Bergson La Joie

10 4. L’idée de phénoménologie (Husserl) 11 II. Approches existentialistes 11 A. Conscience et temps 12 1. Le temps n’existe que dans notre conscience (Saint Augustin) 12 2. La conscience est temps : de la mémoire à la durée (Bergson) 12 3. Rétention et protention 12 B. La projection 12 1. Projection et existence (Heidegger) 13 2. L’imagination et le néant (Sartre) 13 C. La conscience, le moi et le monde 14 1. Le moi n’est pas directement connu (Pascal

tout devient et nous questionnerons aussi l’idée d’une temporalité absolue. Enfin, dans un troisième temps, nous tacherons d’élucider le paradoxe selon le lequel le temps est une étoffe de notre existence. Nous pourrons alors analyser le temps selon Bergson ainsi que la réalité du temps lui-même. * * * Le point de départ de toute réflexion sur le temps, c’est l’idée commune et banale du temps qui passe, l’idée du temps qui fuit, ce qui fait de lui notre ennemi. C’est bien

événements. On n’est pas conscient, on le devient. Ainsi lorsque Bergson écrit dans Evolution créatrice : « Avec l’homme, la conscience brise la chaîne. Chez l’homme, et chez l’homme seulement, elle se libère. » Et que par cela ’’Radicale est la différence entre la conscience de l’animal, même le plus intelligent, et la conscience humaine. Car la conscience correspond exactement à la puissance de choix dont l’être vivant dispose. »Bergson veut nous laisser penser que l’intelligence humaine nous donne

rire est également un facteur de cohésion social. Il est aisé de tisser des liens grâce à l’humour. Le rire est un facteur de cohésion sociale. La thèse de Bergson selon laquelle le rire est collectif illustre bien cette idée. L’expression « plus on est de fous plus on rit »  la confirme : plus le nombre de personnes joyeuses augmente, plus la joie de chacun devient intense ; or plus les individus d’un groupe rient ensemble, plus les liens se créent et se resserrent. Le rire communicatif tel qu’on le

dans le cycle du manque « le désir naît du manque ». De plus, en pensant, l’Homme prend conscience de sa condition d’être mortel, ce qui lui fait peur et l’angoisse selon la théorie de Kierkegaard. « L’Homme sait qu’il va mourir » à déclaré Bergson, en effet l’Homme en a conscience, à partir du moment où il use de sa conscience et de sa raison, alors qu’à l’inverse l’animal, qui est lui, dépourvu de raison et de pensée ne sait pas qu’il va mourir, il n’en prend jamais conscience, il ne fait

déplacer dans l’espace, autant ça ne m’est pas possible dans le temps. Ce rapport au temps a lieu dans le présent mais en même temps il est relation continuelle avec le passé (via la mémoire) et relation au futur (par la projection). Comme le dit Bergson « Le moi déborde l’instant, l’ici, le maintenant» (on est toujours projeté dans le futur ou dans le passé) Problème : Si le moi, si le sujet est changeant qu’est-ce qui garantit l’unité du moi ? II. Le Moi est-il multiple ? A) La référence

qui a une part de passion amoureuse (ex : st jean parlant de dieu “ l’âme se sentant déjà tout enflammée en l’union divine (…)”et une part d’amour fraternel (car exige un détachement de soi pour monter à dieu et redescendre avec son amour) 3) Bergson, le langage : • Mot = outil de communication pour les h mais ont aussi effet de figer la réalité par essence mouvante évolutive dynamique • En figeant la réalité on la dénature, on place un écran entre ns et le monde donc le langage trahit la

réaction opposée de celle attendu, à savoir le plaisir. Souvent, une personne que l’on chatouille longuement à tendance à s’énerver une fois les chatouilles arrêtés plutôt que d’être heureux. « Rire juste pour rire » n’à aucun intérêt et comme le dit Bergson dans son essai sur la signification du comique, c’est le comique qui est propre à l’Homme. L’intérêt du rire se trouve dans le comique et dans ce qu’il dégage, alors que faire rire de manière mécanique, ne dégage rien. En effet, le but premier du

donc qu’un écrivain renonce à dire ses moments heureux de peur de les déflorer ? PROPOSITION DE PLAN I. Le langage est comme un voile qui s’interpose entre notre conscience et nous : « la toile habilement tissée de notre moi conventionnel » (Bergson, 113) Saint-Augustin , Confessions : « Qu’est-ce que le temps, si personne ne me le demande, je le sais. Mais si on me le demande et que je veuille l’expliquer, je ne le sais plus. » 1. Parce que les mots définis et précis ne sauraient traduire

pas tjrs csc qu’on a csc) : se représenter qqch à soi-mm pour en tirer un savoir Avoir conscience de qqch : comprendre et mesurer les conséquences que cela implique Conscience : savoir immédiat, se rendre compte de ce qu’il se passe autour de nous. Bergson : la csc s’intensifie dans les moments difficiles ou il faut faire des choix : elle est bcp plus dvpé chez H cat proportionnelle à la quantité de décision qu’on doit prendre (donc au libre arbitre) Husserl : phénoménologie : toute csc est csc de qqch