Bergson Matière Et Mémoire

rendre compte du mouvement du monde sensible ? Aristote oppose une nouvelle théorie au Platonisme : l’hylémorphisme, (càd la théorie de l’unité de la forme et de la matière) : pour le philosophe, tout être est l’union d’une forme (ce que l’objet est devenu, considéré dans son essence) et d’une matière (“j’appelle matière le sujet premier de chaque chose, ce dont elle provient et qui lui est immanent”). Aristote considère que connaître quelque chose, c’est en connaître la cause et considère

aussi quel enjeu majeur cache la possibilité de soumettre nos décisions à la même épreuve de démonstration que nos énoncés scientifiques. * * * Chercher à tout démontrer est une attitude tout à fait congruente avec ce qu’exige la science en matière de critère de reproductibilité et de réfutabilité. Tout raisonnement scientifique doit en effet reposer sur des règles à la fois partagées et rigoureuses afin de pouvoir être soumis à vérification et discussion. La démonstration est un certain type

c'est même un sens interdit pour bon nombre de philosophes. Le verbe « sentir » est un verbe, qui affiche un manque d'odorat et nous manquons de mots pour définir des odeurs. Le sens de l'odorat procure différentes sortes de plaisir, il stimule notre mémoire et fonctionne quand les autres sont au repos. Cependant, traditionnellement on éprouve peu de fierté à avoir de l'odorat, sans doute parce qu'il nous rappelle que nous sommes d'une espèce animale. Il y a donc une dévalorisation de l'odorat, qui est

Ce texte de Bergson est extrait de L’évolution créatrice et en constitue le chapitre Mécanisme et conceptualisme, La science moderne. Dans ce passage il est question de la durée en tant qu’elle possède une dualité et qu’un de ses aspect est créateur. En effet, selon l’auteur, il existe une durée scientifique appréhendée à travers une mesure spatiale qui décompose en unité, cette durée est dite quantitative, elle relève de la juxtaposition d’instant ; et une durée vraie, vécue, qualitative, qui

essentielle. S’il n’y a pas matière à imaginer ce n’est pas parce qu’on n’imagine pas car l’esprit fonctionne toujours par image : il n’y a pas de moment où l’im° se suspendrait dans l’esprit. Simpement im° +/- pauvre. Présupposé du sujet : on peut travailler son im°, construire des choses avec l’im°, soumise à d’autres facultés : elle serait pauvre lorsquelle reste répétitive du réel. Celui qui a du mal à concevoir ce qui va audelà de ce qui est offert par sa perception. Matière à imaginer : - image

des positions sont défendues et défendables. I - L’Art Comme Dévoilement (Bergson) Le philosophe Henri Bergson, dans son livre Le rire développe une théorie de l’art comme dévoilement. Cette théorie extrêmement riche permet d’aborder de nombreuses notions du programme, au-delà de l’art : le langage, la perception, la vérité, la vie, la conscience, la philosophie, la morale et la religion. La thèse de Bergson est que l'homme a posé un voile sur toutes choses, c'est le voile de l'utilité

allons vous donner une courte biographie de l’auteur : « Henri Bergson (1859-1941) est un philosophe français. Il a publié quatre principaux ouvrages : d’abord en 1889, L’Essaie sur les données immédiates de la conscience, ensuite Matière et mémoire en 1896, puis l’évolution créatrice en 1907 et enfin Les deux sources de la morale et de la religion en 1932. Il a obtenu le prix Nobel de littérature en 1927 » (source wikipédia). D’après Bergson, nos organes sont des outils naturels qui nous permettent

fortes pour s’attirer notre attention et notre mémoire ». Cette habitude est ainsi évacuée de la conscience, qui, débarrassée de cet automatisme, est maintenant libre de « s’attacher à des objets plus occupants », c’est-à-dire de se concentrer sur d’autres aspects de l’expérience. « toute attention demande de la mémoire » affirme Leibnitz. En effet, nous n’avons pas en permanence conscience de toutes nos perceptions. Nous gardons ainsi en mémoire d’innombrables souvenirs et perceptions n’ayant

Henri Bergson 1859-1941 [001] La conscience et la vie. « Quand la conférence qu’on doit faire est dédiée à la mémoire d’un savant, on peut se sentir gêné par l’obligation de traiter un sujet qui l’eût plus ou moins intéressé. Je n’éprouve aucun embarras de ce genre devant le nom de Huxley. La difficulté serait plutôt de trouver un problème qui eût laissé indifférent ce grand esprit, un des plus vastes que l’Angleterre ait produits au cours du siècle dernier. Il m’a paru toutefois que la triple

neurones • tout est matière en l'homme : événements mentaux → événements physiques provoqués par des phénomènes chimiques et électriques entre les neurones 2. Bergson : L'Énergie spirituelle • différents degrés d'intensité de la conscience : vive lorsque l'on fait des choix, disparaît lorsqu'une action spontanée devient automatique, mécanique (habitude) • La conscience est un pont entre le passé et le futur : elle est mémoire → passé + anticipe grâce à la mémoire → futur 3.Anna Arendt