Blame Paradoxal Ironique

une bonne connaissance des objets d’étude et de l’histoire littéraire. Elle est organisée, précise et rigoureuse, avec un style soigné. Entre 4 à 6 pages en 2h30/3h. Exemples de sujets d’invention : - Les écrits à visée argumentative : éloge ou blâme, plaidoyer (défendre), réquisitoire (accuser), dialogue argumentatif… - Les réécritures : par imitation d’une forme de discours, d’un genre, d’un registre, par transposition du genre, du registre, du point de vue, par amplification (étoffer un récit

l’équivoque ou pluralité de sens, et de l’allusion ou suggestion de sens. » J.L.H. Thomas, En quête du sérieux, Paris, 1998, p. 66. La présence d’« injures » (loidorivai) dans les comédies d’Aristophane, comme celle des différentes formes du « blâme » (yovgo") a fait dans les dernières années l’objet de nombreuses études, qui se sont attachées, selon les principales orientations de la critique aristophanienne, à la fois à la nature rituelle de cette forme de langage2, 1 Je reprends ici certaines

raison.Polémique: permet d'exprimer son indignation par la provocation ou l’attaque des idées/personnes auxquelles on s’oppose.Satirique: vise à dénoncer une réalité / idée en amusant le lecteur par une critique moqueuseironiqueEpidictique (eloge/blame)Auteur:Marie Gouze née en 1748Elle se marie à 16 ans avec un homme plus âgé.Liberté inattendue grâce au veuvage quelques années plus tard.Elle prend alors le nom de Olympe de Gouges et monte à Paris pour suivre une carrière littéraire en publiant essentiellement

superflu », des « ornements », l’« abondance ». Le bonheur est ici collectif beaucoup plus qu’individuel. Voltaire recourt au procédé de l’opposition : pour faire l’éloge de son « siècle de fer » et de son « abondance », il commence par faire le blâme – paradoxal au regard de toute la tradition littéraire – de « l’âge d’or » des origines de l’humanité et de son dénuement (à la « source féconde », au « luxe », aux « plaisirs » s’opposent « l’ignorance » et la pauvreté : « ils n’avaient rien »). Face

insouciante et surnaturelle du combat. • Bardamu, la remise en question des valeurs héroïques traditionnelles (reprise ironique du lexique de l’héroïsme, figures d’opposition), la fuite en riant (rire cynique), mise en évidence par le monologue intérieur. • Fabrice, à mi-chemin entre héros et antihéros, comme un point d'équilibre dans ce corpus : le regard tendrement ironique de Stendhal-narrateur (marques de l’ironie, personnage horrifié à juste titre ; une ironie qui dévalorise aussi les autres

le fait que ce rituel théâtral est dénué de sens. 8. Sentiments de Julien : étonnement, admiration, honte (à cause de ses éperons), timidité, détermination (avec les valets), fierté (de porter la mitre), respect. Sentiments du narrateur : il est ironique car, contrairement à Julien, il sait ce dont il s'agit et superpose à son discours celui de Julien. Il joue sur différentes focalisations pour souligner l'absurdité de la répétition machinale d'un geste sacré de cet évêque présenté comme une marionnette

et des images associant des réalités qui habituellement ne cohabitent pas, si bien quelles créent un monde nouveau ou dévoilent des aspects insoupçonnées du monde. En effet VOLTAIRE dans « Le Mondain », exerce ses talents de poètes et persuade. Il blâme le bonheur simple d'autrefois en désacralisant le mythe de l'âge d'or dont la simplicité est associée à l'ignorance avec un ton moqueur. Sa position tranchée et l'éloge qu'il fait des plaisirs accentue la persuasion. Le lecteur est influencé vers son

Sade met en scène dans la narration la réception qu’il attend de son texte. Quelle est la figure biblique dont Justine serait le double ? Job dans l’ancien testament : le pauvre homme à qui il arrive tous les malheurs du monde. C’est un Job très ironique sous la plume de Sade. Commentaire Au lieu d’avoir directement le récit, on a une parenthèse d’explication. Ce préambule traite de la présence du mal sur terre, et de la perspective du narrateur qui veut en rendre compte. Le premier paragraphe

l’admiration qu’il voue à Lysias et son discours suscite chez lui une réaction excessive : « Que penses-tu de ce discours Socrate ? Est-ce qu’il n’est pas extraordinaire ? » (234c). Socrate lui répond ironiquement : « Divin, cher ami » (234d). La parole ironique est une parole qui dit le contraire de ce qu’elle prétend dire. Par la suite, Socrate poursuit sa raillerie. Il se dit ébloui par la naïveté de Phèdre : « Si j’ai éprouvé ce sentiment, c’est à cause de toi Phèdre : tu me paraissais tout illuminé

cf. lexique du portrait physique). • Fin de l’extrait, où la conclusion de Fabrice (« Jamais je ne serai un héros ») fait écho à la remarque ironique du narrateur (« Notre héros était fort peu héros en ce moment ») au début de l’extrait. Finalement, héros et narrateur se rejoignent, d’une certaine manière. Stendhal n’épargne pas son personnage, mais ne le blâme pas non plus. La richesse de ce héros, c’est ce mélange étonnant entre une certaine lucidité à la fin du passage, et un décalage persistant