Bergson Matière Et Mémoire

solennelle qui associe une tension à la révélation de chaque détail inusité, suscitent un effet singulier: celui d’un passé domestiqué, qui grâce à l’actualisation de cette image enfouie, produit une sorte de réminiscence invraisemblable part rapport à la mémoire de l’observateur. De plus, l’artiste ne dénature pas le transcodage de la photo analogique vers le numérique puisqu'il laisse paraître le grain des pixels. David ClaerboutRetrospection, 2000, video projection Ce parti pris produit un phénomène

la conscience est un fait irrécusable. Elle a pour elle le poids de l’évidence. « Lorsqu’on parle de conscience, écrit Freud, chacun sait immédiatement, par expérience, de quoi il s’agit. » « Qu’est-ce que la conscience ? Vous pensez bien, écrit Bergson de son côté, que je ne vais pas définir une chose aussi concrète, aussi constamment présente à l’expérience de chacun de nous; » La conscience paraît être, pour chacun l’objet d’un savoir immédiat. Le sujet qui pense, ne sait-il pas aussitôt qu’il

3) ce qu'a de particulier le jugement d'après lequel nous jugeons beau un produit de l'art ou une chose naturelle ? ( KANT, Critique de la faculté de Juger ) 4) Enfin quel est le lien de l'art et de la réalité? ( PLATON, République livre X et BERGSON, La Pensée et le Mouvant)     I) QUELLE PLACE LES OEUVRES D'ART ONT-ELLES DANS LA CULTURE ?I (cf texte d’Hannah Arendt ) Dans ce que font les hommes, on peut distinguer d'abord : - les objets d’usage qui ont une durée de vie　 «　ordinaire　»

le mythe. B) la mémoire: La mémoire: conservation du passé, souvenir du temps. Elle ne donne pas des images (rôle de l’imagination). Sans dimension temporel, je ne suis pas dans un acte de la mémoire. Le souvenir est ce qui reste gravé en nous d’un évènement vécu. Le terrain de la mémoire est un terrain affectif. Charge affective: plus un évènement à une intensité forte, plus il occupe une place considérable dans notre vie. Il y a une vérité subjective de la mémoire, puisque c’est ce que

| Probleme : Y a-t-il une identite a soi du sujet ? 1) Simplicité, immédiateté de la subjectivité (cartésienne). Valeur de fondement de la conscience de soi. 2) La personnalité est dans l'unicité, la singularité du sujet. L'acte libre (Bergson). 3) Sujet = une multiplicité conflictuelle (Nietzche). Enjeu : valeur de l'identite du sujet. Alterité presente au coeur de l'identité. I. La connaissance de soi (connaissance de mon existence/connaissance de ma nature) : le statut de fondement

présence au monde. Peut-on y échapper pour toujours ? (Alors quelle autre solution que la mort ?) Y échapper de temps en temps ? Quelles sont les limites de ces tentatives ? Bergson distingue temps et durée : il montre que l’on peut échapper à la durée, de temps en temps, en écoutant de la musique par exemple (Matière et mémoire). On peut se référer également à Proust et au phénomène de la réminiscence : à la fin de La Recherche, le narrateur fait trois expériences de superposition du temps (analogues

nous ne restons pas les mêmes 3 types d’identités : -identifier 2 objets semblables= position dans l’espace -identité d’un objet= permanence de caractéristiques -identité d’un être vivant=l’unité qui organise cet être ; un flux de matière organisme : ensemble qui suppose un certain type de lien entre ses parties ensemble ne peut exister sans les parties, mais parties peuvent exister sans ensemble (ex ; sac de billes) identité de l’être vivant #identité d’une personne

problème, c’est que cette mesure du temps n’est pas le temps réel, vécu par la conscience, c’est à dire la durée. Celui qui a démontré l’illusion liée à la mesure du temps est le philosophe Henri Bergson, notamment dans son premier ouvrage important : Essai sur les données immédiates de la Conscience. Bergson, dans ce livre, nous dit que la mesure du temps est une sorte de leurre pour l’esprit ; en effet, la mesure du temps ne s’effectue que par l’intermédiaire d’une traduction de l’espace en données

rend visible non seulement le monde mais l'homme lui-même. Cf Bergson : « Quel est l'objet de l'art ? Si la réalité venait frapper directement nos sens et notre conscience, si nous pouvions entrer en communication immédiate avec les choses et avec nous‑mêmes, je crois bien que l'art serait inutile, ou plutôt que nous serions tous artistes, car notre âme vibrerait alors continuellement à l'unisson de la nature. Nos yeux, aidés de notre mémoire, découperaient dans l'espace et fixeraient dans le temps des

et libérer  voir les 7 stades de la Philo (p.53 à 73) Qu’est ce que la liberté selon Bergson ? Bergson se demande ici ce qu’est la liberté « authentique » ou « vraie ». En accordant que l’humain agit parfois de manière « automatique », Bergson se rapproche du déterminisme  Sous sa forme psychologique, le déterminisme se représente l’état de conscience actuel comme provoqué par des élément antérieurs. Bergson montre, que dans l’acte véritablement libre, l’humain échappe au déterminisme et atteint