Bettelheim

les portes d’un monde enchanté… - qui donne de l’essor à son imagination, un monde où tout est possible donc différent du réel ; - qui lui donne l’occasion de concrétiser des angoisses indéterminées et de les rendre plus maîtrisables (B. Bettelheim) en les projetant sur des personnages malfaisants (ogre, loup, bête, dragon, Drac/diable) ; - qui lui permet de croire en ses capacités et de restaurer son estime de soi (écart entre ce qu’il voudrait être et la manière dont il se perçoit) :

dégénérescences. Avec la lecture, « On fait ce qu'on veut, dit un lecteur de 10 ans. On peut imaginer chaque personnage comme ça nous plaît. Quand on lit un livre, on dirige plus les choses que quand on regarde la télé. » Le psychanalyste Bruno Bettelheim faisait observer que « la télévision bride l'imagination au lieu de la libérer. Un bon livre stimule l'esprit, mais le libère en même temps ». Il est vrai que la télévision reste excellente lors, par exemple, de présentations documentaires où

fonction des contes, liée au psychisme, on constate qu’ils ne comportent pas un seul sens, il faut retrouver leur signification profonde qui, le plus souvent, concerne l’initiation d’un jeune lecteur à la vie adulte, ce rôle a été analysé par B. Bettelheim dans son travail La psychanalyse des contes de fées. Il a découvert l’influence thérapeutique des contes, leurs éléments répondent aux besoins inconscients de l’enfant, lui permettent d’affronter ses problèmes, entre autres grâce à leur construction

ces travaux ne peuvent être appliqués aux contes de fées qui correspondent mal, dans l’ensemble, à la structure canonique du conte merveilleux traditionnel. Mentionnons enfin les interprétations psychanalytiques attribuées à Freud, Jung ou Bruno Bettelheim. Nous avons essayé de montrer l’importance et l’étendue des travaux suscités par les contes. Beaucoup d’entre eux ne sont malheureusement pas appropriés au champ littéraire. La divergence de point de vue concernant l’origine des contes de fées qui

d'explication et de thérapie. Page 8 Depuis 1950, l'autisme infantile précoce est inclut dans le groupe des psychoses précoces. En 1966, Andréas Rett neuro pédiatre autrichien identifie une nouvelle sorte d'autisme d'où le syndrome de Rett. Bruno Bettelheim, psychanalyste définit l'enferment des enfants autistes comme une forteresse vide d'où un de ses ouvrages en 1967. Son travail consista a l'amélioration de l'homme pour commencer ensuite a améliorer la société. Durant la seconde guerre mondiale

et QI fort 27G/ 1F | |Etiologie |1/ rejet de l’étiologie parentale (BETTELHEIM) | | |2/ Etiologie génétique

pulsion animale et sauvage à l’état pur. Ils vivent d’ailleurs dans la forêt. Chez Perrault, l’absence de description physique de l’ogre renforce la peur: l’imagination du jeune lecteur peut remplir ce vide selon ses angoisses ( cf document annexe Bettelheim). Malgré tout , Perrault désamorce leur pouvoir effrayant :Hormis leur régime cannibale, ils sont plaisamment traités et inspire même de l’affection :ainsi le prince de la BBD est «  fâché » de la mésaventure fatale de l’ogresse «  elle était sa

monde dominé par une philosophie néolibérale seront là pour lui servir de cible et de prétexte pour survivre. Maurice LAGUEUX Département de philosophie, Université de Montréal. BIBLIOGRAPHIE Retour à la table des matières BETTELHEIM, Charles, Problèmes théoriques et pratiques de la planification, 3e édition, Paris, Maspéro, 1966. KOMAROV, Boris, Le rouge & le vert. La destruction de la nature en URSS, Paris, Seuil, 1981. (Traduit du russe par Basile Karlinsky.)

sa fin heureuse, rassure l’enfant sur son avenir et lui donne le courage d’affronter la réalité. Psychanalytiquement, il s’agit de le faire passer de la soumission au «ça » à la maîtrise du « moi » : voir la Psychanalyse des contes de fées de B. Bettelheim. Mais il y a aussi les contes pour les adultes ; R. Barthes est ici à méditer, dans ses Mythologies : l’article sur le «catch » en particulier – ce spectacle transmettant des valeurs de base : splendeur du juste, ignominie et déconfiture de l’injuste

réservés aux jeunes lecteurs ? Séquence A Interrogation 1 À quoi sert la cruauté dans les récits imaginaires ? 5-13 1. Grimm, Bettelheim 2. Minh Tran Huy • Évaluation La Fontaine, J.-P. Mothe Séquence b Que nous dit La Barbe bleue de nos désirs et de nos peurs ? 14-21 1. et 2. Perrault 3. C. Fréchette, A. Luthaud • Évaluation Bettelheim ActIvItéS et rechercheS hIStOIre deS ArtS 22-23 24-25 Le Douanier Rousseau, Le Rêve Comment l’imaginaire joue-t-il avec les moyens