Barbusse Narration

Contrairement à ce qu’on pourrait penser en apprenant que l’auteur de Clarté s’est enrôlé dans l’armée de sa propre initiative au commencement de la Grande Guerre, Henri Barbusse n’était pas du tout un sympathisant ardent de l’idée de conflagration même avant le conflit. En fait, ses idées pacifistes n’étaient pas un secret, mais les dix-sept mois passés par cet homme intellectuel en première ligne dans une violence aveugle ont transformé ses sentiments antimilitaristes dans une véritable « religion

la Somme. Objectifs : Lecture : repérer des points de vue ; les caractéristiques de la lettre ; identifier la situation de communication d’une lettre ; repérer le type de discours dominant d’un texte: description, explication, argumentation, narration ; Repérer la visée d’une lettre ; le réalisme ; caractéristiques de l’écriture d’un journal (ou carnet de front) ; Ecriture : changer de point de vue ; Imaginer la suite d’un texte ; Outils de la langue : points de vue interne, externe et omniscient ;

BARBUSSE, LE FEU (JOURNAL D'UNE ESCOUADE) CHAPITRE I : LA VISION --> Situation  Hôpital-palais en face du Mont Blanc, en 1914. → Personnages Ce chapitre ne fait intervenir aucun personnage propre au reste de l'histoire, uniquement de riches et anonymes pensionnaires d'un sanatorium. → Événements - La Guerre ! C'est en effet dans ce chapitre introductif (une « préface » d'après le mot de Barbusse) que l'auteur annonce la déclaration de la guerre entre la France et l'Allemagne. - L’action

Le regard des personnages B. Le regard du narrateur LA n°7 : Henri Barbusse « Le Feu » Cet extrait nous immerge en plein champs de bataille A. Le lecteur assiste au combat, il est emporté par le mouvement → immersion B. La réalité du terrain C. La fraternité entre soldats Un univers dantesque/apocalyptique A. Un paysage devenu hostile B. Un lieu infernal C. La métaphore du naufrage Une narration engagée A. Le narrateur est un soldat engagé B. Il dénonce la déshumanisation

littéraire. Céline lui-même, bien que partagé entre le désir de se faire passer pour un novateur absolu et celui d'intégrer le cercle fermé du monde littéraire, admit à plusieurs reprises avoir lu des œuvres d'auteurs antérieurs tel que Freud ou Barbusse. L'allusion à un auteur contemporain contribuait à inscrire l'inspiration de Céline dans la série littéraire à laquelle appartenait son œuvre. Ces influences existent, les lecteurs de 1932 ont pu, par exemple, déceler une réminiscence du Candide

ses camarades qui avaient combattu à ses côtés. A l’inverse d’Henri Barbusse, a recours à un témoignage immédiat puisque blessé en 1915, il publie en 1916, son livre Le feu. Nous nous demanderons dès lors, Comment Giono, soldat de 2ème classe dès 1915, tente-t-il, à travers son œuvre Le grand troupeau écrit en 1931 de communiquer son expérience et son dégoût de la guerre ? Nous verrons dans un premier temps le choix de la narration, puis une critique virulente de la guerre qui passe par une voix et

Ainsi pour la guerre depuis Barbusse, ainsi pour ces déballages psychanalytiques depuis Freud. Je choisis la direction, la direction adéquate, le sens indiqué par la flèche, obstinément. Cet opportunisme un peu provocateur n'exclut bien entendu pas l'authenticité de ses engagements, de ses goûts et de ses choix personnels. Vers quoi l'ont-ils donc porté ? Que retirent Céline du climat littéraire et intellectuel de l'entre-deux-guerre ? Le Feu d'Henri Barbusse (1873/1935) relate l'expérience

naturalisme profond. D'autres, au contraire, se tournent vers la modernité de l'écriture et inaugure ainsi un nouvel art poétique (ex : Guillaume Appolinaire). Henri Barbusse Henri Barbusse, Le Feu, 1916 Henri Barbusse, engagé volontaire dans l'infanterie, rejoindra les combattants dès la fin de l'année 1914. On retient de Barbusse son œuvre principale Le Feu (1916), récit autobiographique qui relate son quotidien dans les tranchées où il resta 22 mois. Inspiré par le naturalisme de Zola, l'auteur

priv´es. A Myriam Revault d’Allonnes Voyage au bout de la nuit, un roman de la compassion démocratique ? Si nous relisions Voyage au bout de la nuit à nouveaux frais ? Si nous envisagions que Céline, dans ce roman, se livre à une expérience de narration qui est aussi une mise à l’épreuve des valeurs déclarées de la démocratie et de la République1? Le laboratoire romanesque ne lui permet-il pas en effet de soumettre le personnage-narrateur, Bardamu, à une initiation au nom de laquelle on a pu rapprocher

Voyage au bout de la nuit, un roman de la compassion démocratique ? Si nous relisions Voyage au bout de la nuit à nouveaux frais ? Si nous envisagions que Céline, dans ce roman, se livre à une expérience de narration qui est aussi une mise à l’épreuve des valeurs déclarées de la démocratie et de la République[1]? Le laboratoire romanesque ne lui permet-il pas en effet de soumettre le personnage-narrateur, Bardamu, à une initiation au nom de laquelle on a pu rapprocher