Berenice Catharsis

de répliques accompagné des chants des chœurs. Aristote (dire rapidement qui c’est) explique que la tragédie a pour but de faire appelle à appelle à la terreur et à la pitié du spectateur pour l’amener à une purgation des passions qu’il baptisa catharsis. C’est seulement à partir du Vème siècle av. J­-C que la tragédie antique va connaître son essor à l’aide de grand dramaturge tel que Sophocle, Eschyle et Euripide. Au début du XVIIème, la tragédie retrouve des règles d’écritures très strictes avec

personnelles, vous réfléchirez sur l’importance du conflit sous toutes ses formes pour faire avancer l’action dramatique. Notes et Contre-notes Eugène Ionesco École des femmes Molière L’île des esclaves Marivaux La Leçon Eugène Ionesco Tartuffe Molière Bérénice Racine Rhinocéros Eugène Ionesco Ruy Blas Victor Hugo Dom Juan Molière Figaro Beaumarchais La Poétique  Aristote (théorie dramatique) Phèdre Jean Racine Ubu roi Jarry Dans Notes et Contre-notes paru en 1962, Ionesco compare les pièces de théâtres

Alexandre le Grand qui est son premier grand succès. L’important succès d’Andromaque assure sa réputation, après une unique comédie : Les plaideurs, en 1668, Racine revient définitivement à la Tragédie et donne successivement Britannicus (1969), Bérénice (1970), Bajazet (1972), Mithridate (1973), Iphigénie (1974) et pour terminer Phèdre en 1677. Racine renonce au théâtre après de nombreuses critiques. Membre de L’Académie Française depuis 1673, Racine est anobli en 1690. Il est également trésorier

Cid)/Racine (Titus et Bérénice). Message toujours valable 400 ans après. Antithèse entre l'intemporalité du message, "pétrification par le texte" (Artaud) et l'éphémère de la vie. Vie infiniment plus complexe et spécifique à chaque humain, alors que chaque personnage est un stéréotype encore et encore employé par les auteurs (Titus=Roméo, déchiré entre amour et raison) III] Le théâtre, spectacle de la vie > Le théâtre doit-il nous divertir ou élargir notre vision de la vie? 1) Catharsis, transfert des

morale, c'est-à-dire de toucher et instruire par la terreur et la pitié, en s'identifiant au personnage et en éprouvant à travers lui des passions mauvaises, le spectateur parvient à maîtriser ces passions et à s'en libérer. C'est ce qu'on appelle la catharsis. C'est bien pour ça que les Grecs réservaient seulement les pièces tragiques aux gens de la cour royale, la tragédie était alors déjà supérieure à la comédie, rajoute Bruno. D’ailleurs le but de la comédie est de « corrige[r] les moeurs par le

et la catharsis "la tragédie est la représentation d'une action noble, menée jusqu'à son terme et ayant une certaine étendue, au moyen d'un langage relevé d'assaisonnements d'espèces variées, utilisés séparément selon les parties de l'œuvre ; la représentation est mise en œuvre par les personnages du drame et n'a pas recours à la narration ; et, en représentant la pitié et la frayeur, elle réalise une épuration de ce genre d'émotions" Aristote, Poétique La catharsis est l'effet

tête de rhinocéros, ce qui est contraire à la règle de vraisemblance (puisqu’on doit y croire). Un autre exemple : Hernani de Victor Hugo est très riche en rebondissements si bien qu’on a également du mal à y croire. Toutefois, le phénomène de Catharsis est toujours présent et purge le spectateur sans pour autant respecter à tout prix les règles classiques, qui, selon Boileau, sont nécessaires pour ‘‘tenir le théâtre rempli’’. Dans ces cas-ci, les règles classiques sont transgressées, et pourtant

toucher les sentiments du spectateur. La catharsis par exemple est un support dramaturgique largement sollicité, en effet, dans Dom Juan, il joue bien son rôle d' « épurateur de sentiments », l'accomplissement de la catharsis est effectué dans la scène dernière, Dom Juan a été sanctionné pour tous ses blasphèmes, le spectateur en est soulagé, cependant, lorsque celui-ci est amené à se remettre en cause, il ne comprend pas de suite que cela nait de la catharsis, car comme le dit Jean Giraudoux : «Le

profitaient des croyants pour subvenir à leurs besoins. Ainsi cette œuvre osée reflète certains avis que Molière lui-même avait réellement de la société. Les traits que les comédiens sont le plus à mène à transmettre sont les émotions : c’est la catharsis (soit la purgation des sentiments), qui est un principe de la tragédie classique et qui amène le spectateur à ressentir des sentiments humains, par exemple dans Phèdre de Racine : la tristesse et la jalousie sont des sentiments que l’on trouve dans

Horace (1640), Cinna (1642), Polyeucte (1643), Nicomède (1651). – la tentation de l’abandon : échec de Pertharite (1652) et « retraite ». – le retour au théâtre : Œdipe (1659). Efforts de renouvellement avec deux « comédies héroïques » : Tite et Bérénice (1670) et Pulchérie (1672). Échec d’Agésilas (1666). Trois succès : Sertorius (1662), Sophonisbe (1663), Othon (1664). Concurrence de plus en plus vive de Racine : demi-échec d’Attila en 1667, l’année d’Andromaque. Retraite définitive après Suréna