Bergson Nous Ne Voyons Pas Les Choses

chose, la modifier. Il convient donc d'examiner quels effets, actions, influences le langage produit sur la réalité. Ce faisant, on ne se contentera pas d'analyser une seule sorte de réalité, mais l'on se souviendra que le réel est l'ensemble des choses existantes - dans lequel est donc compris le langage lui-même -, et que tout acte est à la fois création de réalité et modification de la réalité précédente. ** Plan : Introduction Dans les sociétés traditionnelles (celles de l'Antiquité

Et je tordrai si bien cet arbre misérable, Qu'il ne pourra pousser ses boutons empestés.         Peut-être y a-t-il dans ces vers exagération. Du moins traduisent-ils, sous la plume d'un grand poète, l'idée que l'art n'est pas de l'ordre des choses insignifiantes, mais qu'il est une sorte de mission et de fatalité échouant à des êtres d'exception. L'art est une question qui nous touche tous de près, tous les jours. En lisant ce chapitre, songez à votre propre conception de l'art en la comparant

la perte, mais aussi le rappel que notre temps à nous est compté. Ultimement, le temps vieillit, flétrit, et détruit tout ce que nous connaissons, mais parallèlement à cette force destructrice, le temps est aussi créateur… Mais nous ne voyons pas toujours les choses de cette façon, et nous cherchons à nier son existence, le noyer au sens de Pascal, cherchant en vain à éviter la douleur de la perte et la crainte de la mort. Le temps est, en un mot, irréversible. Nombreux sont ceux qui souhaiterait

LA LIBERTÉINTRODUCTIONAvant de s’engager dans un débat sur la liberté, cherchons à la définir. Pour qu’elle s’applique à toutes les formes de liberté nous ne pouvons en donner qu’une définition négative : elle est absence de contrainte. On parle alors de libertés au pluriel, car il y a autant de libertés que de contraintes dont on s’affranchit. Par exemple, on parle en physique d’un corps qui tombe en chute libre, c’est à dire indépendamment de toutes les forces autres que la pesanteur, en politique

la vie n'est pas "connaître" la vie de sorte que l'exigence d'une définition semble demeurer, exigence qui nécessite au préalable un éclaircissement de la notion de définition même. Dans la Logique de Port-Royal, Arnault et Nicole, postulent trois choses nécessaires à une bonne définition : qu'elle soit universelle, qu'elle soit propre, et enfin qu'elle soit claire. Or, ce sont précisément ces trois aspects qui paraissent ne pas pouvoir s'accorder dans les différentes définitions de la vie. Pour sortir

comprendre le texte ..........................41 Texte 7 : E. HUSSERL (1859-1938) ............................... 42 Pour mieux comprendre le texte ......................... 43 Texte 8 : H. BERGSON (1859-1941) .............................. 44 Pour mieux comprendre le texte ......................... 46 Texte 9 : H. BERGSON (1859-1941) .............................. 46 Pour mieux comprendre le texte ......................... 48 Texte 10 : M. PROUST (1871-1922) ............................... 49 Pour mieux

même temps que je perçois que je perçois, je m’entraperçois. Je me perçois comme sujet de cet objet ( état de conscience) même si je ne suis pas l’objet de ma conscience. La conscience réfléchie est donc en même temps que la pleine conscience des choses, la conscience de soi. En ce sens, ne pas être conscient, c’est être par exemple comme le somnambule : il perçoit mais ne se perçoit pas percevant et du coup n’a aucune mémoire de ces promenades nocturnes ( ni de compte à rendre) qu’il ne ramène

importante dans la culture des sociétés humaines, puisque la majorité d'entres elle ont été fondées sur des mythes religieux. Alors qu’est-ce qu’être croyant ? C’est le fait de penser qu’il existe des choses sacrées. Le religieux établit une ligne de partage entre sacré et profane : le sacré se composant des choses et rites se rapportant à Dieu ; et le profane ce qu’il y a en dehors du sacré, qui n’y est pas lié. D’où le terme profanation, qui est de faire sortir du sacré quelque chose qu’il l’est, agir avec

considère qu'une œuvre d'art est unique, alors qu'est ce qui distingue une œuvre d'art d'un objet quelconque? Peut-on nous même faire la différence entre un objet banal et une œuvre d'art? Sommes-nous capable de reconnaître une œuvre d'art quand nous en voyons une? Ne nous attachons-nous pas au fait de les contempler dans les musées et de voir leur prix exorbitants? D'où le problème, quelle est ou quelles sont les spécificités de l'œuvre d'art? Y-a-t-il que des points communs ou des différences? On

savoir si la résistance que pourrait opposer le progrès technique à toute marge de manœuvre humaine participe à cette rêverie, ou si elle se fonde sur une appréhension plus sérieuse. De fait, l'homme fabrique, et où que se porte notre regard, nous voyons ses œuvres, de telle sorte qu'il paraît difficile de pouvoir imaginer quitter la technosphère dans laquelle nous vivons. Ce qui nous permet de comprendre, dans un premier temps que la technique n'est pas quelque chose que l'on a (un mixeur, une fourchette