Bergson Le Possible Et Le Réel

propre raison d'être, l'être, comme le dira Spinoza, dont l'essence enveloppe l'existence. Et cet être est aussi celui dans lequel la pensée s'enracine, celui qui lui permet de sortir de soi, de porter sur les choses, de se découvrir comme pensée du réel. L'argument dit ontologique (rappelons encore que ce nom lui fut donné par Kant) est formulé pour la première fois par saint Anselme, en son célèbre Proslogion. Aux yeux d'Anselme, seul l'insensé, c'est-à-dire celui qui est privé de raison et ne craint

psychisme des phénomène qui serait de l'ordre de la pensée et qui pourtant échapperai à la conscience réflexive ? I. Qu'est-ce qu'un être conscient ? Nous nous définissons comme des êtres conscient puisque c'est bien la conscience qui rend possible l'activité que l'on fait présentement et c'est par cette conscience que nous nous distinguons à la fois des choses (c'est à dire les objets inanimé) et des autres êtres vivants auxquels nous n'attribuons pas la conscience réflexive quand bien même

pas ce distingue l'humanité de l'animalité? Il serait donc essentiel de nous interroger sur ce qui a poussé certains philosophe de l'histoire à démontrer que les animaux étaient des êtres dépourvus de consciences, nous verrons ensuite s'il est possible d'opposer leurs arguments a d'autres en nous interrogeant sur ce qui finalement, défini un être humain. I LES ANIMAUX ONT TOUJOURS ETE CONSIDERES COMME DES ETRES SANS CONSCIENCE. Au 17eme siècle, René Descartes et d'autres philosophes de l'époque

L’art modifie-t-il notre rapport à la réalité ? On considère souvent que l’art doit représenter la réalité le plus fidèlement possible. Ceux qui s’initient à l’art veulent admirer avant tout la maîtrise de l’artiste à représenter le monde visible et recherchent des tableaux qui « ont l’air vrai ». Cependant comme l’écrivait Rodin : « L’art […] est l’exercice de la pensée qui cherche à comprendre le monde et à le faire comprendre ». Certes l’art est une spécificité humaine dont la principale finalité

part que puisqu'il faut faire la différence entre l'expression et la communication qui relève de la parole et celles qui n'en relève pas, il nous faut donc trouver ce qui les distingue et donc les conditions sans lesquelles la parole ne serait pas possible. B ) A quelles conditions y a-t-il parole et donc langage ? S'il ne suffit pas, pour qu'il y ait parole et langage, qu'on constate l'existence d'une langue et de communication, cela signifie que ce qui importe, ce n'est donc ni cette langue,

L’art nous détourne-t-il du réel? Introduction: Se détourner, c'est ne plus regarder ce que nous regardions auparavant. C'est regarder ailleurs, autrement. Or il peut arriver que la contemplation d’une oeuvre d’art modifie notre regard sur le monde. On peut alors s’interroger sur la fonction de l’art. Est – elle de nous éloigner du reel? Ou au contraire, l’art serait – il un révélateur du réel? Quel rapport existe-t-il entre l’art et le réel? Dans un premier temps, nous verrons en quoi

présuppose l'existence de critères en vertu desquels on les évalue. Or ce point n'est pas évident. Chaque domaine a sa spécificité, il suppose une formation différente et ne vise pas les mêmes objectifs. Un artiste dévoile la beauté ou la laideur du réel, un savant cherche à l'expliquer sans prendre en compte des critères esthétiques. La comparaison s'établit donc en fonction d'un troisième domaine. Faut-il faire intervenir des valeurs socio-économiques comme l'utilité, la rentabilité ? Doit-on penser

conceptions non psychanalytiques de l’inconscient 2 A. L’inconscient psychique 2 1. La conscience moindre : les petites perceptions (Leibniz) 2 2. Inconscient et concentration (Kant, Condillac) 3 3. Inconscient et automatisme (Bergson) 3 4. Inconscient et mémoire (Bergson) 3 5. L’arrière-plan (philosophie analytique) 4 B. L’inconscient social 4 II. L’inconscient selon Freud 5 A. L’interprétation des symptômes 5 1. Les rêves 5 2. Les actes manqués 6 3. Les névroses 6 B. La théorisation de

S'il nous vient une idée, nous l'exprimons aussitôt par les mots. Si l'artiste est inspiré, il va travailler cette inspiration par une réflexion, une méditation qui est un langage intérieur. Si le chercheur suppose une hypothèse, celle- ci ne devient réelle qu'en quittant la supposition imaginative pour devenir une formule rationnelle claire et distincte, très souvent par une expression mathématique. Ainsi, devant l'amplitude du langage humain, il semblerait non seulement que le langage puisse tout

l’architecture photographiée. Néanmoins, ce sont ces mêmes ombres qui révèlent le trucage. En effet, la tonalité de l’ombre varie selon les différents espaces composant l’œuvre : les espaces virtuels de la photographie et du film ainsi que l’espace réel du spectateur. Finalement, la dualité complexe qu'installe Claerbout, qui vacille entre inclusion et exclusion du spectateur sur le plan temporel, spatial, narratif et médial éprouve les mécanismes d’illusion et d’immersion qui maintiennent les récits