Berenger Rhinoceros

Dans le monologue de Rhinocéros, Bérenger qui incarne au départ l’humanité ordinaire devient progressivement un personnage tragique: il prend le rôle du héros solitaire qui lutte contre le destin est tente de s’opposer à la fatalité qui désagrège l’humanité. Les didascalies permettent la compréhension de la scène : sans elles, on ignorerait qu'il s'agit de portraits auxquels Bérenger se compare. Plus généralement, elles sont indispensable à ce genre de théâtre dit de l'absurde (ici absurdité de la

parlent de tout ce qui est en rapport avec les rhinocéros. Il veut montrer que la montée d'un mouvement fasciste est tragique. Au travers de l'histoire Bérenger est le seul à vraiment s'opposer aux rhinocéros et à travers ses discussions avec les autres personnages,il énonce tout des arguments contre eux(appel à des valeurs,appel à la raison,...). Grâce à ce personnage,Ionesco peut nous livrer son interprétation des rapports de pouvoir puisque Bérenger est le seul qui voit la vérité. Voilà un

Eugène Ionesco, Rhinocéros, Acte I, Scène 1, 1960. Avant le lever du rideau, on entend carillonner. Le carillon cessera quelques secondes après le lever du rideau. Lorsque le rideau se lève, une femme portant sous un bras un panier à provisions vide, et sous l'autre un chat, traverse en silence la scène, de droite à gauche. A son passage, l'épicière ouvre la porte de la boutique et la regarde passer. L'ÉPICIÈRE. - Ah, celle-là ! (A son mari qui est dans la boutique.) Ah, celle-là, elle est fière

Acte II[modifier] Les habitants commencent à se transformer en rhinocéros et à suivre la rhinocérite. C'est là que l'on relève les premières oppositions clairement marquées, selon Botard c'est « une histoire à dormir debout ! », « c'est une machination infâme ». Ce dernier ne veut pas croire en la réalité de la rhinocérite (comme certains ont pu nier la montée des extrêmes). Mais pourtant lui aussi va se transformer en rhinocéros malgré ses préjugés, comme quoi même les plus résistants se font avoir

Notre texte est un extrait de l’acte 1 de la pièce Rhinocéros de Ionesco écrite en 1959. Dans cette scène, le petit village (qui pourrait être n’importe lequel) vient d’être bouleversé par le passage inopiné d’un rhinocéros. Nous partons donc d’une intrigue assez simple, mais qui, au fil de la pièce va prendre une ampleur colossale. Dans cet extrait nous avons deux couples : Bérenger et Jean ainsi que le Logicien et le vieux monsieur. Chacun de leur côté discourent de choses et d’autres. Jean et

Observations : 1) Ces deux œuvres, Rhinocéros d’E. Ionesco et L’île des esclaves de Marivaux ont un rapport avec la séquence sur la représentation théâtrale du 16ème siècle à nos jours. Ces deux œuvres ont été choisis comme lecture cursive car ils ont un rapport avec la séquence, ces deux œuvres sont des pièces de théâtre. Ces deux pièces sont différentes, l’œuvre d’Ionesco c’est une pièce un peu fantastique, avec la transformation des hommes en rhinocéros. Et l’œuvre de Marivaux nous parle d’une

l’avare (vice particulier), les précieuses ridicules (vice social), Dom Juan (hypocrisie) 2) Le rôle de la tragédie Antigone -> destinée évoquée dès le début, évolution montrée au public 3) Le théâtre de l’absurde Ionesco – Rhinocéros -> dénoncer la condition humaine Fourberies de Scapin En l’absence de leurs pères partis en voyage, Octave, fils d’Argante ainsi que Léandre, fils de Géronte, se sont épris l’un de Hyacinte, jeune fille pauvre et de naissance inconnue qu’il

L'absurdité des personnages Une méthode par laquelle Ionesco communique ses thèmes est l'absurdité des personnages (en dehors de Bérenger) dans les premier et second actes. Ce ridicule apparaît particulièrement à travers leurs réactions face aux deux rhinocéros qui passent à toute allure devant le bistrot‚ au premier acte. Les gens disent, presque simultanément, "Oh, un rhinocéros!" puis "Ça alors !" Leurs commentaires sont tous très similaires, et ils semblent incapables de formuler des réflexions originales

Une scène qui fait apparaître deux personnages antithétiques : Jean et Bérenger, et l’on remarque que le nom de l’un contient l’anagramme de l’autre, en inversant l’ordre des sonorités. Plusieurs traits de caractère vont les opposer : Bérenger est invité à des fêtes, se livre à des « libations », Jean n’est pas invité. De même, Jean réagira « avec vivacité » à l’irruption du rhinocéros, Jean étant plus flegmatique, il reste « endormi, sans rien dire ». · Ce passage constitue également

lumière crue, murs blancs»). -Un décor très ouvert dans le tableau, mais qui, progressivement va se renfermer suite à l’arrivée de la rhinocérite : « un arbre poussiéreux »  annonce le nuage de poussière qui va envahir la scène (le passage des rhinocéros). -Ensuite, la présence du carillon annonce l’ouverture de la pièce. Il cesse dès le levé du rideau : quelque chose va se passer dans un décor banal. -Il fait chaud : « il fait tellement chaud, tellement sec » montre que l’ambiance risque d’être