Bergson Nous Ne Voyons Pas Les Choses

verrons, d’un autre point de vue que les fonctions de la parole sont limitées puisqu’elle ne peut pas, d’une part, aller au delà de l’aspect impersonnel des choses, et parce que, d’autre part, la révélation peut être vu comme une trahison. « L’irreductible singularité de la vie psychique est, par définition, indiscible » disait Bergson. Des états uniques ressentis chez des individus , des pensées par nature ineffables, et qui refletent leurs personnalitées ne peuvent etre designés que de façon

une source d’information vrai. Dans un second temps nous allons voir qu’elle peut nous bercer d’illusions. La conscience peut- être trouble à partir du moment où certaines sources de « distractions » se mettent en places. Nous voyons donc que la conscience peut-être un allié ou un adversaire. D’abord la conscience fait parti de notre identité. La conscience permet une analyse de soi, de ses pensées, de son moi intérieur. Elle permet à l’être humain d’exister en

rendons compte que le temps est à la fois une puissance extérieure et une réalité objective sur laquelle nous n'avons pas de prise, simplement indiquer par les aiguilles d'une montre. D'après Bergson, il 'y a rien de commun entre le temps connu par la science, le temps mesurable, quantifiable dans lequel les choses évolues, où nous évoluons et le temps vécu qu'il nomme par opposition « sentiment intérieur de la durée ». Sur le plan de la conscience intime et chacun peut en faire l'expérience, le temps

effet, on maintient un culte que le Pragmatisme tend à détruire : le culte de la vérité - on admet qu'il existe des jugements nécessaires. La différence est dans l'explication qu'on donne de cette nécessité :l'Empirisme la fonde dans la nature des choses, le Rationalisme dans la raison elle-même, dans la nature de la pensée. Mais, des deux côtés, on reconnaît le caractère nécessaire, obligatoire de certaines vérités, et les différences sont secondaires à côté de ce point fondamental. Or c'est précisément

Mais comment l'artiste perçoit il la réalité d'une manière objective ou bien subjective ? Peut on donc affirmer qu'il imite la Réalité ou une forme de réalité ? La réalité doit nous donner les choses telles qu'elles sont, et non pas telles qu'elles nous apparaissent. La réalité est l'ensemble des choses qui est c'est à dire qui a une existence objective et constatable. La réalité serait elle un modèle pour l'artiste ? L'artiste serait il donc un imitateur ? Quels buts aurait il de recopier, puisqu'une

 « L'étonnement ce n'est pas  que  les  choses  soient ;  c'est  qu'elles  soient telles et non telles  autres.  La  figure  de  ce  monde  fait  partie  d'une  famille  de  figures  dont  nous  possédons  sans  le  savoir  tous  les  éléments  de  groupe  infini.  C'est  le  secret  des  inventeurs.  »  Le  secret  aussi  de  l'invention  qui  nous  fait  inventer nous­mêmes pour nous­mêmes et qui tire de cette famille de  figures la figure que nous sommes. Nous imaginons le reste de la fa­  mille et nous voyons la figure qui s'est réalisée en abandonnant sur sa 

l’un domine l’autre. C’est un grand combat entre mécanicistes et vitalistes. Mais certaines choses qui sont en nous sont difficiles à expliquer par une pensée ou l’autre : notre cerveau cache-t-il un fantôme, l’esprit, souffle de vie qui nous est réservés et nous permet d’être éternel, ou est-ce une simple une machine qui meurt avec le reste du corps? Pour savoir si l’esprit est assimilable à une machine, voyons d’abord ce que l’on sait de nous, de quel mécanisme complexe nous somme composés, quelle

selon le philosophe une capacité qui le differencie du reste des hommes, une perception des choses différente de celle des autres. Alors que la plupart des hommes ne percoivent les objets qui les entourent dans leur coté utilitaire, l'artiste les voit plutôt dans leur essence même. Il voit les objets pour eux-mêmes et non pour le bénéfice qu'il pourrait tirer de leur utilisation. Comme l'a observé Henri Bergson dans La Pensée et le Mouvant, les artistes sont ces hommes rares « dont les sens ou la conscience

mémoire des premiers mots déjà dits (passés), l’attention aux mots dits (présentement) et l’anticipation des mots qui vont être dits (à-venir). Mais ce n’est pas tout ; il y a les choses dont nous parlons, que nous disons avoir faites ou faire ou à faire : « Combien de temps a duré cette action ? » (ch. 22). Et ces choses, comme Augustin le dit lui-même, peuvent avoir des temps plus ou moins longs que nous mesurons : une rencontre racontée, une absence endurée, ou encore une syllabe double d’une

par un sujet connaissant, donc par la subjectivité, comment une connaissance objective est-elle possible ? (nous verrons ce paradoxe dans le prochain cours sur l’art : si la beauté est « dans l’œil » de celui qui regarde, comment peut-on parler des choses comme étant belles ? Et pourquoi le fait-on ? Pourquoi dit-on « c’est beau » plutôt que « j’aime ça » ? Puisqu’il ne peut y avoir d’objectivité que pour un sujet, donc il ne peut y avoir d’objectivité que subjective, ce qui semble contradictoire)