibles6. Néanmoins, cette critique était plus un point de départ

Généralités Lorsque des prodiges se répètent et que les autorités romaines ne parviennent pas à fléchir la colère des dieux par des rites ordinaires, ils s’adressent à un oracle Sibyllin pour trouver la cause du problème, ainsi que sa solution. Aulu Gelle, Nuits attiques, I, 19 Voici ce qu'on rapporte dans les anciennes annales sur les livres sibyllins (libri sibyllini). Une vieille femme, étrangère et inconnue, vint trouver Tarquin le Superbe, apportant avec elle neuf livres, qu'elle disait être