Bergson Homo Faber

démuni que le prétend Platon dans son mythe, car il possède en plus de son intelligence, une caractéristique biologique spécifique qui lui donne un avantage considérable : la main avec pouce opposable. L’homme est un « homo faber », selon l’expression de Bergson, avant d’être un « homo sapiens ». Il ne possède pas l’instinct de l’animal, sa survie compte alors sur l’intelligence de l’Homme, une intelligence qui peut compenser la faiblesse de ses capacités physiques par la technique. Cette technique

humaine porterait la marque de ce changement radical. Elle arraisonne la nature. Il n'y aurait plus à chercher un hypothétique rapport à la nature. Toute nature a définitivement changé. Tout porte la marque de l'homme. L'homme est un « homo faber », c'est-à-dire pour Bergson, un être dont l'intelligence vitale est dirigée pour manipuler les choses sans s'intéresser à leur nature. L'intelligence technicienne mépriserait ce qui reste de nature. Mais on ne peut changer en créant ex nihilo de nouveaux moyens

qualités intellectuelles de l’homme. Ceci, peut entre autre lui permettre de prendre conscience de lui-même en tant que sujet actif, sujet d’invention, qui apporte et contribue au fonctionnement de la société. Ainsi, pour reprendre le terme de Bergson, l’ « homo faber », l’homme qui fabrique des objets utiles ne peut pas se soumettre aux contraintes du travail. En effet, l’œuvre qu’il produit est destinée à l’usage. C’est donc une sorte de « bonne servitude » puisqu’il se crée son propre univers d’objets

classification simple. Dans tous les cas, ce qu’il ressort de cela c’est que l’homme est un fabriquant d’objets. d) La fabrication d’objet est-ce le propre de l’homme ? Cf. Livre p.15 à 20 Etude d’un extrait de « l’évolution créatrice » Henri Bergson Bergson montre bien que ce qui nous caractérise c’est notre capacité à fabriquer des outils et grâce aux outils, des objets. L’homme en fabriquant des objets se fabrique lui-même. En effet le monde matériel variant selon les époques (cf. aujourd’hui

prennent le pas sur le règne de la nature. Progrès de la technique = recul de la Nature. Mais monde dominé par la technique est-il souhaitable ? Vision anthropocentrique de la nature en la considérant par le biais de nos besoins utilitaires. 4) Bergson -Pensée qui repose sur un vitaliste (la vie se manifeste en nous comme processus biologique est présente en chaque être animé qui composent la réalité. On a 1 essence intime commune avec les êtres naturels = c’est la vie) - H n'est pas un être

chez l'homme, c'est l'outil. Elle peut tout faire (Langage des signes, dialogue avec autrui). ''La main c'est l'outil d'avant les outils'' Aristote. La main est l'expression de l'intelligence/matérielle de l'homme. Bergson : être humain, il défini l'être humain comme un Homo Faber (Puissance de ''l'intelligence fabricatrice''). b. L'ouvrier, l'artisan, l'artiste Toute les activités humaines reposent sur la technique compte tenu de la définition donnée précédemment. En ce sens, l'art comme

| Probleme : Y a-t-il une identite a soi du sujet ? 1) Simplicité, immédiateté de la subjectivité (cartésienne). Valeur de fondement de la conscience de soi. 2) La personnalité est dans l'unicité, la singularité du sujet. L'acte libre (Bergson). 3) Sujet = une multiplicité conflictuelle (Nietzche). Enjeu : valeur de l'identite du sujet. Alterité presente au coeur de l'identité. I. La connaissance de soi (connaissance de mon existence/connaissance de ma nature) : le statut de fondement

L’énergie spirituelle de Henri Bergson Bergson a tout d’abord été frappé de ce que dans les équations mathématiques de la mécanique, le temps ne dure pas, il n’est que le décompte de simultanéités. Ce temps est étrangement une pure abstraction, alors que nous vivons en réalité dans un écoulement perpétuel de temps concret. Nous éprouvons une durée dont la science ne parle pas. La science escamote donc le temps pour rendre le monde prévisible, pour rendre disponible tous les événements

DE LA LIBERTÉ A. Le Progrès Technique, Facteur de Libération ? 1. La Neutralité de la Technique ? 2. Le Principe de l’Action Extérieur à la Technique 3. La Technique comme Fin en soi B. La Culture Technique comme Aliénation 1. De l’« Homo Sapiens » à l’« Homo Faber » 2. Le Travail et la Dialectique de la Liberté et de la Servitude III. LE TRAVAIL, LA TECHNIQUE ET LE BONHEUR 1. La Nature et le Travail : la Question du Bonheur 2. Le Bonheur dans le Travail par la Technique ? CONCLUSION : « Science

l’homme d’apprendre et de s’améliorer à travers des relations sociales constitue un véritable pouvoir. Une fonction première de la parole est la communication entre les individus. Cette communication a avant tout un but pratique. Bergson nous le rappelle avec la notion d’« Homo Faber » qui explique la prédominance du côté pratique de l’homme ici uniquement définit par sa capacité d’inventer des outils. La parole s’adapte donc à cet aspect pratique par la création de vocabulaire technique et précis. C’est