Bachelard Connaissance Commune Et Connaissance Scientifique

@ RENCONTRES INTERNATIONALES DE GENÈVE TOME VII (1952) L’HOMME DEVANT LA SCIENCE Gaston BACHELARD Erwin SCHRÖDINGER – Pierre AUGER Emile GUYENOT – George DE SANTILLANA R. P. Dominique DUBARLE L’homme devant la science Édition électronique réalisée à partir du tome VII (1952) des Textes des conférences et des entretiens organisés par les Rencontres Internationales de Genève. Les Éditions de la Baconnière, Neuchâtel, 1952, 445 pages. Collection : Histoire et société d'aujourd'hui

bricoleur Trois raisons de s’intéresser à la psychologie des apprentissages Choix pédagogiques de l’enseignant L’enseignant en tant que décideur (éclairé par les théories de l’apprentissage) Métier de l’enseignant : compléter et actualiser ses connaissances, repenser ses démarches, mener une réflexion sur ses pratiques professionnelles DÉFINITION  APPRENDRE: Apprendre, c'est comprendre. C'est construire un savoir que l'on va pouvoir réinvestir. Pour que l'élève apprenne, il est essentiel:  Qu'il

LA NOTION D' « OBSTACLE ÉPISTÉMOLOGIQUE » [Bachelard, La formation de l'esprit scientifique, p 14-19, Vrin, 1938) C'est moi qui souligne et met en gras. « Quand on cherche les conditions psychologiques des progrès de la science, on arrive bientôt à cette conviction que c'est en termes d'obstacles qu'il faut poser le problème de la connaissance scientifique. Et il ne s'agit pas de considérer des obstacles externes, comme la complexité et la fugacité des phénomènes, ni d'incriminer la faiblesse

l’on ne sait pas. Si l’on veut trouver la vérité, il est plutôt nécessaire de n’avoir aucune certitude et de cultiver le doute. Selon Bachelard, le propre de l’esprit scientifique est sa capacité à poser des questions et c’est la remise en cause des vérités admises qui a fait progresser la science. Lorsque nous reprenons conscience après avoir perdu connaissance, nous ne sommes plus certains de nos actes passés, tout comme si je perds la mémoire. D’autre part, il y a certains phénomènes que nous

et différents. La diversité des cultures s’offre ainsi comme une réalité historique dont le sens intrigue et suscite l’interrogation. Or les jugements émis sur la valeur d’une culture peuvent-ils être objectifs ? Avonsnous assez de recul et de connaissances pour bien apprécier un tel ensemble, que nous y appartenions ou qu’il nous soit étranger ? N’y a-t-il pas une multiplicité de critères équivalents ? Une axiologie peut-elle être autre chose qu’une représentation idéologique ? 1. Des relations

Étant donné l’ampleur et la complexité de l’épistémologie, comme discipline, ce petit traité n’a pas pour ambition de servir dans le cadre d’un cursus universitaire spécialisé dans cette discipline. Il n’est pas non plus destiné, a priori, à des scientifiques qui auront davantage intérêt à réfléchir aux problématiques épistémologiques propres à leur discipline. Son but est de fournir aux jeunes ingénieurs une sorte d’« amorce » à la réflexion sur leur propre activité. La nature du métier d’ingénieur

édition - Brasilia, 2004 1 49 1) La science est une connaissance De ce point de vue, la connaissance scientifique est semblable à la connaissance empirique, commune, i.e. la connaissance fondée sur l’expérience immédiate, donnée immédiatement aux sens et parfois erronée. Elle est semblable à la connaissance technologique2. 2) Mais, c’est une connaissance objective Ensemble d’énoncés ou de systèmes d‘énoncés, la connaissance scientifique répond à des critères de validité et des critères de vérité

et d'une construction théorique préalable, surtout en science. INTRODUCTION. - On définit couramment la méthode expérimentale par le passage des faits aux lois. Mais que faut-il entendre par « un fait », et qu'est-ce que le qualificatif de « scientifique » ajoute à la signification de ce mot ? A. Le fait. - a) Etymologiquement, le mot « fait » désigne ce qui a été fait (factum), c'est-à-dire effectivement réalisé. b) Dans l'usage courant, on considère comme fait ce qui est réel par opposition à

cherche la vérité, ce que renforçait le « faut-il ». I/ Pourquoi faudrait-il douter de tout ? A/ La thèse sceptique Les corrigés donnaient les éléments de connaissance. Il était ensuite nécessaire de les organiser. Si l’on va à l’essentiel, on comprend que si pour les sceptiques il faut douter de tout, c’est parce que selon eux la connaissance de la réalité est impossible. Nous n’aurions accès qu’à des apparences, à nos propres perceptions, sans qu’un accord universel entre nos perceptions et la

sciences qui l’entourent » [Prélot, 1956, p. 32-33]. Cet effort pour définir avec le plus de précision possible l’objet de la science politique n’a pas cessé en France depuis trente ans, depuis que la science politique s’est imposée comme discipline scientifique autonome. À vrai dire, on se découragerait à recenser les multiples définitions données de l’objet de la discipline, tant en ce domaine chacun semble retisser sans cesse la tapisserie de Pénélope, tant l’obstination des plus grands auteurs semble