Bettelheim

jeunes aux tendances autistiques, tous les cinq rencontrent des troubles de la communication qui influent sur les capacités de socialisation et, donc, de relation à autrui. Ils possèdent chacun un mode d’expression qui leur est propre. Bruno Bettelheim[5], s'était déjà intéressé à l'étude et au traitement de l'autisme au sein de l'Ecole Orthogénic Sonia Shankman de l'Université de Chicago dans les années 50. Plus tard, c'est Maud Mannoni[6], qui accueille des enfants autistes et psychotiques au

syndrome, en effet le déterminisme génétique dépend peut-être de mutations spontanées. Ensuite, nous considérons des facteurs environnementaux, des accidents post-natals sont cités, ainsi que des vaccins, la pollution. Certains professionnels, comme Bettelheim (psychanaliste américain), mettent en cause les carences relationnelles précoces ayant pour conséquences des troubles du comportement spécifiques à l'autisme. Ceci a été discuté, puisque ces troubles contrairement à l'autisme sont réversibles. Pour

souvent par nos aïeuls, sont nés en tous lieux de la planète. Ces récits qui peuvent nous paraître parfois très simples et banals correspondaient à des besoins naturels des gens de l’époque : expliquer le monde. C’est au point que le sociologue Bruno Bettelheim a pu démontrer que priver un enfant de contes était absolument nocif à son bon développement psychologique. Et l’anthropologue Jeanneret, nous enseigne qu’il suffit de réunir deux personnes prêtes à échanger pour qu’il y ait transmission de

chez Antoine un manque de confiance en lui et ne favorise pas l’élaboration d’une image positive qu’Antoine se porte. C’est donc un des éléments essentiels que j’ai voulu mettre en avant dans la relation éducative que j’ai bâtie avec Antoine. BETTELHEIM propose une explicitation des enjeux de la valorisation qui me parait très proche de la situation d’Antoine. Il nous dit : « Quand l’enfant se rend compte que ce qu’il est et ce qu’il fait procure du plaisir à ses parents, il est heureux. Il se

et à toutes les époques). Il semble s’adresser à tout le monde, car véhicule de la sagesse et du savoir populaire. Il répond à de vraies questions, même si elles sont du domaine de l’inconscient, comme les psychanalystes ( à la suite de Bruno Bettelheim dans Psychanalyses des contes de fées ) l’ont fait valoir. Il permet une ouverture sur le monde. L’approche magique du monde. La relation privilégiée qu’il instaure, par ses traces d’oralité, entre conteur et auditeur ou auteur et lecteur.

qui hantent une société donnée s’incarnent en lui, mais le corps atteint lui-même au mythe. BIBLIOGRAPHIE BERNARD, M. Le corps, Edit. Universitaires,1972,141p. BERNARD, M. L’expressivité du corps, Edit. Universitaires,1976 BETTELHEIM, B. Les blessures symboliques, Gallimard,1971,252p. BROHM,J-M. Corps et politique, Edit. Universitaires,1972,246p. CHIRPAZ,F. Le corps, P.U . F. 1963, ll9p. CORRAZE,J. Les communications non-verbales, P.U.F. 1980, l89p. DESCAMPS, M-A. Le nu

alors il n’y a plus de responsabilités ● Lacan : Le psychisme est une enceinte de régulation, la tâche du moi et de trouver une résolution des tensions avant le conflit potentiel et permettre d'équilibrer notre réaction face au monde extérieur ● Bettelheim : Les contes ont pour objectif d'édifier notre personnalité en nous protégeant des pulsions dévorantes puisque nous sommes des êtres pulsionnels et de reporter notre plaisir comme celui des trois petits cochons qui nous enseigne à ne pas faire preuve

nature culturelle(s), psychologique(s) ou physique(s). Cela dans le but de pouvoir rejeter sur eux les frustrations personnelles provoquées par des situations d’impuissance, de pauvreté et autre faisant ressurgir des angoisses archaïques. En 1964, Bettelheim et Janowitz mènent des travaux sur ce qui se joue et des mécanismes à l’œuvre. Ils reprennent l’idée du bouc émissaire dans les problématiques d’exclusion pour dire que ces attaques ne sont pas seulement manifestées par des agressions et violences

parler de « psychopathie autistique », ce qu’il décrit ici porte aujourd’hui le nom de Syndrome d’Asperger et correspond aux enfants de haut niveau ayant un développement presque normal et dont les aptitudes linguistiques sont très développées. Bettelheim quant à lui a essentiellement décrit l’autisme comme le mécanisme de défense d’un sujet cherchant à se protéger d’environnement beaucoup trop menaçant. L’autisme est comme dit précédemment caractérisé par trois grands symptômes. La communication

développer son jugement et son autonomie. On ne peut développer l’estime de soi qu’à la condition de travailler sans cesse à construire notre propre estime de nous-mêmes. Être un parent compétent ou « acceptable » est l’affaire de toute une vie (Bruno Bettelheim) →Les enfants nous ramènent sans cesse vers notre vulnérabilité et nos limites → miser sur l’amour et la tolérance. Annexe L’estime de soi de nos enfants L’estime de soi est un trésor dans lequel l’enfant pourra toujours puiser pour affronter