Baïonnette

produite a-t-elle un sens autre que poétique? Et quoi qu’il en soit, que cette guerre ait en quelque sorte déjà eu lieu ne pouvait sauver aucun poilu. Ernst Jünger, dans les tranchées d’en face, lisait lui aussi beaucoup. Et le livre fermé, fixait la baïonnette au canon et montait à l’assaut. La littérature ne sauve personne, elle donne seulement un autre sens à l’échec et fait du désespoir un geste artistique. Mais la misère reste et la décrire peut faire vendre. Ce sont alors les narrateurs qui s’enrichissent

habits jaunes et blancs répètent les couleurs de la lanterne. Sur la droite se tient le peloton d'exécution, pris dans les ombres et dépeint comme une unique unité monolithique. Pratiquement vus de dos leurs visages ne peuvent être vus, leurs baïonnettes[->28] et leurs shakos[->29] (les couvre-chefs militaires qu'ils portent) forment une colonne implacable et immuable. Sans que cela ne distraie de l'intensité de la scène au premier plan, l'on peut apercevoir dans l'obscurité, à l'arrière plan, un

nous parlerons de l’échec de son appel et la réaction du peuple. Enfin nous verrons le rôle du poète dans la société. I / Dans cet extrait, le poète imaginé par Daumal sort de sa prison entouré de soldats. Après avoir entendu « des bruits de baïonnettes et d’éperons », il réalise que sa pendaison approche car il sent « la patte griffue de la mort » dans son estomac. Daumal animalise ainsi la mort. Le poète s’adresse alors au peuple juste avant de mourir. A travers son monologue « vociférant »,

du côté des Allemands et décrite par un très grand écrivain allemand. Ce n'est pas qu’un livre sur la guerre, loin de là ! C'est un livre d’abord sur l’homme et c'est aussi un livre intelligent. Les tranchées, les combats au corps à corps, à la baïonnette, l’incroyable boucherie qu’a été la guerre 14, le froid, la faim, la peur, la bêtise, la condition de rat plutôt que d’homme, la vie dans des paysages lunaires tant ils ont été bombardés et rebombardés. Voilà l’univers dans lequel les personnages

combat, l’éloge apparente Il y a des figures successives, une organisation, une harmonie du mouvement : « d’abord », « ensuite », « aussi » : ordre protocolaire des opérations. Une gradation ascendante apparaît : « canon », « mousqueterie », « baïonnette » → de la grosse arme au corps à corps La réalisation de cette guerre se fait selon un mécanisme de massacre parfaitement rôdé. Les règles de l’art son respectées, c’est un chef-d’œuvre d’art et d’efficacité. Une sorte de bien-être du massacre

accordée aux chefs.b) la réserve des exigences de la conscienceLe consentement à    l'obéissance n'est pas absolu.    Il est donné sous réserve des exigences de la conscience. C'est pourquoi, par exemple,    le droit pénal réserve « la théorie des baïonnettes intelligentes » qui condamne l'obéissance à un ordre manifestement illégal.Les motivations de l'obéissanceQu'est-ce qui motive l'obéissance ?    L'obéissance est motivée par le libre consentement de l'individu    à ses chefs ou aux règles établies

masculine. Ce qui signifie que plus de 80% de la population en âge d'aller se battre sont allés sont aller se battre. La France avait allongé le service militaire à 3ans. -Les armes utilisés sont toujours plus perfectionnées donc plus meurtrière : Baïonnettes, chars d’assauts, obus (« La Grosse Bertha » : obus utilisé par les allemands avec une très grande portée), mitraillette, grenade, gaz (« gaz moutarde »: de vrai nom « ypérite » qui inflige de brûlures sur la peau même à travers les vêtements),

gouvernement vient chercher les hommes pour la conscription ils sont accueillis par des émeutes paysannes, notamment à Machecoul au sud-ouest de Nantes qui est une ville où vivent de nombreux bourgeois. Des insurgés hommes, femmes et enfants sont venus baïonnette, torche et fourche à la main pour exiger l’arrêt de la conscription. Ils tuent ceux qu’ils appellent les patriotes ou les « bleus » ainsi que tous ceux qui refusent de se rallier à leurs causes tuant même des enfants et ôtant toute dignité aux cadavres :

Sa compagnie est anéantie au cours de ce combat et les survivants sont encerclés. Tentant alors une percée, la violence du combat l'oblige à sauter dans un trou d'obus pour se protéger, mais des Allemands le suivent et le blessent d'un coup de baïonnette à la cuisse gauche15. Capturé par les troupes allemandes, il est soigné et interné. Après une tentative d'évasion manquée, il est transféré au fort d'Ingolstadt, en Bavière, un camp de représailles destiné aux officiers prisonniers remuants.

reportage de celle-ci afin de montrer la terre dévastée, les souffrances, les blessures. » Il représente tout d’abord le matériel allemand comme les casques en acier « Stahlhelm », les fusils, les grenades à main, les munitions de mitrailleuse, les baïonnettes…Puis il met en avant les conditions de vie des soldats, qui vivent avec les rats dans les dépouilles de leurs camarades. Et pour finir il dévoile à tout le monde la dureté des conséquences de la guerre sur le paysage, maisons en ruines, villages