Bienséance Le Cid

dans le “ça” : C’est alors le chaos dans ses ressentis et il y a dès lors un flou sur ce qu’Isabelle pense vraiment. S’ensuit après une joute verbale entre les deux protagonistes, semblable au duel qui oppose Rodrigue et le père de Chimène dans Le Cid. Et comme dans ce dernier, l’un des deux protagonistes meurt, ou du moins fait semblant, et laissant ainsi le vainqueur obtenir l’enjeu. Mais si Rodrigue s’est battu pour Chimène, Clindor lui se bat pour les sentiments d’Isabelle. Pour mieux comprendre

retenir XVIIe siècle Fin du XVIe siècle → début du XVIIe siècle Le baroque 1617 à 1643 Règne de Louis XIII 1643 à 1715 Règne de Louis XIV (son règne personnel commence en 1661) 1635 Fondation de l’Académie française par Richelieu 1637 Corneille, Le Cid 1662 Molière, L’École des femmes 1664 Molière, Le Tartuffe ou l’Imposteur 1665 Molière, Dom Juan ou le Festin de pierre 1666 Molière, Le Misanthrope 1667 Racine, Andromaque 1668-1694 La Fontaine, Fables 1677 Racine, Phèdre 1678 Madame de La Fayette

« cape & d'épée »). En 1641, un édit royal interdit les grossièretés licencieuses sur la scène, condamnant ce genre dramatique. Pierre Corneille, après avoir donné des comédies (L'Illusion comique) & une pièce épique d'inspiration espagnole : Le Cid, fonde la tragédie classique française avec Horace & Cinna. Jean Racine porte ensuite la tragédie à sa perfection. Molière illumine, quant à lui, la scène comique de son génie & hisse la comédie à un niveau de respectabilité comparable à celui

Racine repose sur des vers aux sonorités travaillées, sur des images à valeur sensible. Si le théâtre de racine ne montre pas le sang, par respect des bienséances, c’est la parole qui porte cette image avec acuité. Le comédien Eric Ruf évoque ainsi le rôle qu’il joue en ce moment dans Andromaque ; il est Pyrrhus et (…) . • Autre exemple : Dans le Cid, Corneille compose un monologue en strophes très travaillées, qu’on appelle stances. Rodrigue médite seul et fait le point : doit-il venger l’honneur

l’action | Le genre théâtral | Les règles | soutenu | courant | familier | comique | épique | tragique | …… | La parole du personnage | Les didascalies | Le monologue délibératif | Le dialogue | La comédie | La tragédie | La tragi - comédie | Bienséance | 3 unités | 1) Les caractéristiques du theatre : 1.1) Le Registre : 1.1.1) Le registre langagier : 1.1.1.1) Le registre soutenu : Le registre soutenu est utilise principalement dans les écrits littéraires, le vocabulaire utilise dans

l’aristocratie (dont le prince de Conti, ancien libertin protecteur de Molière mais brutalement converti), de la bourgeoisie et du clergé qui se donnent pour mission de lutter contre les hérétiques, les libertins et les réformés tout en menant des actions de bienséance. Pour régenter les mœurs, les membres de la Compagnie du Saint-Sacrement n’hésitent pas à s’immiscer dans la sphère privée et familiale, exerçant une influence occulte qui inquiète le pouvoir monarchique. Les dévots vrais ou faux mènent également

d’action) édictée par Boileau. (Andromaque de Jean Racine) La règle de la bienséance est également établie, au nom de la vraisemblance des familles nobles d’Athènes ou de Rome, des tragédies de Racine. La poésie est également codifiée : l’alexandrin devient le « vers par excellence », place qu’il occupera jusqu’au XIXème siècle. - Une certaine vision de la réalité sans toutefois manquer de respecter les règles de la bienséance, les classiques, veulent avant toute chose, instruire leurs lecteurs. -

4 : (Ext. 212) Cours magistraux avec MR. Igalens Classicisme ? Corneille ; Question du classicisme ; Première remarque, le mot de rupture ne convient pas car corneille produit bien avant la période de classique, corneille triomphe dès « le cid » 1637, mais le grand triomphe c’est syna 1642. Au point que corneille est associé à l’époque baroque notamment avec « l’illusion comique ». Corneille quand il commence à écrire, il écrit d’abord des comédies. Les premières pièces de corneille sont

fameuse règle des trois unités (unité d’action, unité de temps, unité de lieu) : « [...] Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli   Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. [...] »Boileau, L’Art poétique, chant III. Les règles de la bienséance devaient être aussi respectées afin de ne pas choquer le public. La vraisemblance était également de rigueur. Les thèmes tragiques sont souvent l’héroïsme, l’honneur et la vengeance, l’amour, la fatalité, l’homme face à son destin, etc. Le dénouement

spectacle hybride, la tragédie en musique ou tragédie lyrique, qui donnera naissance au genre de l’opéra français. La tragédie classique française se devait de respecter la règle des trois unités : de lieu, de temps, et d’action. Mais aussi celle de la bienséance (pas de combats ou de sang sur scène, pas de rapprochements intimes, comme les baisers...), et celle de la grandeur : les personnages sont des rois et des reines. Ce genre fut d’abord codifié par Aristote et Horace, puis par des doctes du XVIIe