Berenice Catharsis

mythologie, des personnages illustres que tout spectateur aurait voulus être. C'est pourquoi dès ses débuts le théâtre faisait rêver en représentant la réalité tel que le spectateur aurait aimé quelle soit. Racine disait d'ailleurs dans la préface de Bérénice « La principale règle est de plaire et de toucher » .Dans Antigone de Sophocle, le spectateur qui n'eut pas été touché par la soif de justice, le désir de vengeance et la jeunesse du personnage éponyme est alors dénué de tout sentiments. Durant toute

où il reçoit une solide éducation morale et religieuse. A partir de 1658 il commence à fréquenter les milieux mondains et littéraires et devient dramaturge : il connaît son premier grand succès avec Andromaque en 1667. Les succès s'enchaînent avec Bérenice (1667), Bajazet (1672), ou Iphigénie (1674). Il intègre l'Académie française en 1673. En 1637, il rompt avec le théâtre et devient avec Boileau, historiographe du roi Louis X1V. Racine meurt à Paris en 1699. L'oeuvre : Phèdre est une tragédie profane

spectaculaire et magnétique chez le spectateur. Dans la tragédie classique grec : le théâtre a des vertus cathartiques. La catharsis est l'épuration des passions par le moyen de la représentation dramatique : en assistant à un spectacle théâtral, l'être humain se libère de ses pulsions, angoisses ou fantasmes en les vivant à travers le héros ou les situations représentées sous ses yeux. La catharsis désigne donc, d'abord, la transformation de l'émotion en pensée. Ainsi le grand sentiment, basé sur le grand héros

philosophie au collège d’Harcourt. En 1664, Racine écrit sa première pièce représentée: La Thébaïde, suivie d’Alexandre en 1665. Il écrit plusieurs pièces pendant les années qui suivent: Andromaque (1667), Les Plaideurs (1668), Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), et Mithridate (1673). En 1673, avec l’appui du dramaturge Colbert, Racine entre à l’Académie française. Après le succès d’Andromaque, Racine est assuré des faveurs du jeune roi Louis XIV. En 1677, malgré l’échec de ses premières

passion amoureuse nous montre le caractère inéluctable du destin de Phèdre : aimer ouvre sur une maladie du corps et de l'âme. De plus, la passion impossible, condamnée, donne à l'héroïne un caractère tragique. -- on peut remarquer que Phèdre, comme Bérénice, reste victime d'un amour fatal, lequel entraînera sa chute. Elle est d'hors et déjà prisonnière de son destin. -- pour finir, cette 3ère scène constitue un paradoxe puisqu'elle sert d'exposition à la pièce mais exprime en même temps une sortie

rencontre un concurrent redoutable dans la tragédie, Jean Racine. Jean Racine a vécu entre 1639 et 1699 et est l'un, voire le principal dramaturge de la tragédie classique. Ses œuvres font partie des plus jouées à la Comédie française comme Britannicus, Bérénice ou encore Phèdre. Mais sa principale œuvre, celle qui l’a fait découvrir au public français, est Andromaque. Par cette pièce il a pu construire sa domination sur la tragédie du théâtre classique face à Corneille. Andromaque est la troisième tragédie

en faire apercevoir, et nous obliger à le fuir » (anonyme, Lettre sur la comédie de l’Imposteur, 1667). Ce raisonnement est symétrique de l’interprétation moralisante de la catharsis pour la tragédie. Certains parlent à ce propos de « catharsis comique », même si cette expression est un peu trompeuse : la notion de catharsis est bien plus complexe que sa réduction moralisante, seule en cause ici. - seconde justification, sociale (pour compenser le grief de bassesse). La plupart des auteurs de

siècle avant J. C., le théâtre était bien autre chose qu'un divertissement culturel. Son origine religieuse le plaçait sous les auspices du dieu Dionysos, mais surtout il avait une fonction éminemment civique. Pour Aristote, par le biais de la " catharsis ", il contribuait à rendre les hommes meilleurs en provoquant en eux la " terreur " et la " pitié " devant les malheurs qui frappaient des personnages auxquels la plupart pouvait s'identifier. Quant à la comédie, elle a toujours prétendu corriger

leur position de prince apporte une dimension collective . La fin funeste du personnage, inévitable sanction de ses erreurs, doit susciter chez le spectateur des sentiments de pitié et de terreur, et opérer la purgation de ses propres passions("catharsis"). Les grands noms de la tragédie grecque : Lecture n°1 Sophocle, Antigone Les deux frères qui luttaient pour le trône de Thèbes, Polynice et Etéocle, ont été tués au combat. Créon est donc le nouveau maître de la ville. Polynice tombera

à sa seul lecture. Les décors permettent d’imaginer l’époque et le jeux des acteurs, leurs gestuelles, peuvent permettre de mieux saisir le sens de leurs propos, leurs émotions et leurs intentions. Le théâtre est ainsi le seul à réussir l’effet catharsis. Regarder la scène X et XI des Précieuses ridicules où le marquis de Mascarille et le vicomte de Jodelet, conversent avec Madelon et Cathos permet de mieux percevoir le sur-jeu des deux jeunes hommes dans le but de se moquer des grands Aires ridicules