Bergson Nous Ne Voyons Pas Les Choses

se livreraient pas volontiers à des recherches qui paraissent de pure curiosité... On n'ouvre pas un livre de voyage où l'on ne trouve des descriptions de caractères et de mœurs ; mais on est tout étonné d'y voir que ces gens qui ont décrit tant de choses, n'ont dit que ce que chacun savait déjà, n'ont su apercevoir à l'autre bout du monde que ce qu'il n'eût tenu qu'à eux de remarquer sans sortir de leur rue, et que ces traits vrais qui distinguent les nations, et qui frappent les yeux faits pour voir

l'extérieur. Le fait d'évoquer ici le rôle des sens humains vient donc relever la question suivante: nos sens peuvent-ils nous tromper?, à priori non. Mais ceci reste toujours à l'appréciation de chacun, voyant un intérêt ou pas à se poser la question. Voyons-nous tous la même réalité du monde ? Les mêmes textures ? Les même apparences ? Nous ne le saurons peut-être jamais... Malgré le peu d'informations que nous apporte cette question à la base capitale, ce point restera à jamais essentiel pour savoir

discursif ; médiat/ immédiat ; objectif/ subjectif. „Textes et citation pouvant servir de référence Un texte de Bergson qui tend à montrer que les œuvres d’art nous apprennent à percevoir ce qui demeurerait sans elles inaperçu : « Quel est l’objet de l’art ? Si la réalité venait frapper directement nos sens et notre conscience, si nous pouvions entrer en communication immédiate avec les choses et avec nous-mêmes, je crois bien que l’art serait inutile, ou plutôt que nous serions tous artistes, car notre

démontrent pas tout et la géométrie raisonne sur des figures sensibles, sources d'erreur. C'est pourquoi elles ne constituent que le premier degré de l'intelligible. Aristote Le commencement de toutes les sciences, c'est l'étonnement de ce que les choses sont ce qu'elles sont (Métaphysique) En d'autres termes, la philosophie est avant tout un questionnement pour lequel rien ne va de soi. Le philosophe s'étonne au sens où il s'interroge sur tout. Rappelons qu'à l'époque d'Aristote philosophie et sciences

LLPHI 101 Les choses ont-elles un sens ? Patrice Maniglier ( pmaniglier@u-paris10.fr ) Cours 1 : Introduction : Le sens de la vie et la Modernité Horaires. CM : Mardi 16h-18h + TD 1. Les Temps Modernes. Question : La question du sens de la vie a-t-elle été rendue plus difficile par les « temps modernes » ? 1.1. Les trois « blessures narcissiques » de l’humanité (Freud), ou l’homme moderne décentré. 1° La Terre n’est pas au centre de l’Univers (Copernic) 2° La vie est un effet contingent et l’humanité

l’intelligence libre de l’homme qui s’empare de la nature ; l’œuvre d’art assume la tache singulière de manifester au dehors le sens et la beauté dont est capable la conscience. c) L’imagination artistique Dans ces différentes perspectives, nous voyons que l‘art fait intervenir de façon privilégiée une faculté de l’esprit : l’imagination. Le peintre Eugène Delacroix dit à son sujet dans son journal en 1857 : « Elle est la première qualité de l’artiste. Elle n’est pas moins nécessaire à l’amateur

estime que la pluralité des langues n'aurait pas d'incidence sur la pensée. En effet, Bergson pense que le langage et la pensée ne sont pas d'ordre comparable. Selon Aristote, la pensée précède le langage. On exprime sa pensée différemment selon sa langue, mais au fond la pensée est la même : « Les états de l'âme sont les mêmes chez tous. » Aristote soutient l'existence d'une pensée universelle puisque pour lui les choses, les concepts et les idées sont identiques (universels) et que les états de l'âme

ainsi une source d’illusions. En premier lieu, la conscience apparaît comme une instance indubitable et essentielle de l’Homme, d’abord en tant que pouvoir de connaissance et de dévoilement immédiats de soi. En effet, dans la réalité, les choses se manifestent selon une richesse et une diversité de modalités, qu’elles soient par exemple imaginées, perçues ou pensées. La conscience de soi, d’autrui et du monde est nécessaire au sujet dans la mesure où elle incarne une puissance à prendre connaissance

e Unité I: La Connaissance: A-Introduction: -Il fut un temps où l’homme confondait SES actions SES dogmes ET SES connaissances. Il n’était pas disposé à exercer une réflexion sur les acquis de sa connaissance. Son esprit resta tourner vers les choses. Il faut s’arrêter aux XIème siècles avant J.C pour assister à l’avènement de la philosophie et de la théorie de la connaissance. Les premiers philosophes grecques adoptèrent une position dogmatique reconnaissant à l’esprit le pouvoir d’atteindre

vivaient en Ionie sur la côte Turque. Ils avaient une connaissance de la physique et avaient des théories selon lesquelles tout naît de l'eau, tout naît de l'air, tout n'est que combat. Héraclite afrmera qu'il n'y a qu'une guerre perpétuelle entre les choses. La grande transition s'est opérée au 5e siècle avant JC avec ce couple de penseur : Socrate (470 – 399 A JC) et Platon (428 – 348 A JC). De la réunion de ces 2 philosophes est née une nouvelle fgure à la philosophie. Tout les opposent pourtant. –