Bergson La Liberté Créatrice

humaine à un principe supérieur sacré qui assigne à chacun de se soumettre sans condition à un pouvoir extérieur « intériorisé » incontestable et donc toute « vérité » irrationnelle est nécessairement liberticide en cela qu’elle récuse le droit à la liberté de douter et de critiquer pour s’imposer. Elle est donc par nature intolérante, voire fanatique. Conclusion partielle Affirmer que la vérité est nécessairement rationnelle est la condition nécessaire de la critique de l’illusion aveugle et dominatrice

principes fondamentaux de l’universalité, de la nécessité, et de la causalité régulière. La nature devient alors un terrain de jeu dont les règles établies sont claires, car absolument indubitables : ces règles sont les lois de la nature. Bergson, dans L’Évolution créatrice, définit une loi comme une relation constante entre des phénomènes : plus rien n’est un hasard, tout phénomène a une cause, une explication, donc une logique, littéralement, car émerge dans la compréhension de la nature la possibilité

d’amitié avec ses concitoyens : se considérant comme leur ami, l’équitable leur veut avant tout du bien. C’est bien le concept du bonheur du plus grand nombre supérieur au bonheur individuel qui est illustré ici. Ainsi de même que l’on dise « la liberté s’arrête là où commence celle de l’autre », on pourrait déduire que « ma dignité a pour limite celle de l’autre ou mieux qu’elle englobe non pas seulement mon bien-être mais aussi celui de l’autre ». Le bien-être de l’autre primera même radicalement

rationnel s'est savoir choisir les bons moyens d'obtenir ce que l'on souhaite. Pourquoi notre rapport aux techniques n'est-il pas toujours rationnel? Notre rapport aux techniques reste tout de même confus, les progrès techniques sont-ils synonyme de liberté, de bonheur? Nous permettent-ils de nous démarquer par rapport à la nature? L'utilisation des techniques est-elle rationnelle? Les techniques ont beaucoup évolué au cours des années, l'homme cherche toujours à aller au delà de ce qu'il possède

sans doute évolué. Ils ne sont plus aussi grossièrement utilitaires. Ils restent utilitaires cependant. BERGSON, La Pensée et le mouvant -1- [2] SUJET N° 2 - 11PHSCIN1 - 2011 - Série S - INDE - SESSION NORMALE L’homme est capable de délibération, et, en vertu de cette faculté, il a, entre divers actes possibles, un choix beaucoup plus étendu que l’animal. Il y a déjà là pour lui une liberté relative, car il devient indépendant de la contrainte immédiate des objets présents, à l’action desquels

est mémoire, elle se déploie donc dans la durée, « étoffe même » de la vie psychologique selon Henri Bergson : ce n’est pas une réalité abstraite, intemporelle, inaltérable mais la perception du temps telle que nous la ressentons réellement, telle que nous la vivons, en opposition avec le temps spatialisé des horloges. Cette durée, « donnée immédiate », c’est ma conscience elle-même (cf. Bergson, Essai sur les données immédiates de la conscience, 1888). Elle conserve le passé, est attention au présent

malaise et est victime d’hallucinations (au début de l’année 1891). Il tente de se suicider et est interné dans la maison de santé du Docteur Blanche. Il y meurt en juillet 1893. .Le romantisme: Le romantisme est le mouvement qui incarne la liberté : c’est « le libéralisme en littérature »1. Cherchant l’évasion dans le rêve, dans l’exotisme (« Parfum exotique » de Charles Baudelaire), il exalte le goût du mystère et du fantastique. Il réclame la libre expression de la sensibilité, et prônant

C'est donc cela une création qui fait intervenir le temps (cf Bergson) car, pour toute activité utilitaire, plus on la répète plus elle s'enchaîne répétitivement, moins on a besoin de temps pour la reproduire = Enchaînement rapide. Or l'art ne pourra jamais être réductible au temps, et c’est moins l’œuvre

alors que sa survie dans la nature semblait compromise, par la puissance de ses inventions il va se rendre, comme le dit Descartes, « maître est possesseur de la nature ». En fait, nous dit Bergson, la nature a fait l’homme pour qu’il travaille. Elle a préféré nous donner des mains et une intelligence créatrice, plutôt que des outils naturels, pour que nous les fabriquions nous-mêmes par notre travail et que nous inventions nous même les techniques pour les utiliser. Le travail peut-il être une

familières sous un aspect nouveau. Problèmes de philosophie, trad. Guillemin, Petite Bibliothèque Pavot, 1968, pp. 182-183. TEXTE 2 Maurice MERLEAU-PONTY, 1953 Le philosophe moderne est souvent un fonctionnaire, toujours un écrivain, et la liberté qui lui est laissée dans ses livres admet une contrepartie : ce qu'il dit d'emblée entre dans un univers académique où les options de la vie sont amorties et les occasions de la pensée voilées. Sans les livres, une certaine agilité de la communication