Bergson Le Possible Et Le Réel

démocratiques contemporaines préfèrent parler d’éthique que de morale. On accepte mal qu’on nous fasse la morale ; mais on comprend mieux que l’on nous rappelle des exigences éthiques. Mais quoi qu’il en soit, « le souvenir du fruit défendu, fait remarquer Bergson, est ce qu’il y a de plus ancien dans la mémoire de chacun de nous, comme dans celle de l’humanité ». C’est dire que la morale apparaît légitimement, voire naturellement comme ce système de règles que l’homme suit ou doit suivre dans sa vie aussi

consiste le « plaisir » ainsi déclenché (nature de cette euphorie, besoins plus ou moins conscients qu’elle « satisfait ») ? Nous allons tenter d’apporter quelques éléments de réponse en nous inspirant (très librement) de trois livres : Le Rire de H. Bergson, Le Mot d’esprit et ses rapports avec l’Inconscient de S. Freud, et Psychocritique du genre comique de Ch. Mauron. Commençons par la seconde question, celle du « plaisir » qui habite le rire : en analysant ses composantes, nous serons à même de mieux

nous rapproche-t-elle du réel ? » Sommaire (Cliquer sur le titre pour accéder au paragraphe) ********************** Analyse des termes du sujet. ..................................................................... 1 Détermination des enjeux. ......................................................................... 2 Proposition de plan détaillé. ....................................................................... 3 I.1. L’œuvre d’art nous éloigne du monde réel (habituel) pour nous faire

dans la vie de chacun, influence nos pratiques et de nos représentations. Si l'art n'est pas absolument nécessaire à notre survie, son omniprésence dans nos vies n'est pas totalement innocente. Ce sentiment de « besoin d'art » repose t-il sur une possible utilité pragmatique de l'art, ou celui-ci serait-il au contraire un luxe ? Comment l'art est-il utile à la société ? Est-il un support de connaissance fiable, un pur reflet de la réalité ? L'art n'est-il pas source de nombreux plaisirs, n'est-il

de leur enfant. Or, chaque être humain est gros de la vérité sans le savoir, d’où la nécessité de l’intervention du philosophe pour l’aider à accoucher de cette vérité. Cependant, pour Socrate et Platon la connaissance complète de la vérité n’est possible qu’à travers l’expérience spirituelle de la réminiscence, c’est-à-dire le ressouvenir des Idées oubliées depuis la chute ! C’est à cause de son désaccord avec la théorie des Idées de son maître Platon, fondateur de l’Académie (academos) qu’Aristote

nouvel élan et une nouvelle intensité. Plusieurs interrogations sont les fils conducteurs de ce dossier : que nous apprennent les œuvres modernes et contemporaines sur la perception commune ? L’art moderne propose-til une autre approche perceptive du réel ou invite-t-il à abandonner la perception à ses limites et à ses impasses ? Existe-t-il une façon spécifique de voir les œuvres d’art moderne et contemporain? Ce dossier, premier d’une série sur les rapports de l’art et de la philosophie, est réalisé

QU’EST-CE QU’UNE ŒUVRE D’ART ? Sujets : -L’art nous détourne-t-il du réel ? -Peut-on prouver qu’une œuvre d’art est belle ? -L’œuvre d’art peut-elle nous apprendre quelque chose ? -Suffit-il d’être doué pour être artiste ? -L’art peut-il se passer de la référence au beau ? INTRODUCTION/PROBLEMATISATION. Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ? Comment la distinguer d’un objet technique, d’un produit industriel, d’un produit de l’artisanat ? Plusieurs critères sont avancés :

à son terme ? Ensuite, répondre exactement figerait le sujet qui se définit pourtant comme devenir, comme projet. Problème : L'homme n'est pas un objet de science comme les autres. Sa dimension spirituelle est d'ordre qualitatif comme le montre Bergson. Il est capable de création de soi, de nouveauté donc de liberté. Il échappe au principe du déterminisme, aux prévisions exactes que ce principe permet. Qu'est-ce qui pourrait rendre la réponse inexacte ? La connaissance de mon essence exige-t-elle

homme existe comme une réalité physique non figée mais en devenir) Conditions de production déterminent l’être de l’homme (déterminisme conditionné par travail) La spécificité du travail humain : (analogies [araignée/tisserand] et supériorité possible du travail animal [abeille/architecte]) Mais si ressemblances, pas d’identité d’essence ! .Travail humain conçu avant d’être exécuté, idée préexiste avant la réalisation (animaux : inconscient, instinctif) . Homme se retrouve dans le résultat

éléments qui souffre l’absence de dénominateur commun. S’il y a bien quelque chose qui n’est pas de même nature, c’est bien la vie et la mort. Personnifions la vie comme étant le réel, la mort se définit alors non comme l’irréelle, mais comme l’a-réelle puisqu’elle n’a aucune comme mesure avec le réel, étant en dehors du réel. La vie est l’incommensurable de la mort et la mort l’incommensurable de la vie. Toutefois, d’une manière ou d’une autre, et aussi paradoxale ou évident que cela puisse paraître