Bulle Unam Sanctam Boniface Viii

acquisitions décisives qui lui permettent de ne plus dépendre de l'aide de ses vassaux pour soumettre une révolte de ceux-ci, aussi étendue soit-elle. Le traité du Verger (1488), qui conclut la guerre folle entre les grands vassaux et son fils Charles VIII, est un des tout derniers actes relevant vraiment du droit féodal : c'est encore un engagement entre deux hommes. Moins de dix ans plus tard le contrat de mariage de Louis XII et Anne de Bretagne est un engagement entre deux pays puisqu'il est destiné

plus bel habit, on devait lui donner le « plus vil ». La perte de l'habit était prononcée par la justice du chapitre pour les frères qui avaient enfreint gravement le règlement. Il signifiait un renvoi temporaire ou définitif de l'ordre. Dans sa bulle Vox in excelso d'abolition de l'ordre du Temple, le pape Clément V indiqua qu'il supprimait « le dit ordre du Temple et son état, son habit et son nom », ce qui montre bien l'importance que l'habit avait dans l'existence de l'ordre. La croix rouge

Rei Gracias » pour être légitime ne se faisant sacrer par l’Église. § 1 : le sacre constitutif de royauté A. Le cérémonial du sacre 1. Les origines Date du baptême de Clovis Pépin le Bref se fait sacré 2 fois : une fois à Soissons par l’évêque Boniface en 751 et à Rome par le Pape Etienne II en 754 avec aussi ses 2 fils Charles (futur Charlemagne) et Carloman 2 origines : Une proche car les rois wisigoths se faisant sacrés depuis la tradition byzantine Une lointaine dans la tradition juive Tous

Les mutations politiques et institutionnelles ce qui avait fait défaut au royaume meroginviens et un défaut de legitimité politique qui fait de cette dynastie une dynastie absolument à part. Certes Clovis avec ses victoires et sa convertion, mais au VIII e s on ne developpe pas encore le mythe de Clovis. Elles sont importantes. La légitimité du pouvoir royal va être confrontée à une pratique du pouvoir qui va s’accompagner de l’introduction de deux nouveaux éléments : le sacre du roi et le couronnement

participer directement l’église à la nomination du roi avec le sacre. 1° L’introduction du sacre. Pépin le bref va introduire cette pratique et y accorde une telle importance qu’il se fera sacrer 2 fois. Le premier sacre le reçoit de l’évêque Boniface à Soisson en 751 et une seconde fois par le pape en 754, par Etienne 2 ainsi que ces 2 fils Charlemagne et Carloman. Les origines du sacre sont double, une origine wisigothique et byzantine et une origine juive. Il devient roi par la grâce de dieu

ecclésiastiques mais jamais ensemble les trois ordres. Or, la réunion de ces trois ordres est essentielle pour que l’on puisse parler d’Etats généraux. Ceux-ci apparaissent véritablement en 1302, lorsque Philippe le Bel en conflit avec le pape Boniface VIII convoque à Paris des représentants des trois ordres. On peut voir dans cette réunion les premiers Etats généraux. Paragraphe 1, la composition des Etats généraux… En 1302, les Etats généraux possèdent encore un caractère essentiellement

loyalisme monarchique. ⁃ 3ème étape : victoires militaires. Philippe Auguste conquiert la Normandie. Point culminant avec la victoire de Bouvines en 1214, contre Allemagne (Othon), Angleterre (Jean sans Terre) et le comte de Flandre. Le règle de Louis VIII (1223-1226) signifie l’entrée du Midi dans la politique royale. ⁃ Enfin, le règne de Saint Louis (Louis IX, 1226-1270) sera l’apogée de la royauté, période d’équilibre et de conquêtes matérielles. Il contribue beaucoup à l’institution royale. ! Sect

Texte 1 : Code Justinien. Livre VIII. Titre LIII : "Du long usage" Texte 2 : Lettres d’Henri I, 1057 Texte 3 : Décrétales de Grégoire IX, 1234 Textes 4 : Enquête par Turbe (Ordonnance de Saint Louis ; J. Boutillier, Somme rurale, 1393 ; G. De Ghewiet, Institutions du droit belgique, 1722) Texte 5 : Philippe de Beaumanoir, Coutumes de Clermont-en-Beauvaisis, 1283 Texte 6 : Grotius, Le Droit de la guerre et de la paix, 1625 Texte 1 Code Justinien. Livre VIII. Titre LIII : « Du long usage »

est chez lui, en son Empire extrêmement affaibli, car contesté. L’indépendance manifestée vis-à-vis de l’Empereur qui est l’expression de la souveraineté royale, n’eut pas été complète si elle ne s’était pas aussi manifestée vis-à-vis du pape (Boniface VIII). 2) L’indépendance du Roi vis-à-vis du Pape À la domination universelle de l’Empereur, faisait écho celle du pontife romain. Ce pape revendiquait le monopole du spirituel et de ce fait, il cantonnait l’Empereur et les rois dans les affaires

soutien au roi. Le roi ne peut plus révoquer librement un comte (seulement un fonctionnaire infidèle). - en 877, le capitulaire de Quierzy-sur-Oise (Charles le chauve est empereur depuis 2 ans et doit donc aider le pape si Rome est menacé. Le pape Jean VIII demande de l'aide contre les sarrasins : avant de partir, le roi tient un plaid général afin de définir comment son fils Louis le Bègue va diriger le royaume par intérim) Le problème essentiel est celui de la vacance des charges publiques : - les évêchés