Bergson Le Possible Et Le Réel

Sujet : Peut-on imaginer à partir de rien ? Définition des termes : -> peut-on : est-il possible de -> imaginer : se représenter quelque chose ->rien : représente le néant, l’absence, la nullité Problématique : est-il possible de concevoir quelque chose sans avoir d’idée préalable ? Selon Bachelard dans l’Air et les Songes « Imaginer c'est s'absenter, c'est s'élancer vers une vie nouvelle ». L’imagination est la faculté que possède l’esprit d’évoquer, de concevoir, de créer

permettent de se questionner et elles ont toujours une morale - Film Mr Nobody : le personnage principal préfère s’inventer plusieurs vies au lieu de « s’arrêter » dans le temps et faire ses propres choix. - Bergson : fonction fabulatrice : fabuler = inventer des personnages grâce auxquels on apprend à se connaître (ex : perso qu’on déteste)« les hommes ne sont pas qu’intelligents, ils ont aussi des fonctions fabulatrices » = capacité à inventer des dieux et

savoir à partir de soi. Ce « je » par lequel je me désigne comme sujet est ce qui, en moi, pense, veut, désire, agit et connaît. C’est à partir de ce sujet, de ce point de vue ou de cette perspective, pourrait-on dire, que se construit mon rapport au réel, que s’élabore toute connaissance. Aussi comprend-on pourquoi Critias dans le Charmide de Platon explique à Socrate que, selon lui, l’inscription à l’entrée du temple d’Apollon, «Connais-toi toi-même», constitue le début de toute connaissance et de

s’avérer inefficace, nuire à la communication. II. Le langage ne sert pas qu’à communiquer, il peut aussi nous desservir (ce ne sont pas que des mots abstraits, il y a un réel pouvoir du langage, des effets réels de celui-ci). A. Le langage fait obstacle à la communication car il est général. Bergson. B. Le langage fait obstacle à la communication car il est un instrument de domination. Gorgias. Pouvoir du langage : le langage n’est pas qu’un outil, il est une puissance

s’intéresse pas de la même manière à tout ce qui entre dans son champs (deux personnes ne peuvent pas voir identiquement le même objet). La conscience, comme activité de synthèse : la principale fonction de la conscience et l’adaptation au réel, ce qui implique une quadruple synthèse : - synthèse temporelle : la conscience n’est pas prise dans l’instant présent ; elle unifie le passé et le présent et elle est tendue vers l’avenir, - synthèse perceptive : elle rassemble

un trait d'union entre ce qui a été et ce qui sera, un pont jeté entre le passé et l'avenir. » Bergson, L'Energie spirituelle, 1919. http://www.devoir-de-philosophie.com/passup/citations.php?PARAMS= 168 Citation 169 « Sans donner de la conscience une définition qui serait moins claire qu'elle, je puis la caractériser par son trait le plus apparent : conscience signifie d'abord mémoire. » Bergson, L'Energie spirituelle, 1919. http://www.devoir-de-philosophie.com/passup/citations.php?PARAMS=

production industrielle d’objet manufacturés ne soit pas perturbée. Le problème, c’est que cette mesure du temps n’est pas le temps réel, vécu par la conscience, c’est à dire la durée. Celui qui a démontré l’illusion liée à la mesure du temps est le philosophe Henri Bergson, notamment dans son premier ouvrage important : Essai sur les données immédiates de la Conscience. Bergson, dans ce livre, nous dit que la mesure du temps est une sorte de leurre pour l’esprit ; en effet, la mesure du temps ne s’effectue

technique est ce qui nous rend « comme maîtres et possesseurs de la nature. » (comme car c’est une réserve de la part de Descartes, Dieu étant considéré comme le vrai maître de la nature.) La technique apparaît à tel point comme un développement que Bergson propose de ne pas définir notre espèce comme "homo sapiens sapiens" mais comme "homo faber", un fabricateur plutôt qu’un savant. La valorisation de la technique comme facteur de progrès reste profondément ancrée dans la mentalité moderne : d’après

Henri Bergson (1915) “ La philosophie française ” Un document produit en version numérique par Bertrand Gibier, bénévole, Courriel: bertrand.gibier@ac-lille.fr Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Fondée et dirigée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université

littérature ou de cinéma, ou meme de tableau : de quoi s’agit-il lors de ces échanges sinon de chercher à convaincre autrui qu’une œuvre d’art est belle, sublime, voire plus belle et plus sublime qu’une autre ? Mais y arrive t-on vraiment ? Est-ce possible? Pourquoi est ce plutôt paradoxal ? Une oeuvre d'art est un objet spécifique qui, avant même de posséder une quelconque valeur esthétique (la "beauté") se définit comme symbolique et expressif, très différent en ce sens de l'objet naturel ou de l'objet