Bettelheim

premier pas dans la compréhension de l'autre. Cette position d'observateur me permet, d'une part, de repérer les difficultés, les compétences et les capacités des deux jeunes afin de répondre au mieux aux besoins de chacune comme le précise Bruno Bettelheim « l'observation minutieuse du comportement de l'individu va permettre à l'éducateur d'adapter le quotidien en fonction des besoins des usagers »[4] et d'autre part, l'observation me permet de repérer, de comprendre et d'interpréter les gestes, les

comme « expérience de vérité » (Ricoeur[28], Bruner[29]), sur les enjeux de la littérature de jeunesse (Poslaniec[30]). Ils tiennent compte également de l'évolution du regard sur l'enfant (porteur d'interrogations métaphysiques et existentielles, Bettelheim[31]) et en particulier sur l'enfant lecteur (Eco[32]). En outre, ces programmes insistent sur la fondation d'une « culture commune », sur la « familiarisation » avec des oeuvres fortes permettant une « rencontre » esthétique et intellectuelle entre

- Grégoire Solotareff et Nadja, Le petit chaperon vert, l’école des loisirs, 1989 - Grégoire Solotareff et Nadja, Barbe-Rose, l’école des loisirs, 1990 - Yak Rivais, Les contes du miroir, l’école des loisirs, 1988 Pour aller plus loin : - Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fée, Le livre de poche, 1979 - J. M. Gilling, Le conte en pédagogie et en rééducation, Dunod, 2005 - A. Popet, E. Roques, Le conte au service de l’apprentissage de la langue, Retz, 2000 - Georges Jean, Le pouvoir des

Pacifique de Tournier dont je vous recommande vivement la lecture. L'incontournable livre de Lucien Malson, Les enfants sauvages vous éclairera sur ce que ferait réellement de nous l'absence totale de contact social. Enfin La forteresse vide de Bettelheim permettra d'étudier l'autisme. On pourra se référer aussi aux auteurs qui ont insisté sur le rôle d'autrui dans la constitution de soi : Hegel, Lacan et aussi la thématique du regard chez Sartre. Encore une fois, tout ceci est donné à titre

d’éduquer les enfants en leur montrant que ceux qui font le mal finissent toujours par être punis. Les contes ne sont plus tout à fait lus de la même manière. L’aspect moral est moins important que la portée symbolique. Le psychanalyste américain, Bruno Bettelheim, a élargi notre compréhension du conte en lui ajoutant une dimension psychanalytique. 3. La fable et ses illustrations ne concernent pas uniquement les jeunes lecteurs. La morale suggérée s’adresse aux adultes : l’homme peut tout perdre en voulant

bienveillance ou malveillante des autres. Ils ressentent très bien l’impatience, la souffrance, le plaisir, l’approbation de l’interlocuteur. L’expression qui « existe à tout âge et qui a été mis en évidence dans la pathologie psychotique » (B. Bettelheim, 1975). Cela se produit au niveau de l’intonation, de la mimique, le regard qui sont des possibilités d’expressions. Louis Ploton constate que tout au long de l’évolution démentielle, il y aurait des signes participatifs qui pourraient représenter

l’utilisation de symboles, de proportions et de gestuelles outrées (voire expressionnistes, pour parler de façon anachronique), et d’univers abstrait, détaché de tout décor et paysage tangible, procédé également utilisé dans le conte, qui se déroule d’après Bettelheim, non pas dans une époque lointaine et révolue mais dans l’univers intellectuel de l’enfant. Or, que sont les légendes arthuriennes sinon des contes, des mythes ? Perceval apprenant la mort de sa mère ainsi que l’erreur qu’il a commise en laissant

propre même de cette valeur est d’être implicite - et il faut un certain travail d’analyse pour découvrir les effets « cachés » du conte sur la construction de la personnalité d’un enfant. Un travail minutieux de ce genre a été effectué par Bruno Bettelheim qui s’intéressa très tôt aux psychoses infantiles. Nous nous appuierons sur ses recherches et ses conclusions remarquables pour avancer dans notre étude. Tout au long de son développement, l’enfant est en quête de sens, il se réfère à son milieu

d’élaborer leurs peurs c’est-à-dire d’affronter leurs angoisses archaïques en les neutralisant. Il s’agit alors de donner forme à l’informe de « donner des représentations à des émotions ». C’est une démarche un peu analogue à celle que propose Bruno Bettelheim dans La psychanalyse des contes de fées. Il s’agit de trouver des supports appropriés afin de développer l’aptitude à la représentation. Ces supports, ce sont dit Serge Boimare, des « textes », des « romans », des « poésies », des « mythes »

respect de certaines conventions (règles). Les jeux de règles s'appuient à la fois sur des aptitudes cognitives et la réalisation de tâches spécifiques et attendues. En outre, ce type de jeu implique une position de perdant ou de gagnant. Pour B. BETTELHEIM (Psychothérapeute,1903-1990) : « La plus grande importance du jeu est le plaisir immédiat que l'enfant en tire et qui se prolonge en joie de vivre. Il est également pour l'enfant l'outil essentiel qui le prépare dans les tâches à venir. » A l' appui