Bérénice Aspect Poétique

L’avare) A RETENIR : Le Classicisme aime le naturel, la clarté et l’équilibre, aussi bien dans l’écriture que le comportement (cf. : l’honnête homme). Il condamne les passions et leur préfère la raison. Auteurs : • Corneille : Le Cid • Racine : Bérénice • Molière : Le Misanthrope • La Fontaine : Les Fables • La Bruyère : Les Caractères Les Lumières 18ème siècle Au 18ème siècle, les salons littéraires entretiennent le goût de la conversation brillante ; ils suscitent parmi ceux qui les fréquentent

apparences, les jeux de miroir qui expriment toute la complexité du monde (Rotrou par exemple) Le classicisme : il prône la mesure et l’équilibre, est une réaction spécifiquement française à l’esthétique baroque. Pour les tragédies, on redécouvre La poétique d’Aristote, et on applique ses règles : règle des trois unités (de temps, d’action, de lieu), règle de la Bienséance (pas de mort sur scène, rien qui puisse choquer le spectateur,…), unité de ton (tragique seulement) ,.. Auteurs : La Fontaine (1621-1695)

laquelle a vécu un auteur s’accompagnent généralement d’informations sur le mouvement littéraire auquel appartiennent ses œuvres, ce qui permet d’en expliquer certains procédés. En effet, dans les tragédies du XVIIème siècle telles que « Phèdre » ou « Bérénice » de Racine, l’esthétique du mouvement classique, auquel appartenait cet auteur, et les règles du registre tragique permettent d’expliciter le rôle du fatum, de la suprématie et de la punition divine d’une part, et le choix déchirant du devoir face

: Minuit, 1985. 181 p. Salles H et V - Littératures d’expression française – [84/4 SIMO 4 leço] Les Géorgiques [1981]. Paris : Minuit, 1992. 476 p. Salles H et V - Littératures d’expression française – [84/4 SIMO 4 géor] La Chevelure de Bérénice. Paris : Minuit, 1984 . 24 p. Salles H et V - Littératures d’expression française – [84/4 SIMO 4 chev] Précédemment paru sous le titre : Femmes : Sur vingt-trois peintures de Joan Miro. Tirage limité. Paris : Maeght, 1966. 71 p. puis repris

succès lui attire des inimitiés qui le contraignent à justifier son art face aux partisans de Corneille: à l'héroïsme cornélien, Racine oppose les faiblesses humaines, dans un langage poétique nouveau. Devenu le symbole de la tragédie classique et du respect des unités, son œuvre se poursuit avec Britannicus (1669), Bérénice (1670), Phèdre (1677)... Nommé historiographe du roi, il retrouve le théâtre à la fin de sa vie avec des pièces chrétiennes à la demande de Mme de Maintenon. La vision pessimiste

mythe du bonheur du poète indigent, figure totalement irréelle, en mettant en évidence l'aspect financier, ce qui était impensable au XVIIe siècle : le poète est menacé d'être emprisonné pour dettes. Il ne s'agit plus de parler d'esthétique, mais d'un aspect concret. De même, dans Le Mariage de Figaro (1778), on peut voir dans le personnage principal le porte-parole de Beaumarchais : pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en

rencontre un concurrent redoutable dans la tragédie, Jean Racine. Jean Racine a vécu entre 1639 et 1699 et est l'un voire le principal dramaturge de la tragédie classique. Ses œuvres font partie des plus jouées à la Comédie française comme Britannicus, Bérénice ou encore Phèdre. Mais sa principale œuvre est celle qui l’a fait découvrir au public français est Andromaque. Par cette pièce il a pu construire sa domination sur la tragédie du théâtre classique face à Corneille. Andromaque est la troisième tragédie

fixe Depuis l’Antiquité, le poète cherche à transmettre des émotions à travers ses vers. Issue du verbe poiein qui signifie en grec « créer », la poésie est un travail sur les mots qui peut s’inscrire dans des codes précis. Ainsi, certaines formes poétiques sont définitivement fixées par des contraintes strictes de construction (vers, rimes, strophes…) apparues dès le Moyen Âge. Cependant, au cours des siècles, les poètes ont appris à s’émanciper de ces codes pour acquérir une véritable liberté. Découvrez

s'enliser dans une certaine rêverie ou laisser-aller poétique, de ne préserver que «quelques sentiments hautains» comme le disait André Breton en ces années-là. Or ce livre où il se passe toujours quelque chose, mais rarement ce que le lecteur attendait, où les situations initiales d'un roman traditionnel sont, non pas une fois, mais plusieurs fois établies, pour ensuite tourner court le plus souvent, échappe encore au roman de convention par un autre aspect, peut-être le plus important pour le lecteur

s'enliser dans une certaine rêverie ou laisser-aller poétique, de ne préserver que «quelques sentiments hautains» comme le disait André Breton en ces années-là. Or ce livre où il se passe toujours quelque chose, mais rarement ce que le lecteur attendait, où les situations initiales d'un roman traditionnel sont, non pas une fois, mais plusieurs fois établies, pour ensuite tourner court le plus souvent, échappe encore au roman de convention par un autre aspect, peut-être le plus important pour le lecteur