Booz Endormi Hugo

dans "Le vieillard et les trois jeunes hommes". Ce qui est peut-être plus intéressant est de te demander à qui pense Hugo devant ce "geste auguste du semeur". Aux paysans qui nourrissent le peuple français ? à l'homme qui fait fructifier la Terre par son labeur ? à lui-même, poète officiel qui se voit en vieux sage ? à tous les poètes ? à Dieu, qu'il voyait moissonneur dans "Booz endormi" et que là il imagine comme dispensateur généreux et confiant de toute vie future ?

Victor Hugo I- « Les Djinns » (p. 47 à 50) 1. Selon Victor Hugo, les Djinns sont des génies, des esprits de la nuit. 2. Les Djinns est un poème révolutionnaire, car Victor Hugo écrit comme personne auparavant a écrit. En écrivant ce poème, son but était « de faire ressentir musicalement et visuellement le crescendo et le decrescendo de l’événement » (p.155). Il obtient ce résultat en écrivant des vers en ordre de longueur. Autrement dit, il va du vers le plus court au vers le plus long. Bref

Une chose est désignée par une autre ayant un rapport de similarité, par exemple : explosion démographique, fracture sociale, les jeunes filles en fleurs..et pour notre démonstration un doux foyer. Lacan donne l’exemple d’un vers de Victor Hugo dans « Booz endormi » : « Sa gerbe n’était pas avare ni haineuse. » Une métaphore transpose, métamorphose, c’est une face active et vivante de la langue. Il ne s’agit pas simplement du remplacement d’un mot par un autre. La métaphore a un effet de signification

français (Victor Hugo, hélas !, disait A. Gide) qui, s’inspirant de la Bible (livre de Ruth) dans la Légende des siècles évoque « Booz (Boaz) endormi » et souvenons nous de quelques vers désormais entrés dans l’expression courante sans toujours se souvenir de leur origine : « cet homme marchait pur, loin des sentiers obliques, vêtu de probité candide et de lin blanc. » …/… « Booz était bon maître et fidèle parent Il était généreux quoiqu’il fût économe. Les femmes regardaient Booz plus qu’un jeune

français contemporain. Ce jeu des rythmes, des sons, des images, ces harmonies imitatives, ce phénomène d’écho entre le sens et les sons qui le portent procurent un intense plaisir à celui qui y est sensible. Des vers comme ceux que Victor Hugo a placés dans Booz endormi :

Accueil|Tous les auteurs|Poème au hasardLISTE DES POÈMES DE L´AUTEUR : Victor HUGO (1802-1885) Partager Victor HUGO (1802-1885) 1er janvier A André Chénier A celle qui est restée en France A celle qui est voilée A ceux qu'on foule aux pieds A ceux qui sont petits A des âmes envolées A des oiseaux envolés A dona Rosita Rosa A Granville, en 1836 A Jeanne A l'Arc de triomphe A l'enfant malade pendant le siège A la belle impérieuse A la fenêtre, pendant la nuit A la France A la mère

t’a vu naître, et que ton cœur adore !
 Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore ! » L'antithèse L'antithèse juxtapose deux éléments de sens contraire dans un même énoncé. ex. : Joyeux, j'ai vingt-cinq ans, triste, j'en ai soixante. Hugo, Les contemplations L’oxymore Alliance de termes contradictoires. ex. : Le soleil noir de la mélancolie. Nerval, El Desdichado Paradoxe Juxtaposition de termes qui ne devraient pas être associés. Ex. : « misérables philosophes », « vertus

qu'appelait son amour, Toi qu'il pleurait la nuit, toi qu'il pleurait le jour. Virgile, Géorgiques L'antithèse L'antithèse juxtapose deux éléments de sens contraire dans un même énoncé. ex. : Joyeux, j'ai vingt-cinq ans, triste, j'en ai soixante. Hugo, Les contemplations Lorsque l'antithèse est condensée en une seule image, on l'appelle un oxymore ex. : Le soleil noir de la mélancolie. Nerval, El Desdichado Le chiasme Semblable au parallélisme dans sa construction et dans ses conséquences

pathétiques, avec par exemple «  je n’ai plus que les os » de Ronsard, qui cherche à suscité la pitié du lecteur ; Polémique, avec « Mélancolia » de Victor Hugo, qui a un but d’indigner le lecteur ; Tragique, avec « Spleen » de Charles Baudelaire, qui met en valeur fatalité d’un destin morose ; Et enfin, épique, avec « Booz endormi » de Victor Hugo qui montre une fascination devant la puissance de Dieu. La poésie a d’abord pour but d’émouvoir, de toucher la sensibilité du destinataire mais s’ajoute

enfin que je hais parce qu'elle t'honore ! (Corneille, Horace IV 6) Série 6 : - Paris est tout petit, c'est là sa vraie grandeur. (Jaques Prévert) - Car le jeune homme est beau, mais le vieillard est grand (Victor Hugo, La légende des siècles, « Booz endormi ») - Mes nuits sont plus belles que vos jours. (titre d'un roman de Raphaëlle Billetdoux) Série 7 : - Elle se hâte avec lenteur. (Jean de La Fontaine, Fables, « Le lièvre et la tortue ») - Cette obscure clarté