Berenice Catharsis

Horace, IV, 5, 1640 P. CORNEILLE, Cinna, III, 4, 1642 J. RACINE, Andromaque, III, 6, 1667 J. RACINE, Bérénice, IV, 5, 1670 J. ANOUILH, Antigone, 1944 OUVERTURE CONTEMPORAINE J.-P. SARTRE, Les Troyennes, 1965 OUVERTURE CONTEMPORAINE 196 198 201 204 206 208 209 Pour argumenter : Faut-il montrer la violence ? P. CORNEILLE, Examen d’Horace, 1660 J. RACINE, Préface de Bérénice, 1670 210 Histoire littéraire : La tragédie Littérature et société : Le classicisme et son rapport

sérieux : c’est ce qui fait la caractéristique de l’art médiéval. A cause de cette spontanéité, le théâtre médiéval mêle la danse et le chant au dialogue. 3- Le théâtre classique 1. L’élaboration de règles Racine écrit dans la préface de Bérénice : « La principale règle est de plaire et de toucher ; toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première. » Le théâtre du XVIIème siècle se donne des règles en réfléchissant sur les pièces antiques : ‘Qu’en un lieu qu’en un jour

fatalité, le personnage tragique apparaît toujours comme la victime de forces qui le dépassent et face auxquelles il ne peut lutter. Ex : La toute puissance de la fatalité : — divine : Phèdre, Oedipe –roi, Iphigénie — politique : Iphigénie, Bérénice — amoureuse (fatalité intérieure) : Phèdre, Andromaque, Médée ⇒ La tragédie est bien « une machine infernale »(Cocteau) qui broie les héros. Le « piège à rats » dans la tragédie prend deux formes privilégiées : le dilemme et l’ironie tragique

Organon pour le théâtre ]. • Instruire • Mais l'ambition du théâtre ne s'arrête pas au plaisir. Déjà Aristote voyait dans la tragédie un spectacle qui, « par l'entremise de la pitié et de la crainte, accomplit la purgation des émotions ». C'est la catharsis, terme médical d'origine grecque. S'identifiant aux héros, le spectateur éprouve en même temps qu'il les rejette des passions génératrices de souffrances. Cette purgation des émotions se produit aussi dans la comédie grâce à la puissance libératrice

(dans le cas d’Œdipe, personnage incestueux et parricide) qu’elle fait naître. Cela en fait un genre à portée édifiante. Pour Aristote la tragédie a une vocation didactique, elle vise à enseigner une vérité morale ou métaphysique. On appelle cela la catharsis, grâce à laquelle l’âme du spectateur serait purifiée de ses passions excessives. La tragédie classique française (dont les deux dramaturges les plus importants sont Jean Racine et Pierre Corneille) se doit de respecter la règle des trois unités:

personnages en action et non au moyen d’un récit, et qui, suscitant pitié et crainte, opère la purgation (catharsis), propre à de pareilles émotions. » La tragédie représente donc les actions humaines, les passions, au lieu de les raconter ; le spectateur ressentant alors crainte et pitié à la vue de ce spectacle des passions humaines et de leurs conséquences peut s’en libérer = processus de la catharsis. Structure de la tragédie grecque : un prologue : où était rappelée la légende un parados : entrée

défendue par René Girard, pour qui l'institution du roi sacré est une victime émissaire en sursis6, mais aussi notamment, en France, par Jean-Pierre Vernant7 et Jean Bollack8. Le paradigme de la condition humaine régnant dans Œdipe roi met en jeu la catharsis adoptée par Sophocle. Le paradigme consistera en un jeu d'acteurs plus ou moins accru grâce à la présence du Coryphée. Celui-ci amplifiera les relations qu'Œdipe aura avec les Dieux. Il en va de même pour Œdipe à Colone. Interprétations psychanalytiques

Caractéristiques : Goût de la mesure, naturel, équilibre, vraisemblance, ordre, œuvres qui font réfléchir. Artistes classiques : Charles Perrault, Jean Racine, Cyrano de Bergerac, Pierre Corneille, La Fontaine, René Descartes, Blaise Pascal… Racine : Britannicus, Bérénice, Andromaque, corneille : Le cid. Baroque : Mouvement littéraire, le contraire du classicisme, ses caractéristiques sont le désordre, le mouvement, l’illusion et l’irrégularité, décor souvent très riche et chargé, les idées baroques choquent (étrange)

cas d’Œdipe, personnage incestueux et parricide). Cela en fait un genre à portée édifiante. Pour Aristote la tragédie a une vocation didactique, c’est-à-dire qu’elle vise à enseigner une vérité morale ou métaphysique au public. On appelle cela la catharsis, grâce à laquelle l’âme du spectateur serait purifiée de ses passions excessives. Une tragédie développe généralement une action mettant en scène des héros ou des personnages de rang social élevé, en vue d’émouvoir et d’instruire le spectateur,

Thésée est vivant et revient, c’est la panique. Phèdre laisse accuser Hippolyte. Hippolyte meurt. But de la tragédie, Catharsis Aristote “La Poétique” → caractéristiques Boileau “Art Poétique” → théorie Le but étant de provoquer des sentiments forts → catharsis = puri�er (Antique) 2 sentiments : terreur et compassion, c’est facile à provoquer au XVIIe (société religieuse) Catharsis a une valeur morale : le public étant des nobles Français, il fallait transmettre les valeurs de la société. La noblesse