Bachelard Tout Est Construit

exemple, Descartes croit que tout ce qui est une idée de Dieu est vrai. Quant à Kant, il conçoit que ce sont plutôt les phénomènes et non les choses en soi qui représentent la vérité, c’est-à-dire la manière dont les choses nous apparaissent. Tous ont donc une manière différente de percevoir la vérité Ainsi, on peut émettre la thèse que la vérité est une idée, une hypothèse, un élément de connaissance qui est vrai, c’est-à-dire qui est conforme à la réalité connue. Tout d’abord, il existe la vérité

Ce § forme un tout. Il ne s’interroge pas seulement sur l’opinion en général, ou sur la science, voire leur opposition, mais avant tout sur la formation de l’esprit : l’enjeu est de former une pensée : apprendre à penser et cela, plus précisément, en science. Bachelard parle du point de vue scientifique, non dans l’absolu. En quoi l’opinion peut-elle constituer un obstacle à la formation de l’esprit scientifique ? Il y a 2 parties dans ce §. D’abord, ce qui caractérise l’opinion, mais à travers

méthodes confidentielles. De même, à l’intérieur des entreprises, les assistants en stratégie ont leurs propres méthodes. Certains de ces modèles peuvent acquérir une grande notoriété, comme la matrice de General Electric. Ces modèles sont conçus et construits à partir de plusieurs activités : – d’abord, l’observation des pratiques des entreprises considérées comme « performantes », « novatrices », « d’avenir », etc. Ainsi, les pratiques d’externalisation, d’e-management, de « supply chain », etc. – ensuite

juger mais aussi le domaine universalité de principes logiques ou moraux. La raison renvoie a ce qui est rationnelle mais aussi a un principe morale. Dire que ces principes sont universelles c'est affirmer la présence de la raison en tout Homme. C'est aussi affirmer que tout Homme devrait être capable d'écouter cette raison plutôt que d'autres sources. Somme nous capable d'écouter cette raison? Les philosophes du soupçons ont montrés comment la conscience pourrait être soumise à des forces irrationnelles

Autre problème-> La vérité- Elle apparaît de manière paradoxale, à la fois voilée, cachée et à la fois évidente, elle semble crever les yeux de tous ; Elle est comme le « nez au milieu de la figure » ; Peut on alors dire « à chacun sa vérité ? ». Tout le monde a le sentiment de détenir une vérité, sa vérité ? Cause des conflits et tensions. Alors la vérité est-elle plurielle et subjective ? Ou alors est-elle unique, absolument objective et même absolue ? Ces enjeux amènent à un problème central :

formuler clairement. Avant tout, il faut savoir poser des problèmes. Et quoi qu'on dise, dans la vie scientifique, les problèmes ne se posent pas d'eux-mêmes. C'est précisément ce sens du problème qui donne la marque du véritable esprit scientifique. Pour un esprit scientifique, toute connaissance est une réponse à une question. S'il n'y a pas eu de question, il ne peut y avoir connaissance scientifique. Rien ne va de soi. Rien n'est donné. Tout est construit. » Bachelard 3 sujet « Puisque le libre

recherche nous nous intéressions à la question du positionnement épistémologique du chercheur. Il me semble nécessaire de souligner que ce positionnement ne peut être indépendant de l'environnement social et de ses pressions. Mais avant de chercher il faut tout d’abord savoir ce que l’on cherche. Il est important de souligner que toute étude doit correspondre à un objectif clairement défini, elle doit être consciemment organisée et rigoureusement menée. Un processus de recherche réponde à de nombreuses règles

plus une théorie de l’enseignement. Ce n’est qu’une réponse, celle de l’ensemble de la recherche, à la question générale : qu’est-ce qu’apprendre ? comment les êtres humains apprennent-ils ? Cette théorie dit que chaque être humain construit sa connaissance. Que tout apprentissage passe par une activité mentale de réorganisation du système de pensée et des connaissances existantes de chacun. Que sans cette activité, aussi invisible qu’intense et complexe, aucun savoir nouveau ne peut être intégré

séparer facilement? La science a le devoir de rester objective, elle doit s’imposer d’abord face au mythe qui présuppose l’existence du divin car le mythe se contente de réponses partielles et provisoires, il répond à toutes questions et résout toutes les difficultés comme par exemple la création de l’univers, par un simple et unique argument, l’existence de Dieu. La science paraît moins ambitieuse ou elle fait appelle à notre esprit critique pour résoudre des questions plus simples

s’entend ici comme singulier c’est à dire propre à un individu. Si l’expression « à chacun sa vérité » est vraie on peut affirmer que chacun possède, de droit, sa propre conception de la vérité et donc que toute discussion est vaine ou impossible. Tout jugement général devient impossible : il n’y a pas de vérité. Mais est-ce là une vérité absolue que chacun doit partager ? Il y aurait dans ce cas contradiction dans les termes : s’il n’y a pas de vérité à partager, cette affirmation « il n’ y a