Bergson La Joie

petit ramoneur) ; tantôt par la nostalgie ; c’est la nostalgie qui étreint le poète, quand il se penche sur son passé : Sous le pont Mirabeau... d’Apollinaire. Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure ...Passent les jours passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine C’est ce sentiment qu’éprouve

Approches existentialistes PAGEREF _Toc196743896 h 11 A. Conscience et temps PAGEREF _Toc196743897 h 12 1. Le temps nexiste que dans notre conscience (Saint Augustin) PAGEREF _Toc196743898 h 12 2. La conscience est temps de la mmoire la dure (Bergson) PAGEREF _Toc196743899 h 12 3. Rtention et protention PAGEREF _Toc196743900 h 12 B. La projection PAGEREF _Toc196743901 h 12 1. Projection et existence (Heidegger) PAGEREF _Toc196743902 h 13 2. Limagination et le nant (Sartre) PAGEREF _Toc196743903

Angélique, sa fille, aime Cléante au grand dépit d'Argan. Il préférerait voir sa fille mariée à Thomas Diafoirus lui-même médecin. Pour les tirer d'affaire, Toinette recommande à Argan de faire le mort. Sa femme est appelée par Toinette, et manifeste sa joie d'être débarrassée de son mari devant celui-ci, qu'elle croit mort. Toinette appelle ensuite Angélique, qui manifeste un chagrin sincère de la mort de son père : celui-ci arrête aussitôt son jeu et accepte l'union de sa fille avec Cléante, à la condition

retourner la question : pourquoi faudrait-il rire de tout ? Quelle est donc cette morale selon laquelle le bon goût exigerait de trouver quelque chose de drôle dans tout, tandis que ceux qui ne rient pas seraient forcément des gens tristes ou rabat-joie ? Même les « humoristes », qui, au nom de la liberté d’expression, revendiquent le droit de rire de tout, n’appliquent pas toujours ce principe à eux-mêmes, quand ils n’apprécient pas qu’on se moque d’eux. Mais qui aime qu’on se moque de lui ? La première

naturelles ou transformées se substituant à la force musculaire de l’homme actionnant des machines de plus en plus complexes. II°/ L’homme est un homo faber L’homme avant d’être un homo sapiens est un homo faber, telle est la thèse que va défendre Bergson (XX ème) dans son ouvrage L’évolution créatrice : « Si nous pouvions nous dépouiller de tout orgueil, si pour définir notre espèce nous nous en tenions strictement à ce que l’histoire et la préhistoire nous présentent comme la caractéristique constante

époques à venir ou être porté à la connaissance d’autres peuples et d’autres pays ne l’intéresse pas. Il se réjouit avant tout d’avoir crée un artifice, d’avoir démontré son habileté et de s’être rendu compte de ce dont il était capable (…). Mais cette joie et cette admiration de soi-même ne tardent pas à tourner en ennui et mécontentement, et cela d’autant plus vite et plus facilement que l’imitation reproduit plus fidèlement le modèle naturel (…). »                                    HEGEL, Esthétique

des émotions qui nous apparaît impossible de traduire en mot. Les mots explique « Bergson » sont des conventions utiles. Ils nous permettent de nous entendre, mais de façon très globale. Faire entrer nos idées, nos sentiments, la réalité dans le moule des mots cela a une fonction essentielle mais appauvrissant. Le concept de chien n’aboie pas, déclaré SPINOZA. Le langage nous éloigne donc des choses conclues BERGSON, s’il est incapable de restituer avec finesse les détails de notre pensée ou de nos

nous-même, inconsciemment, « dans » notre tête. Nous pouvons par la suite constater que nous avons besoin de « savoir parler » pour penser. C’est pourquoi, il n’y a pas de pensée sans langage. Les deux phénomènes sont « inséparables ». Pourtant, Bergson explique que le langage ne nous est pas totalement acquis. Effectivement, nous ne pouvons pas tout dire en utilisant la parole. Par exemple, nous ne sommes pas capable d’exprimer avec exactitude un sentiment, une chose que nous ressentons, clairement

rendre hommage à ces dessinateurs et échapper a cette atmosphère morose qui régnait après ce terrible fait. Il faut se battre et continuer dans la joie. Enfin, le rire peut s’avérer être une nécessité. De fait, le rire qui se veut généralement peut avoir une fonction de correction. Il cherche à nous améliorer intérieurement comme le dit Henri Bergson dans son - Essai philosophique : Le rire. Essai sur la signification du comique - datant de 1899. Ce dernier cherche à véhiculer l’idée que le rire

toujours conscience de quelque chose ». Husserl Plan du cours : Introduction 1) La conscience morale : Augustin et Rousseau 2) La conscience et le cogito cartésien 3) La conscience dialectique chez Hegel 4) La conscience comme mémoire chez Bergson 5) L’inconscient dans la psychanalyse freudienne 6) L’inconscient après Freud : Jung et Maslow Conclusion 1) La conscience morale : Augustin (334-430) et Rousseau (1712-1778) « Il est au fond des âmes un principe inné de justice et