Bachelard Tout Est Construit

l’illusion de la perception spontanée : la connaissance scientifique A/ L’attitude scientifique n’est pas naturelle. 1°/ L’illusion de l’anthropomorphisme : le schéma historique de Comte 2°/ Bachelard : psychanalyse de la connaissance ou la nécessaire désillusion 1°/ Bachelard : la perception spontanée est un obstacle épistémologique 2°/ La connaissance scientifique exige une triple conversion 1°/ Rôle des instruments de mesure : interaction théorie-pratique 2°/ La connaissance scientifique

scientifique consiste non plus à chercher à confirmer des hypothèses mais à réfuter des hypothèses. Ce que résume bien cette citation de Gaston BACHELARD : « la science procède par réfutation », pour ainsi dire que l’infirmation est une technique de connaissance bien plus importante et intéressante que la confirmation. Pour Karl POPPER, si un scientifique réfute, tout le monde va l’écouter [L’évolution de l’énoncé théorique]. Toute l’histoire scientifique a consisté à se libérer d’une vérité dogmatique

Gaston Bachelard (1934) LA FORMATION de l’esprit scientifique Contribution à une psychanalyse de la connaissance objective Un document produit en version numérique par Jean­Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Gaston Bachelard (1934) La formation de l’esprit scientifique 2 Site web: http://www.uqac.uquebec

Gaëtan Picon.......................................................................................... 9 Georges Blin ......................................................................................................................10 Gaston Bachelard .............................................................................................................10 Jean-Pierre Richard ........................................................................................................12 Maurice

pour reconstruire le savoir : le cogito (certitude ontologique de l’existence corrélative au doute comme mode de pensée, « je pense, je suis »). Cherchant désormais à construire à partir de ce principe - ou plutôt à déduire - tout le savoir, il commence par son corps. Celui-ci est par nature une figure, il est étendu et sensible. De plus, il ne peut résister au doute. De mon corps, seule la pensée est certaine, Descartes distingue donc en lui la res cogitans

qui est ou ce qui arrive, et qui se donne ou même s'impose à nous dans l'expérience. On distingue souvent le fait brut, qui s'offre immédiatement à l'observation dans l'expérience ordinaire, et le fait construit (fait scientifique), qui résulte d'une élaboration théorique et expérimentale (Bachelard appelle «phénoménotechnique» cette construction du fait). Cependant, même le fait brut est imprégné de théorie, même s'il peut s'agir d'une théorie pré-scientifique, c'est-à-dire de préjugés. Le fait (ce

entend par là, une affirmation n’ayant pas été soumise à un examen critique. Elle est reçue pour vraie sans que l’esprit se soit préoccupé sérieusement de savoir si cet énoncé est vrai ou faux. Toutes nos idées premières sont en ce sens des opinions, c’est-à-dire des préjugés, des « a priori », des idées toutes faites. On les croit vraies mais on ne sait pas si on a raison de le croire.        Cf. Descartes :  » Il y a déjà quelque temps que je me suis aperçu que, dès mes premières années, j’avais reçu

expression vivante du corps humain         L’espace habité, l’espace conçu par l’homme est construit selon des images vivantes mêlant réalité et rêve, sensations et émotions, objectivité et subjectivité. Parmi ces images, le corps humain occupe une place prépondérante comme matrice des formes architecturales. Pour nous cette image s’est imposée avec l’expérience du projet et la pratique au pied du mur. Tout d’abord, les attentes du maître d’ouvrage ne sont jamais purement fonctionnelles et ne peuvent

Cette interprétation n’a plus de sens car cela signifierai l’existence de plusieurs vérités sur un même problème, cela signifierai que toutes les idées se valent, cela signifierai aussi l’absence de dialogue : je considère détenir la vérité sur un problème, tu considères détenir sur une vérité contradictoire sur le même problème, le dialogue n’est pas possible car toutes les idées se valent. On comprend donc que le concept de vérité signifie un jugement universel, un accord entre les hommes. Par exemple

universelle ; elle est donc unique, identique en tout temps et en tout lieu. La vérité est valable pour tous et échappe donc au relativisme. Or, le relativisme caractérise les jugements personnels et individuels que sont les opinions. Ainsi, l’opinion apparaît comme contradictoire avec l’idée de vérité et la remet même en question : s’il y a autant d’opinions qui se valent que d’individus, c’est tout critère du vrai qui s’évanouit. Et c’est même tout jugement moral qui est interdit si les opinions