Bergson La Liberté Créatrice

L’homme de science de par son indépendance à l’approbation des non-spécialistes, et par la liberté de ses choix d’objets d’études, ce qui n’est pas le cas dans les sciences sociales par exemple, « peut considérer certains points comme acquis ». Cet isolement est accru par la priorité des manuels dans les sciences de la nature : les manuels sont substitués systématiquement à la littérature scientifique créatrice dont ils dérivent, ils ont une forme plus courte et précise. Dans son état normal, un groupe

de leur différences. Kant estimera ainsi que la capacité à apprécier le beau est signe de la moralité. 3° Le langage ordinaire porte sur un aspect du monde au-quel il correspond. Il décrit des phénomènes. L’œuvre dit autre chose que le langage: Bergson dans La Perception du Changement fait de l’art un moyen de s’acheminer vers ce que le langage ignore, la durée qui constitue le fond ontologique de tout phénomène. «Quand ils regardent une chose, ils la voient pour elle, et non plus pour eux. Ils

élucider la dimension esthétique de l’homme (Chp. I) ; donner un aperçu des réflexions de philosophes sur l’art ou sur le beau (Chp. II) ; saisir l’activité artistique comme une production, fruit d’un travail (Chp. III) qui jaillit de l’imagination créatrice (Chp. IV) et dont les produits sont de nœuds de significations qui se donnent à interpréter (Chp. V). Le dernier chapitre situe l’activité artistique face aux autres activités culturelles (la religion, la science, la technique, la politique, la morale…)

Il suffit de garder en tête sa définition du temps : « l’image mobile de l’éternelle immobilité », éternité originelle, le temps c’est ce qui est dévalorisant, dégradé. Platon méprise le temps. Pour l’art qui exprime le beau c’est la statuaire. Bergson, au milieu du regard moderne du 19ème siècle, pour lui l’art par excellence qui valorise le temps c’est la musique car ce n’est que dans le temps qu’elles peuvent exister. Hegel, obsédé par l’objectivation, transformer le monde en objet. Imposer mon

...........................................................................................116 Evaluation, calcul, balance des forces, anticipation, conséquences en stratégie & tactique ...............................118 Souplesse, tranquillité, liberté d'action et de manoeuvre, sécurité .......................................................................121 De la créa aux moyens de communication .................................................................................................

n'est plus ; c'est donc ce que par définition on ne peut le changer.   Il est donc bien, comme nous le disions ci-dessus, ce qui rend malheureux, car jamais plus, par exemple, je ne serai l'enfant que j'ai été, etc. C'est ce qui fait obstacle à ma liberté : ce que j'ai fait, je ne peux pas ne pas l'avoir fait, même si je voudrais ne pas l'avoir fait. Le passé est encombrant, il m'empêche d'être ce que je voudrais être. Si dans le passé j'ai tué, alors, plus personne ne voudra admettre que je suis devenu

2)Doctrine selon laquelle les choses sont créer dans un but, une fin, et non par hasard. 3)Volontarisme : antériorité et supériorité de la tendance (besoin, désir, volonté) sur l’action. Providentialisme "Principe interne de direction" Bergson l'ontologie? Science de l'être, cette partie de la philo spécule (=médite) sur l’être en tant qu’être, indépendamment de ses déterminations (Etude de ce que sont les choses en elles-mêmes, en tant que substances, par opposition à l’étude

manière plus générale, Denis de Rougemont décrit "la notion de culture comme désignant l’ensemble des créations, techniques, comportements sociaux que l’homme ajoute à!la nature". Elle est en somme "égale à!nature plus homme"!10. L'activité créatrice étant constante, elle est en perpétuel recommencement. La notion de culture recouvre une réalité d’autant plus complexe qu’elle est différemment perçue d'un pays à!l'autre. La pensée allemande, notamment, perçoit la Kultur comme ce qui est spécifique

mais à vrai dire il parcourt l’ensemble de la pensée occidentale de Kant à Bataille en passant par Freud. C’est l’idée que l’homme ne supporte pas la liberté, et que le travail lui permet de se structurer, de régler sa vie. Cette idée est bien triste, car elle considère que l’homme, dans la majorité des cas, n’est qu’un esclave incapable de liberté. Mais elle pourrait bien être vraie. Ceux qui affirment, aujourd’hui, que le travail est « nécessaire » du seul point de vue de l’individu (épanouissement

2. Travail et Nature 3. Travail et Propriété II. LE TRAVAIL ET LA TECHNIQUE : LA QUESTION DE LA LIBERTÉ A. Le Progrès Technique, Facteur de Libération ? 1. La Neutralité de la Technique ? 2. Le Principe de l’Action Extérieur à la Technique 3. La Technique comme Fin en soi B. La Culture Technique comme Aliénation 1. De l’« Homo Sapiens » à l’« Homo Faber » 2. Le Travail et la Dialectique de la Liberté et de la Servitude III. LE TRAVAIL, LA TECHNIQUE ET LE BONHEUR 1. La Nature et le Travail : la Question