Bergson évolution Créatrice

l’accuse de manquer de civilisation artistique, il courbe volontiers la tête, au lieu de riposter qu’il connaît en revanche la civilisation politique et peut-être plus perfectionnée que tel peuple d’Europe qui prétend le toiser du haut de son « évolution ». Autres adhésions du clerc à la suppression de la personne. Je marquerai encore trois attitudes par lesquelles tant de clercs modernes trahissent leur fonction, si l’on admet que celleci est de porter au sommet des valeurs la liberté de la personne

primordialement un, à savoir l'unité primordiale de compossibilité de la pluralité des formes potentielles », et « la nature conséquente de Dieu est composée d’une multiplicité d’éléments se réalisant individuellement ». Le monde est passage, « avancée créatrice » et « dépérir » des « occasions actuelles », seules réelles, qui passent dans leur « immortalité objective » ; ses éléments permanents sont les « objets éternels », qui font leur ingression dans le flux temporel (une couleur est « éternelle » ;

Mais Descartes poursuit des buts élevés. Il précise ensuite ce qui motive réellement son désir de faire évoluer la science dans la voie qu’il vient d’indiquer. Descartes renvoie au second plan l’intérêt matériel que pourrait représenter une telle évolution en modérant son propos. « Ce qui n'est pas seulement à désirer pour l'invention d'une infinité d'artifices, qui feraient qu'on jouirait, sans aucune peine, des fruits de la terre et de toutes les commodités qui s'y trouvent, mais principalement là

retrouve l’idée de «  degré  » et non pas de «  nature  »  : on pourrait concevoir que d’autres espèces aient des degrés de conscience inférieurs aux nôtres, au lieu d’attribuer cette faculté seulement à l’être humain. C’est d’ailleurs ce que fait Bergson dans « La conscience et la vie  » (in L’énergie spirituelle, 1919)  : pour lui, la conscience est «  coextensive à la vie  », ce qui signifie que tout être vivant possède un degré de conscience, d’éveil, plus ou moins développé en fonction de ses

la destruction de l'homme. Le mal s'impose donc, au détriment de l'homme, comme l'élément de perversion cherchant à détruire l'œuvre créatrice de Dieu. Pour le philosophe Rudolf Steiner, ce sont deux entités spirituelles (Lucifer et Ahriman) qui incitent l'homme au mal. Ces entités se sont sacrifiées selon le plan primordial pour être retardées dans leur évolution et induire l'homme en erreur. La tâche pour l'homme est d'équilibrer ces deux tendances en lui pour trouver la véritable liberté et donc

Sigaut, « Homo Faber. Documents d’un débat oublié, 1907-1941 », texte inédit téléchargeable à l’adresse suivante : http://www. francois-sigaut.com/phocadownload/Inedits/Ouvrages-inedits/homo%20 faber-documents-1907-1941.pdf. 23.   Paraphrasant Bergson, Blondel indique que l’homme «  nous est donné avec la nature et dans un milieu matériel, dont il est absolument inséparable et auquel il lui faut de toute nécessité se plier. » Charles Blondel, « Intelligence et techniques », art. cit., p. 335

plusieurs études scientifiques qui tendent à prouver que le fœtus est sensible à l’écoute de la musique intra-utérine, que la musique, incluant de ce fait la chanson, nous accompagne dès notre « création ». En 1939, dans Matière et Mémoire Henri Bergson démontre que toute la philosophie de la connaissance repose sur le fondement de l’action indéterminée du corps. La profondeur de notre mémoire individuelle a pour sens, en s’insérant dans l’action du corps lui-même, d’enrichir notre liberté de toute

classique : tension et ruptures * apogée et contradictions d’une critique prescriptive * de l’esthétique à la critique créatrice Chapitre II : des certitudes aux mutations 1) la critique, une science en quête de légitimité * divisions de la critique au XIX siècle * la littérature, objet de science ? * le point de vue de l’Histoire sur la littérature 2) la critique créatrice * Sainte-Beuve et la question de l’auteur * Proust : à la recherche du moi créateur * style, technique et vision

société. Par ailleurs, la mécanisation permet de remplacer les travailleurs par des machines, ce qui permet de réduire continuellement la quantité de travail nécessaire à la production des biens nécessaires à la société. La conjonction de ces deux évolutions mène mécaniquement à un état où les hommes ne sont plus soumis à la nécessité et travaillent par plaisir. Le besoin ayant disparu, la délinquance disparaît à son tour et l’Etat, n’ayant plus de justification, disparaît à son tour. La société

nous en rendions pas nettement compte, mais derrière nos parents et nos maîtres nous devinions quelque chose d’énorme ou plutôt d’indéfini, qui pesait sur nous de toute sa masse par leur intermédiaire. Nous dirions plus tard que c’est la société. BERGSON SERIE ECONOMIQUE ET SOCIALE : Groupement 3 – Session Juin 1996 A quoi reconnaît-on une attitude religieuse ? Pour connaître, suffit-il de bien observer ? Dégagez l’intérêt philosophique du texte suivant en procédant à son étude ordonnée :