Bestiaire Baudelairien

M. Dusuel – Français – 1ère – Lycée Fragonard Objet d'étude n°1 : « La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle » Les Fleurs du mal, Baudelaire / Parcours : « Alchimie poétique : la boue et l'or » Lecture linéaire n°3 : « Spleen », LXXVIII, « Spleen et idéal ». Le Cri, 1893, Edward Munch (1863-1944), Musée national de l'art, de l'architecture et du design de Norvège. Situation/caractérisation du passage - Dernière pièce d'un cycle de quatre poèmes intitulés « Spleen », cette célèbre composition

la jeunesse, fuite du temps. Mais idéal bleu et vert. La Cloche fêlée: Spleen claustrophobie couvercle, mort angoisse, maux de tête, écrasé de partout, bestiaire noir vaincu. L'horloge: spleen fuite du temps, mort, décomposition du temps, temps ennemi de l'homme. Une charogne: laide est beautifié grâce à des hyperboles, esthétique baudelairienne est extraire la beauté du mal et érotisme et la mort. Tu m'a donné ta boue et j'en ai fait de l'or. IV] des formes originales

L'exclamation 'Un crapaud !' établit la reconnaissance (animal traditionnellement répugnant) • La métamorphose du crapaud en poète, mais tondu, sans aile (cf albatros) : autodérision • Le choix du crapaud est révélateur de dissonance chère à Corbière. Le bestiaire poétique nous habitue, surtout les allégories au poète, à toutes autres créatures : rossignol, cygne, condor expriment d'ordinaire sa royauté majestueuse. Tout au plus Baudelaire avait dépeint l'albatros comme infirme, ridicule privé de l'Azur.

l’Homme confronté au Spleen. Bien que le Spleen soit le récit de l’expérience baudelairienne il a une dimension universelle et renvoie à la condition humaine. La beauté du texte nait de la souffrance du poète et cet idéal inaccessible. Et en ce sens il est bien une alchimie poétique que revendique B. lorsqu’il dit j’ai pris la boue et j’en ai fait de l’or. OUVERTURE : Chez B., le Spleen est représenté par le bestiaire tel que les araignées. Le peintre Odilon Redon a parfaitement représenté la hantise

Dissertation de français sur « Les Fleurs du Mal » de Baudelaire [pic] 6. La nature et les animaux Le bestiaire est un "ensemble de représentations animales" selon la définition de l'encyclopédie « Encarta ». L'imagerie animale a été utilisée à de nombreuses reprises (religion, mythes etc.) car elle permet de véhiculer des messages et des images. Son utilisation peut être allégorique, métaphorique ou bien encore comparative. Dans "Les Fleurs du Mal", Baudelaire a recours à une multitude

et le Mal, entre la certitude et le néant. « Au lecteur » est le premier poème et ne fait partie d’aucune des six parties qui structurent le recueil. Par cette position liminaire et par l’introduction des thèmes essentiels de la poétique baudelairienne, il semble servir d’introduction aux Fleurs du Mal. Sorte de pacte de lecture dans lequel le poète se présente comme incarnation de la condition humaine, et affirme sa volonté d'« extraire la beauté du mal », principe qui régit le recueil

Mal de Baudelaire Au lecteur Dans ce premier poème, le lecteur est confronté à la plume acide de Baudelaire, qui dépeindra toutes les tares de son lectorat. On retrouve dans Au lecteur, une sorte de condensé de ce qui a pu naître de la plume Baudelairienne dans ce recueil... On peut affirmer que ce poème est une cristallisation des thèmes des Fleurs du mal, mais qu'il fait aussi passer un message clé de Baudelaire. Tout d'abord, il convient d'analyser les différents champs lexicaux de ce poème

le noble et le vulgaire, mais de les rapprocher d’aussi près que possible. Ce qui revient à inclure à part entière dans le lyrisme ses chutes mêmes, comme à envisager une présence moins mordante et plus ludique de l’ironie à ses côtés… Au sens baudelairien, Guillaume Apollinaire est un étranger : l’amoureux des « nuages qui passent »… II. BIOGRAPHIE Wilhelm Apollinaire de Kostrowitzky naît à Rome en 1880. Précepteur d'une jeune aristocrate en Rhénanie. En 1907, il s'établit à Paris et fut un

à son antithèse, la mort, dans l’antépénultième strophe du « Poète contumace » (« Viens pleurer, si mes vers ont pu te faire rire ; / Viens rire, s’ils t’ont fait pleurer… », p. 126), le rire essaime dans un contexte qu’on peut qualifier de baudelairien. Les anadiploses, les correctifs abondent, les chiasmes, l’oxymore, sont monnaie courante. L’appel paronymique entre mourir et rire est pleinement exploité, donnant lieu au singulier et désormais connu calembour « petit mort pour rire », que

dessinent aussi les orientations de l’œuvre, présente et même future. Trung Tran (p. 43-56) examine le rapport entre éditions illustrées et fables imagées au e XVI siècle. L’ut pictura poesis se voit revivifié par la nouvelle symbolique humaniste. Les bestiaires imagés sont à comprendre comme un équivalent des rapports entre le corps et l’âme. Intervient dans cette entreprise une stratégie de l’imprimé, de la politique du remploi à la poétique du recueil (tels les ateliers de Denis Janot à Paris et de Denis