Bergson Homo Faber

subjective. C'est ce que montre Hegel dans la célèbre dialectique du maître et de l'esclave. C) L’HOMO FABER (texte n°2 d’Aristote, in Les Parties des animaux) Il n’y a pas de travail sans technique, laquelle a très largement contribué au développement des facultés humaines. Si l’homme est un homo sapiens, c’est-à-dire un homme possédant l’intelligence, c’est qu’il est d’abord un homo faber, un homme fabricateur d’outils. Aristote souligne le lien entre la main, l’outil et l’intelligence humaine :

afin d’en faire un outil efficace, pour comparer différents matériaux afin de s’en faire un vêtement ou un abri, pour distinguer les végétaux en vue de se nourrir. Avant de savoir il a donc fallu savoir-faire (rappelons que l’homme est d’abord un « homo-faber »). La connaissance semble d’abord orientée par une pratique, ou une activité et non pour le plaisir. Par ailleurs, la raison déjoue l’illusion. Plus on est lucide, plus on évite l’illusion et la souffrance lorsque nos espérances retombent, et

nombreux objets techniques sont à notre disposition pour avoir le meilleur confort possible. Par l’accumulation de savoir faire, de connaissances, l’homme est devenu un Homo Faber d’excellence. Ce terme employé par le philosophe Bergson fait simplement référence à l'Homme en tant qu'être susceptible de fabriquer des outils. Mais Bergson expliquera également que l’homme est capable de fabriquer « des outils à faire des outils, et d'en varier indéfiniment la fabrication » montrant que l’Homme ne s’est

évolutives. Tout d'abord, il est important de bien cerner le sens que l'on donne au mot travail. Ressortissante constante de l'homme pour Bergson qui nous expose sa théorie de l'Homo Faber(l'homme qui fabrique) dans l'évolution créatrice, cette dernière s'appuie sur le fait que si nous cessons de nous parer du voile d’orgueil qui nous pousse a nous nommer Homo Sapiens(l'homme qui Sait), plus que notre intelligence, notre langage ou notre savoir, ce sont nos fabrications qui nous différencie du règne

partie la plus excellente de nous – mêmes, car le principe divin, si faible qu’il soit par ses dimensions, l’emporte , et de beaucoup, sur toute autre chose par sa puissance et sa valeur » Aristote |LA TECHNIQUE | 1. Homo faber : Bergson Le terme de technique n’apparait qu’au XVIII° siècle car jusqu’à cette époque, c’est le concept d’art qui est utilisé .La technique désigne dès lors un ensemble de procédés transmissibles permettant de reproduire des fins utiles. Elle dérive

II°/ L’homme est un homo faber L’homme avant d’être un homo sapiens est un homo faber, telle est la thèse que va défendre Bergson (XX ème) dans son ouvrage L’évolution créatrice : « Si nous pouvions nous dépouiller de tout orgueil, si pour définir notre espèce nous nous en tenions strictement à ce que l’histoire et la préhistoire nous présentent comme la caractéristique constante de l’homme et de l’intelligence, nous ne dirions peut-être pas homo sapiens, mais homo faber. En définitive, l’intelligence

différencie de l'animal en ce qu'il est un être de culture alors que l'animal est fondamentalement être naturel, c-à-d que l'homme possède une capacité à agir sur le réel, à le transformer par son intelligence. Bergson parle même plutôt d' « Homo faber » pour caractériser l'homme que d' « Homo sapiens » dans son œuvre l'Évolution créatrice. L'intelligence humaine est selon lui davantage une faculté de fabriquer des objets artificiels, des outils... Tandis que l'animal satisfait ses besoins naturels

des animaux, Aristote souligne que l'homme est « l'être le plus intelligent » précisément parce qu'il est « capable de bien utiliser le plus grand nombre d'outils » grâce à sa mains, qui est pour ainsi dire perçu « comme un outil » aussi. Quant à Bergson il remarque dans l'Evolution créatrice que « l'intelligence humaine est la faculté de fabriquer des objets artificiels, en particulier des outils, à faire des outils, et d'en varier indéfiniment la fabrication ». Autrement dit, l'homme est un être

rejoins Henri Bergson (l’Evolution créatrice, PUF, 1907, p.138) qui affirme que « L’homme est un homo faber » (homme fabricateur d’outil). Ce, pour dire que seul l’homme a la capacité de fabriquer des objets artificiels ; « lui seul sait fabriquer des outils à faire des outils » tout en les variant à chaque fois. Avec l’homo faber, on comprend bien que la fabrication est au service de l’intelligence. Notons que ce rapport étroit entre fabrication/homme/intelligence dont parle Bergson, faisait déjà

extériorisation - autonomisation d'actions vitales. Le silex donne suite à l'énergie nucléaire (objet le plus technique) III. L'homme conçu comme homo faber homo Faber = l'Homme qui fabrique . L'Homme sans la technique n'est plus rien (essentiel). Problématique : La technique fait l'Homme : « homo sapiens » . Règne animal >> homo faber >> homo sapiens a. La technique comme qualité essentielle de l'Homme Le passage de l'animal à l'Homme montre la libération de la main qui était pour les