Bergson Homo Faber

L'essentiel La technique, qui est une compétence fondamentale de l'homme (homo faber), est l'ensemble des moyens et des procédés permettant d'obtenir un résultat désiré. Elle s'appuie sur l'expérience ou sur la science. Tandis que l'art cherche des formes susceptibles d'une appréciation esthétique, la technique ne se soucie que d'utilité et d'efficacité. Mais le résultat désiré peut s'accompagner d'effets non désirés (effets pervers), et la technique peut être mise au service des projets

phrases Spinoza dans cette phrase mets en relation le superstition avec la peur de l'avenir et l'incertitude qu'il fait naitre ce qui signifie que si l'homme pouvait maitriser son destin il n'aurait pas besoin de ce référé a des signe ausculte Bergson s'appuie sur la définition de la conscience selon laquelle : " elle est synonyme de choix " cela explique pourquoi lorsque nous agissons de manière automatisme la conscience est désactivé par contre lorsque nous sommes face ea des situation nouvelle

La technique et l’idée de progrès I ) La technique source de progrès A-La techné B-Homo faber C-Dénaturation et Humanité II)Téchnique et Bioéthique

fortement la finalité de sa création, c'est l'homme qui a tiré que l'on va accuser. En effet, d'après Marcuse, il est dans la nature de l'homme de faire usage de ce qui est à sa disposition car c'est un "homo faber", qui signifie l'homme fabricateur : l'homme n'est plus caractérisé par sa "sagesse" ("homo sapiens sapiens") mais par le fait qu'il fabrique toutes sortes de choses, des outils par exemple. Mais entre l'aire de l'outil et celle de la machine il y a un grand fossé. En effet, l'outil prolonge

plein de dangers, mais aucun n'est plus formidable que l'homme". Cette citation de Sophocle tirée d’Antigone révèle un paradoxe propre à l’homme, souligné par le fait qu’il soit un danger formidable. En plus d’être, selon le célèbre mot d’ Hobbes, « Homo homini lupus », ce qui renvoie inévitablement à sa propre nuisance, l’homme à la capacité de s’élever lui-même et de pouvoir tendre vers des prétentions qui semblent sans limite. Ce danger formidable que représente l’homme à pour origine la technique

c'est-à-dire un produit de l'art humain. Autrement dit, l'homme est «homo faber» avant d'être «homo sapiens» ou «homo loquens». «Si nous pouvions nous dépouiller de tout orgueil, si, pour définir notre espèce, nous nous en tenions strictement à ce que l'histoire et la préhistoire nous présentent comme la caractéristique constante de l'homme et de l'intelligence, nous ne dirions peut-être pas Homo sapiens, mais Homo faber» dit Bergson dans L'évolution créatrice. (Cf. aussi le mythe de Prométhée). Le

technicienne Henri BERGSON philosophe français XXème but de l'intelligence = fabrication d'outils permettant à l'être humain de s'adapter à son milieu et de le transformer afin qu'il se conforme à ses besoins, et non pas la science désintéressée, la connaissance pour la connaissance. Intelligence est fabulatrice, technicienne. La fabrication d'outil suppose l'intelligence mais sa fonction n'est pas théorique mais bien pratique. Ce n'est donc pas tant d'être homo sapiens qu'homo faber qui définit l'homme

présentent comme la caractéristique constante de l'homme et de l'intelligence, nous ne dirions peut-être pas Homo sapiens, mais Homo faber. En définitive, l'intelligence, envisagée dans ce qui en paraît être la démarche originelle, est la faculté de fabriquer des objets artificiels, en particulier des outils à faire des outils et d'en varier indéfiniment la fabrication." Henri Bergson, L’ Évolution créatrice (1907), Éd. PUF, coll. "Quadrige", 1996, chap. II, pp.138-140

de nous submerger, et que pour cette raison nous devons la craindre (II) ; ce qui nous oblige à inventer une morale de la technique afin de limiter les forces de cette dernière (III). BERGSON, L'Évolution créatrice § L’homme a une essence technique. Sa nature propre est d’être un fabricant, un technicien: il est capable d’inventer des outils afin de résoudre des problèmes. § L’intelligence

qu’il est un être culturel. La culture nous révèle que l’homme a sa manière de manger, de s’habiller, d’enterrer les morts. Aussi trouve t-il des solutions spécifiques aux problèmes qui se posent à lui. Henri BERGSON ne s’y est point trompé en ce sens en définissant l’homme comme « homo faber » c’est -à –dire un fabricant, un producteur de culture. Si l’homme est producteur de la culture il est aussi produit de la culture, d’où le mot célèbre de KANT « L’homme n’est homme que par l’éducation » Si