Beau

mettre en œuvre pour que l’art s’élève au dessus du reste. L’auteur se sacrifie lui-même, selon lui, en laissant de côté ses affections et sentiments personnels. Il affirme « La difficulté capitale, pour moi, n’en reste pas moins le style, la forme, le Beau indéfinissable, résultant de la conception même et qui est la splendeur du Vrai » Il aspire donc plus à l’idéal, aux sentiments, à l’exotisme, au mystère et à l’imagination qu’à la morne existence journalière. Il recherche la communion avec la nature

l’emblème d’une esthétique nouvelle, en ce qu’il dépasse la simple imitation de la nature pour exprimer par le regard qu’il porte sur le monde une émotion et une spiritualité singulière. Conséquence de cet anti-réalisme : aux yeux de Baudelaire, le beau s’oppose radicalement au vrai, il est toujours bizarre et suppose l’artifice – celui des décors de théâtre, du raffinement dandy, de l’art du maquillage. B) Et vers quoi ils mènent Nous pourrions penser que les enjeux de la modernité chez Baudelaire

"L'art du haïku" de Vincent Brochard et Pascale Senk Que c’est beau un haïku de grands maîtres ! Je ne me lasse pas de lire ces petits poèmes de trois lignes rédigés il y a longtemps par des poètes tels que Bashô, Issa et Shiki. Cela semble tout simple d’écrire trois petites lignes mais il est plus compliqué qu’il n’y paraît car pour être bon, un haïku doit rassembler un certain nombre de caractéristiques comme par exemple, comporter au moins un mot qui évoque une saison, être bien balancé, avoir

existe un autre moyen d’échapper au spleen. En effet, « l’idéal » est en opposition avec « spleen » puisqu’il s’agit dans ce cas, d’une rêverie, d’un autre monde qui permet de s’évader. L’idéal est donc une pure aspiration vers un au- delà qui est trop beau pour exister. En effet, on peut prendre l’exemple du sonnet « Parfum exotique ». Baudelaire s’est d’ailleurs inspiré de son amante Jeanne Duval pour cette poésie. Il décrit dans un premier temps une femme sensuelle puis au fur et a mesure des vers

surtout que dans celui-ci, le regard n’a pas l’élément principal de la rencontre comme on le voit à la ligne 6 « il ne l’avait mal regardée ». Puis vient la figure de style sur la comparaison avec un vers de Racine « un vers qu’il ne trouvait même pas un beau vers, ou enfin dont la beauté lui semblait douteuse, inexplicable, mais qui l’obsédait » et le fait « qu’elle fut appelée Jeanne ou Marie…Mais Bérénice. Drôle de superstition. Voilà bien qui l’irritait. ». Donc même malgré que la beauté de la femme

manière dont le peintre a laissé visibles les traces du pinceau, par des épaisses « touches » de peinture. Monet joue du contraste entre des couleurs claires et des couleurs sombres. Il utilise aussi des couleurs froides A première vue, ce tableau est beau et paisible mais au fur et a mesure qu’on l’observe, on découvre des détails, comme en particulier la pie. Le thème de paysages enneigés inspirait beaucoup Monet. Il était convaincu que les paysages devaient être peints d'après nature, il travaillait

Introduction Dans son sens général, l'art désigne toute pratique qui met en oeuvre un savoir-faire, une technique. Historiquement, c'est à partir du XVIIIe siècle que l'on a consacré le terme "d'art" à toutes activités humaines vouées à la production du "beau". Si l'artisan pratique l'art, au sens du métier et de l'activité manuelle, l'artiste lui crée des "oeuvres d'art", c'est-à-dire des ouvrages qui seront admirés et imités parceque considérés comme un idéal esthétique. Bien évidemment, ces ouvrages

extraordinairement sérieux, et ces six yeux contemplaient fixement le café nouveau avec une admiration égale, mais nuancée diversement par l’âge. Les yeux du père disaient : «Que c’est beau! que c’est beau ! on dirait que tout l’or du pauvre monde est venu se porter sur ces murs. » – Les yeux du petit garçon :«Que c’est beau! que c’est beau ! mais c’est une maison où peuvent seuls entrer les gens qui ne sont pas comme nous.» – Quant aux yeux du plus petit, ils étaient trop fascinés pour exprimer autre chose qu’une

esthétique ne se fonde pas sur l’objet lui-même: le beau n’est pas une qualité de l’objet mais renvoie à la manière dont le sujet le saisit. Autrement dit, il se trouve que devant une œuvre d’art un grand nombre de personnes « s’accordent à son sujet » tout simplement parce que les sujets sont « organisés de manière uniforme ». Ainsi lorsque j’énonce le jugement de goût: « c’est beau », j’ai le sentiment que c’est l’objet lui-même qui est beau objectivement, mais en fait, si j’éprouve ce plaisir

l’art moderne et contemporain, un artiste n’est plus un artisan du beau, ni même un producteur d’objet. - si on a longtemps exigé une habileté technique, c’est parce qu’on y voyait une manière académique de produire du beau, mais le beau ne se réduit pas à des critères objectifs qui ne peuvent au mieux que donner pour un temps « une beauté adhérente », et de plus l’art n’est plus aujourd’hui nécessairement une production du beau IV. L’art semble avoir définitivement rompu avec cette exigence