Bergson Qu Arrive T Il Quand

forme, se détache de son auteur et devient matériel et visible à tous. L’artiste accepte son rôle de leader. Il ne s’agit en aucun cas d’un acte de violation d’intimité, puisque il a créé, et exposé du moins, en toute connaissance de cause. De plus, Bergson pense que « l’artiste vaut mieux que les autres hommes » car il traduit la réalité des choses, et sert d’interprète à la masse humaine. C’est pour lui un moyen de transmettre une idée par exemple, ou tout simplement d’exercer une catharsis, et de

par chacun des trois autres figurants. Cette scénette efficace ne doit sa force comique qu'à sa construction basée sur la répétition: en cela elle produit cette mécanisation de la réalité qui provoque facilement le rire chez le spectateur, comme Bergson a su le reconnaître. On remarquera enfin la simplification dans le langage des dits hommes de langues que sont Béatrice et Florindo, dans une quasi absence de phrases grammaticalement complètes, étant ainsi davantage des interjections, servant également

La deuxième, n'est possible que si on est présent à nous-même , avoir conscience de , je m'obserce moi-même. Nous sentons ce qui nous affecte et ce que nous faisons, dès que nous sommes en éveil. Et, cette conscience ne disparaît que partiellement quand nous dormons, le rêve approuve sa présence, où nos souvenirs résurgissent. La conscience accompagne chacun de nos faits et gestes. Dès que nous pensons, une activité mentale quelle qu’elle soit, notre mémoire enregistre ,rien ne lui échappe et c’est

»), je dois nécessairement exister pour cela. « Je suis, j’existe » est nécessairement vrai. Il y a donc une saisie du moi et de son existence. Dans la suite de ce texte de Descartes, où il cherche ce qu’il est (après avoir reconnu qu’il est), on arrive à la certitude que l’on est une chose qui pense : le « une » dans la phrase montre bien qu’il y a une conception de l’unité du moi pensant chez Descartes) : « c’est-à-dire une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui ne veut pas, qui

m'a jeté, c'est ce dont on ne peut juger qu'après m'avoir lu.
  Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra ; je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus. J'ai dit le bien et le mal avec la même franchise. Je n'ai rien tu de mauvais, rien ajouté de bon, et s'il m'est arrivé d'employer quelque ornement indifférent, ce n'a jamais été que pour remplir un vide occasionné par mon défaut

l'identité personnelle n'est pas constituée, elle n'est pas donnée au préalable dans une essence mais on peut dire que cette identité personnelle se constitue au cours d'une histoire. Il y a une dimension factuelle dans cette histoire. Ce qui nous arrive dans notre histoire personnelle relève du fait brut, incontestable. Nous ne sommes pas toujours responsables de ces faits (par exemple, le fait de la naissance et de la mort). Au fond notre existence semble nous échapper. Notre histoire se fait de

statut moral à l'individu (cf. l'utilitarisme de Bentham et celui de Peter Singer, qui incluent les animaux dans le calcul des conséquences, en raison de leur capacité à ressentir la souffrance). B. La conscience comme capacité de contrôle Texte de Bergson Un dualisme corps / esprit « Si, comme nous le disions, la conscience retient le passé et anticipe l'avenir, c'est précisément, sans doute, parce qu'elle est appelée à effectuer un choix : pour choisir, il faut penser à ce qu'on pourra faire et

personne qui est passé par la construction d'une vie en fonction du passé, « Comment j'en suis arrivé là ? ». Il a bien fallu que j'évolue, que je change et cela s'est produit petit à petit dans mon existence même si je ne m'en rends compte que plus tard dans ma vie d’adulte. Et, ces changements ne s'achèvent pas car de notre vivant nous nous inscrivons dans le temps et le temps ne cesse de passer, selon Bergson «être c'est être dans le temps, et être dans le temps c'est changer ». « Nous changeons sans

une personne qui est   passé par la construction d'une vie en fonction du passé,  « Comment j'en suis arrivé là ? ». Il a bien fallu que j'évolue, que je change et  cela s'est produit petit à petit dans mon existence même si je ne m'en rends  compte que plus tard dans ma vie d’adulte. Et, ces changements ne s'achèvent  pas car de notre vivant nous nous inscrivons dans le temps et le temps  ne cesse  de passer, selon Bergson  «être c'est être dans le temps, et être dans le temps  c'est changer ».  « Nous change

langage est le propre de l'homme, que celui-ci est un être parlant. Ce qui est propre à l’homme est qu’il peut en même temps qualifier des choses concrètes comme des objets mais aussi des choses abstraites tel que les sentiments. Cependant il peut arriver que notre faculté de langage soit mise à l’épreuve. Parfois un mot semble d’une part ne pas être apte à désigner authentiquement ce que nous ressentons ou avons à l'esprit ; d’autre part lorsque nous tentons de décrire un paysage, un tableau, ou